Chapitre 25

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Voilà j'ai 17 ans. 17 ans que je suis née et que j'ai commencé à pourrir la vie de mon père selon lui.

Je n'ai pas encore ouvert les yeux que mon cerveau démarre déjà à mille à l'heure. Prendre une année ne change absolument rien.

Je met mon bras droit derrière la tête pour m'appuyer toujours les paupières closes.

Je grimace en grognant bruyamment. Les muscles de mon  corps endolorie et couvert de bleus me fais serrer les dents. Même si j'ai largement pris le dessus sur Emmy qui était sous le choc que je puisse me défendre, elle m'a tout de même infligé des coups plus que puissant.

J'ai l'impression d'être un monstre quand mes lèvre se redresse malgré moi dans un petit sourire entendue.

Je repense aux hurlements qu'elle a poussé quand je lui ai arraché la moitié des cheveux ou de j'ai visé juste pour lui envoyer mon poing dans la figure. 

C'était la première fois que je me battais et je n'en revient toujours pas.

Mais malgré ça, c'est elle qui reste aux commandes ce qui me donne juste envie de vomir.

Mon comportement pourrait avoir de grave répercussions sur Evan. Encore une fois, je n'ai pas réfléchie. J'ai foncé tête baissé en me moquant des conséquences que cela engendrerait.

J'ai été vraiment stupide. Si Evan souffre encore plus à cause de moi, je ne me le pardonnerais pas.

Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai eu la brillante idée d'embrasser Isaac.

Même si je me contentais d'obéir à Emmy, j'aurais tout de même pue choisir quelqu'un d'autre que un des ses meilleur pote.

Grace à moi, Isaac c'est fait massacrer, c'est le cas de le dire.

Se sentir plus coupable tu meurs...

Je me sens étrangement creuse en ouvrant les yeux. Personne dans la pièce.

Evan me manque. J'aimerais qu'il soit allongé à côté de moi. Rien de plus. C'est tout ce que je demande.

J'aimerais le regarder, passer mes doigts sur sa barbe de trois jours et embrasser chaque centimètres de ses lèvres.

Malgré ça, je n'accepte pas ses paroles de la veille.

Pourtant je comprend sa colère et son incompréhension fasse à mon comportement mais je n'arrive pas à chasser la brûlure dans ma poitrine après ses mots qu'il m'a envoyé dans le seul but de me faire mal.

J'ai vue qu'il avait envie de me détruire, de me faire mal, de m'écraser et m'anéantir.

J'ai reconnue cette lueur dans ses yeux sombres orageux, la même que j'ai vue la première fois que nous nous sommes rencontrés.

Et pour couronner le tout, je mange avec mon père ce soir.

Il m'a envoyé un message en me donnant son adresse et en m'expliquant de passer avant à son appartement avant qu'on aille dans un petit restaurant italien du coin.

Je ne sais pas à quoi je m'attend, mais j'espère que cette soirée va raviver des liens ou n'importe quoi entre nous.

Je me suis promis de lui interdire de boire ce soir. 

Et si je dois partir pour l'un dissuader, je le ferais.

Ça me rappelle des souvenirs de quand j'étais petite : Moi en train de cacher son verre de Wisky derrière mon dos, dans l'espoir que sans son gobelet il s'arrêterais de boire.

Des conneries! Rien, absolument rien ne peut faire arrêter mon père de boire. Pas même une famille.

Mais comment je pourrais prétendre valoir mieux que lui si je refuse de discuter et de mettre les points sur les I ?

Bad ?  Et alors !Donde viven las historias. Descúbrelo ahora