Approche Toi mon Ange..

Chapitre 19 ➖

•Jahed:

Je ne la quitte pas du regard, ses formes, ses courbes et sa gueule d'ange.
Comment peut elle être si belle sans s'en apercevoir ?

-On y va Janette ?

Petite mais ne manque pas de crans, je veux la garder contre moi tout le temps.

- Tu ne tien vraiment pas à ta vie hein !? Dis-je en fermant sa porte côté passager.
Elle fronce les sourcils puis roule des yeux, maudite femme.

- Chut esclave et conduis moi à la maison dit-elle en mimant le chut avec son doigt.

Pourquoi ne pas en finir avec elle une bonne fois pour toute.

Derrière mon volant, je fais ronronner le moteur de mon bijou.

Pourquoi pas m'amuser un peux !!

Vue du coin de l'œil, elle est toute cramponner à son siège, comme si sa vie en dépendais... Je ne fais pas dans la délicatesse alors j'enchaîne mes vitesses et je dépasse les ferailles qui nous encadre.

-Tu fais moin la maligne ma petite keyra ( keyra=rebelle)

- n...no.....non ..... je.. vais bien.
Digne des babilles d'enfants, elle me régale.

Ses phalanges sont devenue blanche, empêchant au sang d'irriguer dans ses vaisseaux musculaire ainsi que sa mine déconfite.

Je laisse mon pied appuyer encore plus sur l'accélérateur, se fut la goute d'eau qui déborde ou devrais-je dire la bombe qui explose.

-NONNNNNNN JE T'EN SUPPLIE, RALENTIS, JE NE ME MOQUERAIT PLUS JAMAIS FE TOOOOOOI.

-Hum pas convaincant, là tu vois je ne suis même pas arriver à la vitesse maximal et...

- TOUT SE QUE TU VEUX, JE FERAIS TOUT SE QUE TU VEUX !!

Je ralentis en dégradant mes vitesses et je la vois souffler de soulagement, la tête baisser, les cheveux qui partent dans tout les sens, elle est trop adorable avec sa bouille de trouillarde.

Elle laisse tomber son dos contre le dossier et sans ouvrir les yeux elle tourne la tête vers moi.

- Tout se que je veux ?
dis-je sur un ton malicieux.

- Tout ce que tu voudras, prononce-t-elle tout bas en reprenant sa respiration régulière.

Je tend mon bras vers son visage, lui caresse la joue de mon pousse, elle frissonne sous mon toucher et ferme les yeux, le goût du sang inonde ma gorge alors que je me mord l'intérieur de mes joues pour ne pas lui sauter dessus.

Cette diablesse n'a pas eu cher de mon âme.
Je glisse ma main sur sa nuque chaude et très douce au passage, l'attirant contre moi d'un mouvement fluide.

Un halètement échappe de ses fines lèvres et je l'a laisse se reposer contre mon torse.
Voudrais je la rassurer pour la frayeur ?

Sans doute, mais je la veux ainsi, contre moi.

Je me penche et lui murmure
"je ne voulais pas de te faire peur princesse "

Elle se calme et se place confortablement contre moi.
Je démarre pour la deuxième fois, mais cette fois ci, Léna avachi contre mon flanc.
Le trajet se fais en silence, un silence apaisant, avec la radio qui passe du bon son.

-Mais ce n'est pas chez moi ça !! réclame t-elle.
- Ouais, on va manger un truc d'abord j'ai les crocs.
-Je n'en doute pas, ta besoin de carburant Apollon .
-Ah parce que maintenant sa me donne des petits noms ?

Dis je pour le plaisir de voir le rouge teinter ses joues et se fut un plaisir comme d'habitude.

J'arrive dans un dîner, je suis un client régulier, sa déco est unique, tout en pierre et d'aquarium, je ne parle pas des petits poissons rouge ! C'est des monstres ses bêtes.
J'adore ce resto bien qu'il soit dans un coin perdu, c'est ma petite trouvaille, les propriétaires sont un couple italien amoureux que j'admire beaucoup au passage.

Je me dirige vers une table au fond calme, les lumières tamiser, cela a tout l'air d'un rendez vous galant mais se n'est pas le cas.

Elle s'installe et retire son blouson, je fais de même sans la quitter des yeux, elle bat des cils innocemment ...putain bébé me regarde pas comme sa je vais craquer .

Un raclement de gorge nous fais revenir sur la terre ferme.
Mon regard aussi noir que les ténèbres se braque sur cette intrus, mais il est bien trop occupé par celle qui me fait face, lorsqu'il détourne son regard, le mien suffit a le faire déguerpir.

- je... re... reviens... po..pour ... vos... co..ce s

-Dégage le coupai- je, se merdeux va me pourri la soirée.

Ma belle me foudroie du regard estomaquée.

- Bain quoi ? t'aurais voulu l'entendre bégayer ?

- Non ! mais tu aurais pu être plus gentil.

Moi gentil ? elle rêve trop la petite.

-Je ne fais pas dans la douceur ni la gentillesse léna, tu devrais le savoir.

Elle m'observe longuement en silence puis finis par soupirer, en plongeant le nez dans sa carte.

L'atmosphère est devenue froide et pesante, je suis un vrai connard.
Obliger elle me déteste maintenant et dire que c'est a cause de se demeurer.

Je rode comme un fauve dans sa cage, je bouillonne, elle m'ignore et ne me prête plus attention, se qui rend mes nerfs à bout.