DEHORS [projet inachevé]

Chapitre 3 : L'inconnu

   Je me réveillai brutalement au petit matin quand un bruit aigu et violent se fit entendre. Je m'examinais et m'étonnais de ne pas me retrouver toute mouillée par la rosée du matin. Mais non, mes vêtements étaient parfaitement secs malgré qu'une tâche noire se soit ajoutée sans prévenir. L'odeur désagréable était toujours palpable et je me relevais avec difficulté.

   Soudain, je fus prise d'une secousse et retombai. Je ne m'en étais pas rendu compte mais il faisait froid, même très froid. Mon nez et mes doigts se mirent à rougir pendant que de la buée gelée s'extirpa de mes poumons glacés. Je remarquai tout à coup qu'autour de moi, dans le recoin sordide où j'étais tombée, du givre tapissait les murs et la surface bizarre qui constituait le sol.  Mais où étais-je ? Tandis que chez moi, se déroulait la belle saison et les fêtes estivales battaient leur plein (durant les trêves), ici il gelait ferme et c'était la saison froide. On se serait crus dans les Monts de Fer chez les Elfes de la Montagne. 

   Je me redressai et tentai de me réchauffer vainement. Puis, pas par pas, je m'avançai, jusqu'à sortir de mon recoin infecte pour voire éclater sur moi la lueur réchauffante de l'aube claire. Je m'avançai encore et là, survinrent mille petits bruits qui ne trompaient pas. J'étais dans une ville qui s'éveillait. Une ville étrange certes, avec d'énormes blocs qui s'élançaient jusqu'à toucher le ciel. Je vis tout à coup des gens pousser une paroi d'une matière translucide en papotant et qui continuèrent leur chemin dans la rue sans même me prêter attention. Ils ne m'avaient même pas saluée. Ces gens n'avaient-ils donc pas reçu d'éducation ? Ou, dans ce pays, la coutume était-elle de ne pas dire "bonjour" ? Honnêtement, je n'en savais rien et ce n'était pas la question qu'il fallait que je me pose à ce moment là. 

     Car j'avais des problèmes hautement plus importants à régler. A commencer par comprendre ce que je faisais dans cette espèce de ville étrange et grisâtre atrocement agencée, où de minuscules montagnes rectangulaires s'élevaient impossiblement haut. J'étais en plein milieu d'une allée de blocs gigantesques. Pourtant, malgré ses différences, le ciel pâle ressemblait en tout point à celui que j'avais toujours connu, se poursuivant inlassablement jusqu'à se perdre dans  la brume. Je m'aperçus alors que de la neige craquante s'était logée dans les recoins de la rue. On était effectivement à la saison froide. Quel drôle de monde !

   Soudain, déboula sur moi une machine infernale d'un jaune criard qui ne pouvait s'arrêter à pareille allure. Elle hurla en me voyant et tétanisée, je ne sus que faire et restai plantée au milieu du chemin. Elle me heurta, puis ce fut le noir.

Encore.

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Déjà le chapitre 3 !

Cette partie est très courte, nous en sommes conscients.

Mais bientôt la suite déboulera !