La prisonnière de son coeur

chapitre 18-Je pars!

J'avais cogiter toute la nuit sur les paroles d'hier soir. Non! Je ne regrette pas mon choix. Je prend la poignet de ma chambre et la referme silencieusement pour éviter de réveiller les habitants de la maison. Je descend doucement les escaliers avec mes valises aux bouts des bras. Une fois en bas, je décide que ce n'est pas super de partir comme une voleuse comme ça. Vous vous demandez certainement pourquoi je partais. Tout simplement parce que je savais que je n'allais pas supporter de vivre sous le même toit que le meurtrier de mon ami. J'avais aussi besoin d'être seule pour pouvoir réfléchir sur tout ça. J'avais passé ma période d'essai et je savais que maintenant je pouvais regagner la vie active comme si mon passage à la prison n'avait jamais existé. Et tant mieux car c'est ce que je voulais depuis longtemps. Avoir une vie normale, un travail, une famille qui ne me jugerai pas. Mais avant de sortir de cette maison je me demande si je ne fais pas une grave erreur en le quittant. Il est vrai que j'avais développé pour lui de réels sentiments mais aujourd'hui j'avais l'impression qu'ils s'étaient totalement envolés et qu'ils laissaient place qu'à de la colère.

Je passe le seuil de la porte avec une certaine nostalgie. Mais je le sens ici avec moi, c'était juste incroyable comment sa présence arrive à faire pression sur moi. Je me retourne et le vois à dosée contre le mur d'entrée. Il n'est vêtu que de son boxer, laissant à mes yeux le plaisir de voir ses muscles sculptés.

-Alors c'est comme ça que tu comptes partir?

-Je crois que c'est mieux ainsi!

Il s'approche lentement de moi. Je sais ce qu'il va essayer de faire. M'embrasser pour mieux me retenir. Mais je ne voulais pas qu'il le fasse. Déjà que je n'étais pas sûre de moi, si il venait à m'embrasser je serai encore plus perdu dans ma tête. Je le stoppe avant qu'il ne s'approche de trop.

-Ne me retiens pas s'il te plaît! Laisse moi partir!

Il souffle. Je sens son corp tremblait de plus en plus. Ses muscles se contractent. Je met ma tête sous la sienne et voit ses yeux marrons virés au rouge sang. Je sais que si je ne le calme pas, la dernière image que j'aurais de lui sera le loup. Je sais que ce que j'allais faire aller certainement me blesser aussi bien mentalement que physiquement mais fallait que j'essaie.
Je prend son visage dans mes mains et l'embrasse avec fougue. En un rien de temps je me retrouve écrasé contre le mur avec tant de brutalité que j'en pousse un cri de douleur. Il ne s'arrête pas et me mord littéralement le cou laissant plusieurs marques rouges. Il prend mes cheveux et retire le chignon que j'avais fait.

-Il est encore temps de se calmer Izach!

Il s'arrête d'un coup et me lâche enfin. Je tente tant bien que mal de reprend mon souffle et de me rhabiller. Lui aussi sa poitrine monte et descend à une allure anormale, mais en moins j'ai réussi à faire disparaître ses yeux rouges de son regard.

-Pars si tu le veux

Il ne dit rien de plus. Il n'y avait rien à dire de plus. C'était comme ça et c'était mon choix qu'il le veuille ou non. Je sais pas au fond si il l'a vraiment accepté mais en tout cas il me laissait partir et c'est ce qu'il comptais pour moi par dessus tout. Je reprend ma valise et ferme la porte une fois dehors. Je pars vers le petit taxi que j'avais appelé et rentre dedans.

-Où vas t on madame?

J'avais entendu ce que le chauffeur me disais seulement je n'arrivais pas à sortir les mots de ma bouche. La bas au loin, une grande silhouette sombre me fixe de ses yeux rouges sang. Mais ce n'était pas Izach. L'animal qui me regardait était blanc, aussi blanc que de la neige. Mais ce n'était pas un loup normal, il était bien trop imposant. Elle avait que je connaissais déjà un regard qui me disait beaucoup de chose mais que je n'arrivais pas à percevoir.

"Si je pouvais te dire qui je suis sache que je le ferrai"

Je oche la tête en direction du loup avant que celui ne s'enfonce dans les bois.

-Alors on va où madame?

Je regarde une dernière fois la maison et ses fameux bois.

-Loin d'ici!

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J'arrive enfin devant mon nouveau chez moi. Bon c'est sur que ce n'était pas la maison d'Izach mais j'avais déjà connu pire. Grâce à ma réputation d'avoir travaillé pour avoir travailler avec un homme aussi important qu'Izach j'avais réussi à décrocher en une journée un poste de femme de ménage dans un très grand hôtel de luxe. Et leur gentillesse m'avait beaucoup touchée car il m'avait proposé un des appartements gratuitement. Alors encore une fois ce n'était pas le meilleur mais il était assez grand et confortable pour moi toute seule. Il manquait encore un peu de personnalisation à mon goût mais ce n'était plus pour longtemps.

Mes employeurs m'avaient dit de ne commencer que demain. Ils étaient vraiment adorable et sa femme était venu me tenir compagnie pendant le reste de la soirée. Elle avait la cinquante mais était encore une femme superbe et pleine d'énergie. Mais me connaissant je leur avais quand même dit que j'étais apte à faire le service du soir et face à mon instance ils avaient acceptés de me laisser travailler.
Ça me permis de me vider la tête et ne pas forcément penser à Izach.