chapitre 4

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PDV Victor

Aaaah, ce que j'ai bien dormi! J'adore cet hôtel! Je me levai, tout joyeux, puis mis mon habit sport afin de promener ma petite Macha. Je revins aussi vite que j'étais parti, l'air vivifiant m'ayant rafraichi. Je pensai aussitôt à Yuri. J'espère qu'il va mieux; j'aurai tant aimé visiter Hasetsu! Le patin, ça peut être pour plus tard.

D'ailleurs, sa mère m'appela pour que je déjeune. Elle me posa un généreux bol de porc pané sur la table.

-Vkusna! Je suis arrivé juste à temps!

Je pris maladroitement mes baguettes pour essayer de manger. Depuis que je suis au Japon, je me nourris très lentement, puisque je ne suis pas encore habitué avec les baguettes. Cependant, ça ne devrait pas tarder.

Puisque Yuri ne se levait toujours pas, je demandai à ses parents où il était passé, mais ils ne le savaient pas plus que moi. Tiens, mais il croyait qu'on allait s'entrainer aujourd'hui. J'étais sûr qu'il serait en train de faire des centaines de pompes dans le salon ou de se gaver de porc, dépendamment de la manière dont il allait gérer son stress. Quoique... Je sais peut-être où il est partit. J'avalai rapidement mon bol de viande, mis ma veste et courut vers l'aréna afin de rejoindre mon élève.

Arrivé à la patinoire, je vis Yuri patiner sur la glace. Il semblait songeur et ne se concentrait que sur les bases. Je décidai de m'asseoir et je m'accoudai sur le bord de la bande. Je n'aimais pas le voir dans cet état mais, en même temps, il était enfin concentré sur ses mouvements et plus rien ne semblait l'inquiéter. Quand il me vit, il vira au rouge et s'arrêta net. Il n'était peut-être pas malade hier finalement; ça semble être une manie chez lui.

-Bonjour Yuri!
-Sa..salut.
-On visite Hasetsu aujourdhui!!
-Quoi? Mais on doit s'entrainer. Je croyais que...
-Non, tu me fais visiter ton petit coin de pays! Aller, vas te changer!

Il se mit droit comme un soldat devant son caporal et couru jusqu'à la porte... Bon sang, je crois qu'il est parti chez lui en oubliant ses affaires. Il faut être un brin débile pour courir avec des patins dans la rue. Je prie son sac et ramassai ses choses, puis me dirigeai vers l'auberge.

Il sortit en trombe de la maison et j'aggripai son poignet pour l'amener me faire visiter son petit coin de pays.

-Vi..victor!! Je n'ai vraiment rien à te faire visiter!
-Et ce château? Hein?

J'aperçus, à cet instant même, une sorte de château imposant, avec de multiples toits verts, recourbés vers le ciel.

-C'est le château d'Hasetsu! À l'intérieur, c'était l'antre des ninja.
-ROOHH DES NINJAS!!!

J'adore les ninjas!! J'interceptai un passant pour qu'il prenne une photo de moi devant le somptueux bâtiment. Peace!

Je montrai la photo à Yuri et nous étions fort satisfaits. Finalement, je me lançai dans un shooting photo et mis le fruit du travail de l'étranger sur les réseaux sociaux.

Yuri décida de m'emmener à un endroit qu'il appréciait beaucoup. Nous étions sur le bord de l'eau, les pieds dans le sable chaud, la brise faisant virevolter nos cheveux. Le jeune homme s'allongea, le bout de ses orteils trempant dans l'eau. Il ferma lentement les yeux et sembla s'apaiser; jamais je ne l'avais vu aussi serein.

C'est étrange de penser ça, mais je me suis aussitôt dit que ça lui allait bien, cet expression de plénitude. Rien ne semblait pouvoir l'atteindre; cela le rendait presque sensuel. Je m'affalai à ses côtés, pour mettre mes pieds aussi dans l'eau salée. J'aurais pu rester étendu ainsi toute la journée. Les rayons de soleil nous caressait doucement la peau et les mouettes nous chantaient la berceuse.

Je me tournai vers lui; il ne s'en aperçut pas. J'avais envie de passer mes doigts dans ses cheveux, de les caresser... Au lieu de cela, je lui donna une grosse claque dans la figure. Il sursauta et se frotta la joue, tout hébété. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire de lui. Hahahaha, j'adore ses expressions!

-Victor?!
-Meuh voyons, c'est pour rigoler!
-M-Mais?!

Je me précipitai vers les vagues et je lui balançai une grosse vague d'eau salée puis, après avoir semblé complètement dépassé, il se mit à m'arroser. Nous courions comme 2 enfants et riions que je n'avais pas ri depuis longtemps. Pas que je ne m'amuse jamais, mais rien ne se compare à ce qu'il me fait ressentir. C'est là que je me suis dit que, peu importe ce qui allait se passer, j'allais le mener jusqu'à la victoire. Finalement, j'avais bien fait de le prendre sous mon aile.

Chalut les petits sushis ca fait un bail! Avec les examens finaux, mes problèmes de santé et tout, j'ai finalement réussi à vous livrer ce petit chapitre! Passez un bel été 🐼🍭💚☺️

My ErosWhere stories live. Discover now