Chapitre 2

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Une fois prête et remontée à bloque, je me suis dirigée vers la coloc'.

Je vous explique : il y a plusieurs années, bon disons clairement pendant les années de leurs études, Alex et plusieurs gars-des gars très lourds- étaient très potes. Ils faisaient les quatre cent coups et vivaient ensemble. Sauf qu'au cours de sa dernière année de fac, la mère d'Alex divorcée et fatiguée d'être seule l'avais supplié de revenir à la maison familiale, ce qu'il fit. Pendant ce temps là, ses potes ont décidés de rester là où ils étaient. Ils se sont perdu de vue un moment et il y a peu se sont retrouvés.

Arrivé en bas de chez eux et une fois garée, j'ai lever les yeux vers leurs appartement. Il n'y avais pas un bruit ! Pas même de la lumière. Malgré mon mauvais pressentiment, j'ai quand même décidée de monter à l'étage. Ils étaient surement en train de jouer à l'un de leurs jeux vidéos, dans ce cas ça expliquerait l'absence de lumière.

Finalement j'ai passer dix minutes à toquer à leurs porte et à appuyer sur la sonnette, mais personne ne m'a ouvert. D'ailleurs Alex ne répondait même plus au téléphone. Au bout donc de ces dix minutes, un voisin eu pitié de moi ou en a eu marre du bruit que je faisait, en tout cas, il me dit que les garçons étaient partis quelques heures plutôt. Mais il ne savais pas où.

Contrairement à ce gentil monsieur, je savais exactement où ils étaient allés. La famille d'Alex possédais un chalet pas loin de là, ils s'y étaient surement rendus pour se retrouver entre mecs.

Il était très courant pour les gens habitant Evian les bains, en Rhône-Alpes, de posséder dans les villages montagnard voisins, des maisons luxueuses réservés aux vacances d'hiver.

Arrivée à destination, j'ai remarquer qu'il y avais beaucoup de bruit ! il était vingt heures, et on était dimanche pourtant et ils faisaient la fête ? Ce n'est pas un jour très approprié.... Et organiser ça à la dernière minute ce n'est pas facile. Je devais aussi avouer que j'était légèrement déçue de ne pas avoir été invitée... J'avais un léger goût amer dans la bouche et un mauvais pressentiment. Je suis ensuite descendue de ma voiture en claquant la portière.

Une fois devant la porte du chalet en bois magnifique, je n'eue même pas à toquer ou sonner : la porte était grande ouvert, je me suis crus aux portes d'un moulin !

J'ai passer la porte encore plus en colère pour m'arrêter net. OH mon dieu.... Je n'en croyais pas mes yeux. Mais je du me rendre à l'évidence, dès que je suis entrée dedans je l'ai amèrement regretté ! Dans le salon juste devant moi, toutes mes collègues de bureau étaient là, se trémoussant sur une musique des années 90, un verre un plastique dans la main.

Je n'avais aucune idée de comment je m'y suis prise, mais j'ai réussi à atteindre ses lourdauds de potes. Je pensait qu'en quelques secondes je réussirait à leur tirer les verres du nez, Mais cela a été plus dure que ce que je pensait. L'un d'eux était assis sur le canapé en train de faire... Disons clairement que c'était des préliminaires ! Avec, si je ne me trompais pas, la responsable des ventes de la boite dans laquelle je travaillais. Qu'elle visions d'horreur !

- Jérémy ! Où se trouve Alex !?

Malgré mon ton hystérique, ce débile ne m'a même pas jeter un regard, trop occupé à bouffer littéralement le cou de ma collègue. J'ai donc empoigné cette gentille femme par le col pour lui demander d'aller voir ailleurs, me jetant un regard noir au passage, elle fini tout de même par s'éclipser.

C'est là qu'il a enfin poser des yeux rouges et vitreux sur moi, puis m'a attirée sur ses genoux pour enfouir sa tête dans mon décolleté. Là j'ai vue rouge, je l'ai attrapé par les cheveux et tirer dessus pour que nos yeux se rencontrent. Il était clairement défoncé mais quand je lui ai répéter ma question il m'a répondu.

- Lâches le ! Il a pas besoins d'une rabats joie comme toi. Sale arabe retourne dans ton pays. Va te faire enculer sale pute de terrorise.

À l'intérieur de moi, il n'y avais plus que de la colère. Je brûlait d'envie de lui cracher dessus, de lui arracher les cheveux que je tenait et de lui briser quelques dents. Alors que des larmes me picotaient les yeux, larmes survenues à cause des efforts surhumains que je déployais à garder mon calme, les dents serré, je lui ai répéter ma question tout en tirant un peu plus sur ses cheveux.

- OÙ EST ALEX !? grognais-je

- Dans... dans la chambre.... me répondit-il dans un gémissement de douleur.

Satisfaite, Mais pas calmée pour autant, je me suis relevée en le relâchant. Puis je me suis dirigée d'un pas assuré vers cette fameuse chambre en bousculant tous ceux qui se dressaient sur mon passage.

Après avoir retourner toutes les chambres de la maison, j'ai trouver Alex dans la troisième chambre d'ami, et il ne s'attendait décidément pas à me voir...

Avant d'entrer, je pris un Moment pour me calmer. Enfin, après avoir pris quelques inspirations, j'ai ouvert la porte avec un grand sourire. Il ne m'attendais pas mais il faillais qu'on parle et après cela, il me pardonnera sûrement !

Malheureusement je n'eue pas le temps de sortir un mot. La bouche grande ouverte, mon sourire décomposé, j'avais devant moi Alex assis à demi nu sur le lit avec une garce sur les genoux.

Retrouvant l'usage de la parole, mon éclat de voix choqué les firent se retourner dans ma direction, c'est là que je fus prise de vertige. Je devais sortir de là. Très vite.

- Alors tu l'a trouver ton Romeo !? dit une voix moqueuse derrière moi alors que je passait devant la cuisine.

Mais je ne me suis pas attardée plus que ça dans cet endroit pour identifier la personne. J'ai couru jusqu'à ma voiture, j'était en pilote automatique. Je n'arrivait à penser à rien d'autre qu'à la vision d'horreur que j'avais eue sous les yeux.

J'ai conduit dans un était second, j'avais l'impression que mon petit monde venait de s'écrouler sous mes yeux. Mon cœur me semblait battre douloureusement dans ma poitrine.


Un peu plus tard assise sur mon canapé les yeux dans le vague, les joues parsemés de larmes séchés, je réfléchissais. Bizarrement seul quelques larmes de rage avait rouler, j'était surement bien trop choqué par ce que j'avais découvert. Ma meilleure amie... Ils étaient clairement en train de... de le faire.

Maria était ma meilleure amie depuis l'école primaire. Nous avions jouer à être des Winx ensemble, des princesses et des sorcières. Au collège nous avions triché en cours de latin ensemble, nous avions été fan de K-pop ensemble et même fait des projets de voyages. On s'était même jurer que plus tard nous habiterions dans des maisons côtes à côtes. J'avais été là quand son père était parti et quand elle s'était faite larguée des tonnes de fois. Je l'ai soutenue et découragée -en vains- quand elle a voulu faire de la chirurgie parce qu'elle se trouvai moche. Elle avait été là pendant ma période yeux charbonneux atroces. Je pensait que nous étions tout l'une pour l'autre.... C'était même elle qui m'a présenté Alex...

LA PRINCESSE [Pause]Where stories live. Discover now