Bad ? Et alors !

Chapitre 18

Ma curiosité maladive prend le dessus sans que je puisse faire un retour en arrière.

- Comment ça ?

- Je ne sais pas, je vois bien qu'il n'y a aucun amour n'y complicité entre eux. Alors que toi j'ai l'impression que tu éveilles quelque chose en lui...

Je commence à paniquer. Elle à remarqué quelque chose entre lui et moi...

- Ne dis pas des choses comme ça Kriss, tu as trop bue.

Elle tombe dans mes bras en pleurant comme une dingue. Il faut que je vois mon père...

Je caresse les cheveux de ce petit bout de femme en miette. Je la regarde et essuie ses larmes de mon pouce.

Ne pas avoir envie de pleurer quand on apprend que l'une des personnes qui est censé vous aimer le plus au monde laisse passer son job avant vous c'est normale ?

Le plus désolant dans toute cette histoire c'est qu'un sourire mauvais me gagne. Pourquoi je ne suis pas surprise ?

Je me relève pour aller chercher un verre d'eau à ma belle mère.

En revenant je pose le gobelet à côté de la bouteille de wisky que je prend fermement en main.

Je l'ouvre et boit directement au goulot pendant que Kriss rit. C'est bon d'entendre ça.

Le liquide chaud et parfaitement immonde glisse sur ma langue est me brûle. Les organes en feu, je suis prête à partir.

- Ou est t-il ?

- Au Malibu.

C'est le bar ou Evan m'avait embrassé pour la deuxième fois il me semble.

- Je peux emprunter ta voiture ?

- Bien sûre mais sois prudente.

Je lui souris pour essayer de la rassurer en serrant les poings le plus fort possible. Je n'ai absolument pas l'intention d'être prudente.

Là toute suite, je me trouverai bien un meuble dans lequel exploser mes genoux qui on presque finit de cicatriser.

Je passe la porte d'entré mais avant de la refermer violemment une petite voix articule difficilement mon nom.

Je me retourne pour voir Noé assis dans les escaliers, la peur au visage serrant son petit lapin bleu.

Je ne sais comment mais j'arrive a passer au dessus de ma rage grandissante pour m'approcher de Noé terrifié. Je me revoie encore une fois petite fille me cachant pour écouter mon père insulter ma mère est surtout m'assurer qu'il ne la frappait pas. Comme si j'avais put faire quelque chose!

Je pose ma main sur sa petite joue glacé avant de le prendre dans mes bras.

- Pourquoi maman elle pleure ?

Sa petite voix faible m'oblige presque comme un automatisme à resserrer mon emprise autour de ses minuscules épaules.

- Ce n'est rien trésor.

Ma voix essaye de se faire convaincante mais échoue lamentablement.

Je le porte jusqu'à ma chambre pour le poser sur mon lit.

Doby nous rejoint est se colle en boule contre ce petit être que j'aime tant.

J'allume mon ordinateur et lance Hercule qui doit certainement plaire à tout les petits garçons.

- Tu en a de la chance! T'endormir devant un dessin animé dans un lit de grand et avec Doby en plus!

Le chiot lui lèche le visage se qui réchauffe mon cœur à l'écoute de la plus belle des mélodies : un rire insouciant d'enfant.