Chapitre 26: Closer to lose you

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PDV RAYANE :

J'ouvre grand les yeux, je suis déçu et très étonné par sa réponse. Mais la fierté prend le dessus, comme souvent.

- R: Ouais t'as raison, vaux mieux qu'on en reste là.

Et puis je me bars, je veux pas qu'elle me voit touché par ce qu'elle m'a dit. J'entends de loin ses appels pleins de larmes, mais je ne me retourne pas.
Je retourne à l'hôtel, à pied, dans la nuit noir.
J'aurais peut-être pas dû. J'ai pas peur, mais voilà.

Et puis je sens ma tête tournait, je vois trouble, je perds mon équilibre, je perds complètement le contrôle de mon corps.
Je m'écroule au sol, dans une grande rue noire du centre de Marseille.
Toute ma force s'envole, je ne peux rien faire.
Mes yeux se ferment.
Et puis trou noir.

PDV DENITSA :

- D: Rayane, Rayane reviens !!!

Je crie de toute mes forces, ma voix enroué par les larmes. Mais je le vois s'éloigner de plus en plus. Puis je ne le vois même plus, il disparaît dans le noir de la nuit.

Je ne prends la peine de prévenir personne, je le suis, enfin j'essaie de le retrouver.

Je me dirige vers l'hôtel, pensant qu'il était rentré. Je marche, mes larmes ne cessent pas de dévaler mes joues.

Normalement, dans cette situation, je serais tétanisée de peur. Mais là, clairement, je m'en contre fiche. J'ai une seule idée en tête, une seule personne en tête.

Il ne peut pas me dire ça, il n'a pas le droit. Je n'ai pas dit que je voulais ça, et je ne pensais pas vraiment ce que je lui ai dit.
Je veux pas que ça se termine, pas que ça se termine comme ça.
D'ailleurs, je crois que l'alcool s'est évadé de mon sang.
J'ai fais une connerie, qui peut me coûter mon couple. Et si c'est le cas, je ne pourrais jamais me le pardonner.
Je regarde tout autour de moi, je le cherche des yeux. Et puis j'entends la sirène des pompiers se rapprocher de plus en plus.
Je m'imagine tout un tas de scénario impossibles.
Et puis j'accelère le pas quand je les vois s'arrêter à quelques mètres de moi. Je crois halluciner complètement quand je le vois sur le brancard des pompiers. Je me mets à courir vers eux, alors qu'ils me regardent bizarrement. En m'approchant, j'aperçois un visage que je connais beaucoup trop bien. Je m'approche du brancard, prenant sa main entre les miennes, gelées.
Je pleure, il ne réagit pas, il est inconscient.

- D: Rayane ! S'il vous plaît, je vous en prie, c'est mon copain. Laissez moi venir avec vous. Qu'est-ce qu'il a ?

- Pompier: Non madame, je suis désolée. Vous n'étiez pas là, je ne peux pas.

- D: Dites moi au moins où vous l'emmener, je vous en supplie monsieur.

Il doit me prendre pour une folle, ou il a pitié de moi, je sais pas trop.

- Pompier: À l'hôpital de Marseille madame.

- D: Merci, merci beaucoup.

Je sors le plus rapidement mon téléphone, j'appelle Jade.

Conversation téléphonique :

- J: Allô Déni ? T'es où ? Pourquoi tu m'appelles et pourquoi tu pleures ?

- D: Ra... Rayane est... à l'hôpital. Amène moi là bas stp, j'arrive devant la boîte.

- J: Quoi ? T'es où Denitsa ? Qu'est-ce qui se passe ?

- D: Je t'expliquerais, j'arrive.

Je cours et rejoins Jade. Je me dépêche de me diriger vers la voiture, pour éviter les questions.
Je m'assois et fais signe à Jade de se dépêcher.

Elle démarre le contact et fonce. Je crois qu'elle a compris que c'est pas le moment de me contrarier.

- J: Tu veux m'expliquer ? Demanda-t elle avec une voix douce et rassurante.

- D: Je... On s'est disputés et il est parti. Je suis partie pour le retrouver. Les pompiers sont arrivés et je l'ai vu sur le brancard. Je me suis approchée et ils ont pas voulu que je vienne.

Elle caresse ma joue tout en conduisant.

- J: T'inquiètes pas, ça va aller ma Déni.

Je soupire. On arrive à l'hôpital et je me précipite vers l'accueil.

- D: Bonjour madame, un homme vient d'être admis en urgence. Rayane Bensetti. Je peux le voir ?

- Secrétaire : Je suis désolée mademoiselle mais les visites ne sont plus autorisés. Il faudra attendre demain matin.

Je crois que je m'effondre. Rester dans le doute, sans savoir s'il va bien, sans le voir, ce n'est pas possible.

Je m'assois sur la chaise, vidée. Jade fait de même.

- D: Je m'en fous, j'attends la nuit ici. Je peux pas partir sans savoir comment il va. Retournes à l'hôtel toi.

- J: Non, je te laisses pas seule ici.

Alors on reste ici, collées, attendant désespérément 7h du matin pour pouvoir le voir.
Je ne dors pas. Jade si, la tête sur mon épaule.
Et puis doucement le jour se lève, tout prend vie et 7h arrive.
Je fais abstraction de la fatigue, c'est vraiment pas ma priorité.

Je réveille doucement Jade avant de me diriger vers la secrétaire. Sans me poser de questions (je crois qu'elle se souvient de moi), elle regarde son ordinateur.

- Secrétaire : Je vais vous appeler le docteur qui s'est occupé de lui pour qu'il vous explique la situation. Allez vous asseoir.

- D: Il va bien ?

Elle n'a pas le temps de me répondre que je vois un docteur arriver vers nous.
Je pars directement le voir.

- Docteur : Vous êtes les proches de Monsieur Bensetti ?

- D: Oui. Monsieur, dites-moi qu'il va bien.

- Docteur : Il a subit un choc violent à la tête, un petit traumatisme crânien. Il ne s'est pas encore réveiller. Mais ça ne saurait tarder.

Les larmes menacent de couler mais je les retiens. Je lui demande, main dans la main avec Jade et la gorge serrée.

- D: On peut le voir ?

Il acquiesce et nous le suivons.
Jade me regarde avec pitié.
Mon coeur va exploser tellement il bat vite.
Nous arrivons devant sa chambre.

- Docteur : S'il y a le moindre problème, qu'il se réveille ou que vous souhaitez quelque chose, n'hésitez pas à appeler.

- D: D'accord, merci.

Il part, alors que moi je reste bloquer là, devant la porte, comme incapable d'entrer.

J'ai peur, peur de voir l'homme que j'aime mal en point.
Je m'en veux. Si je n'avais pas dis ça, il ne serait pas parti.

Je ne veux pas le perdre par ma faute.
Je l'aime comme personne d'autre.

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Ne me tuez pas !!!
Bisous ❤

Rayitsa: Infinity AdventureUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum