CHAPITRE SIX

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Les volets sont encore fermés et Alix n'est certainement pas encore rentrée. Ce qui veut dire que sa petite sœur dort, seule dans sa chambre. Je décide d'entrée mais cette fois-ci par la porte que je devine, pas fermée à clef.

Dans l'immeuble, il ne me reste qu'à monter jusqu'à son appartement. Devant la porte, j'avance ma main et d'un geste, ouvre celle-ci. Qu'est-ce qu'on ces humains à ne pas fermer à clef leur porte d'entrée ?

Je la referme doucement, prenant soin de ne faire aucuns bruits. Le parquet grince, il me serra difficile d'être discret. Je décide tous de même de fouiller dans ses affaires et de chercher à comprendre et savoir le fin fond de cette l'histoire.

Je commence par les tiroirs du meuble dans le salon, l'un d'eux est rempli d'articles de différents journaux, de plusieurs époques «Un couple assassiné de sang froid dans leur sommeil », «Deux petites filles disent avoir vue des monstres tuer leurs parents », « Une femme égorgés sous sa douche » mais aussi des recherches internet qu'elle as fait dans le but de reconstituer son arbre généalogique . je ravale ma salive, cette fille est intelligente ; premièrement, elle nous a démasqué, deuxièmement,  elle n'est pas sûre de ses origines ce qui conforterai la légende que ma mère et Ryan m'ont raconté. Je referme le tiroir puis me dirige vers la salle de bain. Eau de rose, parfum, et même un savon du même effluve. Là, je tombe des nus, l'anxiété est telle que je me précipite vers la chambre à coucher, je pousse la porte de celle-ci, en entant, j' aperçois sa petite sœur dormir. Je jette mon regard sur les murs,un tableau m'interpelle, une femme de dos, entièrement nue,uniquement habillée de ses roses rouge et de sa longue chevelure blonde.J'entrouvre ma bouche et cligne des yeux, j'avance d'un pas, le planché crac MERDE ! Je reste statique, espérant que la petite ne se réveille pas mais celle-ci ouvre les yeux et me regarde fixement. Je pose mon doigt surma bouche.

- Chut...

Elle me sourit

- Je sais qui tu es. Me dit-elle doucement.

Évidemmentla sœur s'y met également.

- Ah oui ? Lui répondis-je doucement pour ne pas l'effrayer.

- Oui ! Tu es notre ange gardien ! S'exclame-t-elle.

J'écarquilleles yeux. Et merde, il manquait plus que ça, je réfléchis à ma réponse.

- Sais-tu quand est-ce que ta sœur va rentrer ?

- Elle me dit tous le temps qu'elle rentrera avant que je ne me réveille. Mais tu m'as réveillé. Me dit-elle d'un ton affirmé.

- Très bien, et cela te dérange que je reste à l'attendre dans le salon ? Je lui répond.

Elle se renfonce dans son lit.

- Non, non, tu peux, moi je vais me rendormir, je suis fatigué.

Je sors, et referme derrière moi la porte. Je m'assoie dans la peine ombre sur le fauteuil du salon. Je m'amuse à scanner chaque recoin de la pièce, impatient de voir la tête qu'elle fera quand elle me verra chez elle.

Une petite demi-heure après, j'entends des bruits de pas dans le couloir. Je me redresse et regarde la poignée se baisser.

Elle allume la lumière, pause ses affaires sur le meuble, elle ne m'a toujours pas vu.

- Je ne comprends pas ce que vous avez tous à laisser ouvert votre porte d'entrée. Lui-dis-je doucement.

Elle se retourne brusquement et étouffe un cri, son point à la bouche.

- Que faites-vous chez moi ?

- Oh non, aujourd'hui, c'est moi qui vais poser les questions. Lui-dis-je.

Je me lève, m'avance vers elle et l'a prend par le bras.

- Vous me faites mal. Me dit-elle en serrant les dents.

- C'est quoi ça ? En ouvrant le tiroir contenant les articles et les recherches.

- Vous me faites mal. Me dit-elle avec des yeux larmoyants.

Je l'a lâche

- Qui-es-tu ?

- Je m'appelle Alix, j'ai vingt ans, il n'y as rien d'autres à savoir de plus. Me dis-t-elle en se frottant le bras avec sa main.

- Pourquoi toutes ses recherches sur tes origines, sur les combattants ?

Je tente de garder mon calme. Mais,  Elle baisse la tête et reste muette.

- Alix, c'est une simple question, mais s'il faut que j'emploie la méthode forte pour obtenir une réponse, je n'hésiterai pas. Je réplique sur le même ton.

- Mes parents sont morts des mains d'un combattant, quand j'ai tenté d'expliquer aux enquêteurs ce que j'avais vu ce soir-là, ils m'ont rient au nez. Des histoires, ont-ils dit. Depuis je cherche sans relâche la vérité pour retrouver l'assassin de mes parents.

- Et que feras-tu une fois que tu l'auras retrouvé ? lui répondis-je le sourire aux lèvres.

- Je le tuerai. Me dis-t-elle d'un ton grave.

- Ah bien... d'un ton ironique. Et pour la recherche de tes origines ?

- J'ai quelques doutes.

- Pourquoi ?

- Un pressentiment. En regardant le sol.

Je l'a regarde et je croise les bras sur mon torse, sa timidité l'a rend encore plus belle.

- As-tu des tatouages ? Je lui demande en brisant le silence.

Elle redresse sa tête.

- Oui, pourquoi ?

- Contente-toi, de répondre à mes questions. Qu'est-ce qu'ils représentent ?

- C'est un rosier.

- Quand-est-ce que tu as été le faire ?

- Je n'en ai pas le souvenir. Me dit-elle doucement.

- Montre-le-moi. Dis-je d'un ton grave.

- Je ne vais pas me déshabiller devant quelqu'un que je ne connais pas.

Je souris, approche d'elle et la prend par le bras.

- Je crois que tu n'as pas compris que tu n'avais pas le choix. D'un ton moqueur.

- Lâchez-moi sinon...

- Sinon quoi ?

- Je crie.

- Oh parfais, parfais. Sur le même ton en l'a lâchant.

- Merci.

- Je reviendrai, vous pouvez en être sûr. En fermant la porte d'entrée.

***

Damnés - La Bataille Finale - TOME 3 (TERMINÉ )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant