Chapitre 83 : Je veux être utile.

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Note d'auteur : Bonnes vacances à tous ceux qui le sont ! Bon, on reprend les bonnes vieilles habitudes : pendant les vacances, je poste à n'importe quelle heure mais souvent tard le soir (ou très tôt le matin c'est comme vous voyez). Sur ce, bonne lecture ! 😘

PDV EMILY.

Elle faisait les cents pas dans la salle de repos, angoissée pour ses collègues et surtout pour Aaron. Cela faisait une bonne heure qu'ils étaient partis et son angoisse montait crescendo. Pour se changer les idées, elle sortit son téléphone de sa poche et le porta àson oreille.

-Jessica ? Demanda t-elle.
-Eh ! Emily ! Tu vas bien ?
-Ça va. Et les enfants ?
-Jack est au bain et Leandro vient de s'endormir. Tu veux parler à Jack ?
-Non laisse le jouer dans son bain.
-Toi, il y a quelque chose qui ne va pas, pas vrai ?
-Non je... Enfin si... Ils sont partis en intervention et je n'ai pas eu le droit de les accompagner...
-Emily... Ils font ce travail depuis très longtemps... Ce sont des pros, ils vont s'en sortir.
-Je sais mais... J'ai simplement peur...
-Le stresse n'est pas bon pour toi.

La jolie brune esquissa un sourire. Elle savait parfaitement que Jessica avait raison. Son cœur s'emballa lorsqu'elle reçut un double appel.

-Jessica je... Je dois te laisser. Et merci pour les enfants.

Elle n'attendit même pas la réponse de son interlocutrice et raccrocha, avant de prendre son autre appel.

-Prentiss ! Dit-elle, par habitude, sa voix trahissant son inquiétude.
-C'est moi.

Sa respiration se relâcha et elle ne se souvenait pas de l'avoir retenue.

-Aaron. Dieu merci.

Elle entendit son sourire à l'autre bout du fil.

-J'imagine dans quel état tu étais.
-Tout s'est bien passé ?
-Oui. Reid a simplement une coupure au bras mais il va bien. On rentre avec le suspect au poste et on le cuisine. Ensuite, ajouta t-il, à voix basse, je vais pouvoir enfin m'approcher de ma compagne.
-Vos paroles sont déplacées monsieur Hotchner. On ne parle pas ainsi à son agent.
-Une punition s'impose Mademoiselle. On rentre au poste, prépare toi.

Elle frissonna et leva les yeux au ciel. Sa voix était pleine de promesses.

PDV AARON.

Après un énième « à toute de suite », il raccrocha et retourna près de la voiture.

-Comment va Emily ? Demanda Morgan.
-Pardon ? S'étonna t-il.
-Vous vous isolez lors d'une conversation téléphonique et vous revenez avec un immense sourire sur le visage, renchérit JJ.
-Est-ce qu'un jour mes agents cesseront de se mêler de ma vie privée ?
-N'oubliez pas qu'on est une famille monsieur, souria Morgan. Et votre moitié n'est pas n'importe qui.
-Et si vous lui faites du mal, vous aurez affaire à moi, ajouta Reid, revenant près de l'équipe.
-Spencer ! S'étonna JJ.

Toute l'équipe savait la relation qui unissait Prentiss et Reid et même si le petit génie ne voulait pas s'étaler sur les sentiments qu'il avait pour Emily, cela se voyait. Elle était comme sa sœur, celle qu'il n'avait jamais eu, toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments. Elle l'avait aidé à remonter la pente, elle l'avait toujours soutenu sans jamais le juger. Elle était tout simplement une femme extraordinaire qui pensait toujours aux autres, et jamais à elle. Mais pas cette fois. Cette fois, elle s'était autorisée à quitter son éternelle carapace, elle s'était autorisée à être heureuse, à aimer, à vivre. Elle allait se marier et avoir une famille et aucun membre de l'équipe n'aurait pu dire que ça ne le rendait pas heureux.

-On retourne au poste, annonça le chef de la BAU. En voiture les enfants.

Il essaye de ne pas paraître étonné face à la remarque de Reid mais il ne put s'empêcher de sourire. Les voitures se mirent en route afin de regagner le poste de San Diego, une ambiance bonne enfant régnant dans les voitures.

RetrouvaillesWhere stories live. Discover now