Chapitre 4

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Les garçons s'étaient réveillés un peu plus tôt que d'habitude, impatients de commencer la journée. Ils se dirigèrent dans le dortoir des troisièmes années sans frapper. Ils marchèrent sur la pointe des pieds pour éviter de faire du bruit. Ils tirèrent soigneusement les rideaux de chaque lits, se retenant de rire quand ils trouvèrent un des garçons de Gryffondor, recroquevillé avec un ours en peluche contre lui et bavant abondamment sur son oreiller. Alors qu'ils arrivèrent au lit voulu, George trébucha causant un énorme bruit et un gémissement de douleur retentit dans la pièce.

-    Et ben George, murmura Fred. Où est passés le fait d'être aussi silencieux qu'un Ninjas ?

Lee rigola pendant que George leurs grimaça.

-    Taisez-vous tous les deux ! Dit-il d'une petite voix.

George se leva puis tapa à nouveau les livres d'herbologie qu'il venait d'enjamber et eut un nouveau gémissement de douleur.

-    Je ne pensais pas que des livres faisaient aussi mal, dit Lee en secouant la tête, amusé.

George afficha un air renfrogné sur le visage, se dirigea vers le lit puis fit signe aux deux autres. Ils tirèrent lentement le rideau puis se sourirent. Fred leva trois doigts, puis fit le compte à rebours. Lorsque le dernier doigt tomba, ils se jetèrent sur Harry, le bousculant pour le réveiller.

-    Qu'est ce que..., grogna Harry en poussant le corps sur lui. Lefer vous, charife flu a refirer.
-    Oh Harry, tu nous a coupés dans notre amusement, dit George.

Ils s'éloignèrent de lui et s'assirent aux pied du lit, attendant impatiemment qu'Harry cherche ses lunettes et les glisse sur son visage.

-    Il est 7 heures du matin ! Cela ne pouvait pas attendre ? Demanda Harry au trio, renfrogné.
-    Et bien, on aurait pu, dit Fred.
-    Mais c'est moins amusant, sourit George.
-    Nous devons avoir une conversation privée et vu que tout le monde est endormi, dit Lee en appuyant ses coudes sur ses genoux.

Harry se moqua et cligna des yeux.

-    Dans ce cas, commencez.
-    Pourquoi Granger nous évite-t-elle ? Demanda Fred.

Harry cligna plusieurs fois des yeux.

-    Elle a seulement mentionnée la leçon sur l'Epouvantard, renchérie George.
-    Et bien, je ne penses pas que ce soit à moi de vous le dire, déclara le survivant en s'appuyant sur ses mains.
-    Allez Potter ! Il n'y a pas de mal à dire, dit Lee.
-    Oui, on veut juste savoir ce qu'elle a.
-    L'Epouvantard lui a dit des choses plutôt désagréable. Le genre de chose que les gens disent dans son dos. Des choses que les Serpentards vont lui dire quand ils veulent cruels. Elle a vraiment été secoué à ce sujet, dit Harry en passant une main dans ses cheveux. Il lui a dit qu'elle était laide et ennuyeuse, que c'était une miss-je-sais-tout. Je pense qu'elle était surtout gênée. Tout le monde avait plutôt des épouvantards basique par rapport à elle.
-    Mais elle n'est pas laide ! Protesta Fred.

Il ferma rapidement sa bouche quand il vit le regard bizarre que lui lançait Harry.

-    Maintenant nous comprenons mieux, mais comment peut-elle croire qu'une des ses choses sont vraies ? Demanda George en essayant de rester sérieux et de résister à taquiner son frère.
-    Il y a des tas de raisons pour lesquelles elle y croit. Elle a grandi en entendant ces choses tous les jours de petites filles jalouses. De sangs-purs qui ne peuvent pas accepter la différence. Des enseignants qui ne supportent pas qu'elle soit plus intelligent que la plupart d'entre eux. Des personnes qui ne peuvent pas accepter le fait qu'elle ait raison et qu'eux ils ont tort. Combien de fois nous l'avons vu pleurer en train de pleurer quand elle était en première année George ? Combien de fois nous avions du faire une farce ou dire une blague stupide juste pour la faire rire ? S'il n'y avait pas eu ce troll, elle ne se serait jamais fait d'amis de son âge, dit Lee d'une voix calme et sévère.

Hermione's Fear Where stories live. Discover now