Parce qu'il n'y est plus et qu'il me manque
Ca hurle, là...
En moi...
Où ta main s'est posée...
Il y a le vide,
Le rien qu'il a laissé...
J'aurai peut-être bien voulu, moi, voir la couleur de votre ciel... Sentir battre mon cœur à tout rompre dans ma poitrine...
J'aurai voulu savoir... Ce que c'était de ressentir... Ce que c'était la vie...
Vivre... Vivre...
Respirer... Avoir le souffle coupé d'amour...
Rire... Avoir des larmes au bord des yeux...
Dites-moi, c'est vrai que parfois, on a des papillons dans le ventre ? Et que ça crie, là, à l'intérieur ?
Que l'espoir c'est éphémère... Comme je l'ai été ...?
Ce n'est pas l'éphémère qui gouverne ce monde...
Juste le regard de ceux qui se disent des grands...
Ceux qui disent le vrai... Ceux qui font bien tout le temps...
Peut-être qu'on aurait pu faire comme si...
Peut-être qu'on aurait pu et dire que ce n'était pas l'été...
Peut-être qu'on aurait pu et il n'aurait pas été...
Pourtant on l'a fait... On se l'est même ressassé...
On savait ce qu'on voulait ignorer
Qu'importe la morale, la norme des bien élevés
On voulait autre chose... Une vie que l'on vit comme une glace renversée...
Oui, on voulait tout... tout de suite, et pas dans des années
On voulait... Peut-être qu'on s'est trompé...
C'était cent ans après ou peut-être avant...
On avait le cœur au bout des doigts
Et surtout toi...
A me dessiner des fleurs sur la peau
C'est lui qui a poussé
Comme les racines qui débordent
Et qu'on voudrait couper...
Un rosier mal fleuri... peut-être mal planté...
Mais il était en vie... avant qu'ils nous l'aient incendié...
Arraché à ras de mon ventre
Comme une mauvaise herbe d'été
C'est qui "ils" ?
C'est eux...
Pas nous
Enfin... c'est toujours un peu ce que l'on est tenté de faire
De dire
Se dire que
Que c'est les autres qui nous y ont poussés
Ça fait moins mal
Que de se confronter à notre humanité
C'était nous, tu vois, c'était notre sang et notre amour...
C'était la sueur de nos corps l'un contre l'autre
Et l'aube de ma jouissance
Evanoui comme un vague cauchemar, je vous souviens de tout...
J'étais plus qu'une fleur et moins qu'un fruit... J'aurais voulu tomber sur votre chemin... Que vous me ramassiez...
Vous m'avez juste écrasé... Une vulgaire fleur sauvage sous vos pieds...
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La Fille du Rien
PoetryRecueil de poèmes... Pourquoi la "Fille du Rien" ? Elle est un ange parmi les siens Foutue de rose sur les seins La petite Fille de l'Ange Elle vous embrasse un matin D'un sourire tout enfantin La petite Fille de l'Ange...
Déni d'été (ft Lynatique)
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