Chapitre 9 : Explications

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ll ouvrit les yeux et soupira de bien-être. Il était tellement bien dans son lit, bien au chaud et surtout près de son... son... Il chercha de sa main la jeune femme mais il ne sentit que des draps froids. Son amour ? Où était-elle  ?? Ne me dites pas que... Il se leva brusquement de son lit et dévala les escaliers qui grincèrent sous le poids du pirate et partit à la rencontre de son père. " Grrgh jamais là quand il faut..."

Il le trouva enfin affalé sur un fauteuil à fumer une pipe et en observant la mer qui se voyait à la fenêtre. Il s'élança sur lui et attrapa le col de sa chemise.

"- Ne me dis pas que tu l'as dénoncée !!??, hurla le fils à son père.

- Mais de quoi tu parles ?, lui répondit calmement l'homme.

- ANGELICA! Où est-elle !?

- Je ne l'ai pas touchée ton Angelica. Pauvre fou amoureux..., ajouta en marmonnant le vieux capitaine. Je l'ai vue partir seule dans la nuit, je me suis dit que si elle voulait partir, c'était son choix.

Jack sortit son pistolet mais se retint de tirer sur son propre père. Comment avait-il put laisser Angelica partir ? Il pesta sur celle-ci, il irait la chercher et cette fois il exigerait des explications. Qu'elle le veuille ou non.
Il remonta en haut pour revenir ensuite avec ses effets personnels et sortit de la maison.

Après être monté sur le toit de plusieurs calèches, il s'arrêta enfin et descendit, entra dans une ruelle sombre et s'avança jusqu'au bout et il vit ensuite l'auberge qu'il cherchait. Entrant à l'intérieur, il fit virvoleter son regard jusqu'à trouver ce qu'il cherchait : Gibbs et une bouteille de rhum.

Il se dirigea vers lui et s'assit, les pieds sur la table. Il prit la bouteille qui se trouvait devant lui et en versa un le contenu sur la tête du second qui dormait. Celui-ci se réveilla en sursaut, prêt à lancer une malédiction à la personne qui avait oser le réveiller et vit enfin son capitaine qui souriait.

"- Aah Jack. Comment va votre vie ?

- Plutôt mal mon cher Gibbs. Tu vas encore devoir me rendre un service.

- Ah. Allez-y je vous écoute cap'tain.

- Rends-toi discrètement devant le palais et fais le tour du bâtiment. Je veux savoir combien il y a de gardes en tout, de portes, de fenêtres... Bref tout ! Savy ?

- Hum très bien cap'tain, mais puis-je vous demander pourquoi ?

- Disons que j'ai encore des... Frémissements.

- Aaaah une femme.

Il marmonna quelque chose à propos des femmes d'une voix inaudible.

Ils se serrent la main et se séparèrent comme si ils ne s'étaient jamais adressé la parole. Retournant dehors, Jack marcha, marcha tout en pensant à son amour Angelica. Si il n'avait pas eu si peur d'avouer ses "frémissements" à la brunette peut-être qu'elle serait encore là. Peut-être que même elle aurait abandonné l'idée du trésor du palais. Mais la peur qu'elle le rejette et qu'elle lui rit au nez était affreuse.

Il marcha encore jusqu'à être devant une auberge plutôt sombre, il y entra doucement... C'était bourré de soldats rouges et blancs. " Putain je suis dans la merde jusqu'au cou ". Trop tard le propriétaire de l'auberge l'avait déjà remarqué... Celui-ci s'approcha vers lui avec un sourire qu'il devait réserver à tous ses clients, il abaissa rapidement son tricorne et regarda ailleurs comme si il ne l'avait pas vu. Pourtant le vieux propriétaire l'interpella :

"- Vous désirez monsieur...?"

Tous le monde s'arrêtèrent de parler et fixèrent le nouvel arrivant.

- Smith. Will Smith. Une chambre, dit-il en prenant une grosse voix et en parlant le moins possible.

- Très bien monsieur. Si monsieur veut bien me suivre ?

Il suivit le vieil homme en évitant les regards posés sur lui. Quand ils disparurent derrière une porte, ils reprirent tous leurs conversations.

Enfin dans sa chambre, il enleva sa veste de cuir qui lui tenait trop chaud et resta en chemise et garda son épée sur lui. On ne sait jamais si ça peut dégénérer... Il s'affala sur le lit et ferma les yeux.

2h plus tard, des bruits de pas le réveillèrent en sursaut, il prit son épée brusquement. Il s'avança vers la porte et tendit l'oreille.

"-...va nous le payer...

-.......cette garce....."

Quelque chose clochait ici. Il fronça les sourcils. Il tendit encore une fois l'oreille.
Porte qui claque. Hurlements.

MAINTENANT.

Il ouvrit la porte en grand et ouvrit la deuxième en face en un grand coup de pied. Cette fois il en était sûr. C'était elle. La scène qui se déroulait devant lui le figea d'horreur. Un soldat qui avait déchiré le chemisier de la pauvre femme, qui elle hurlait coincée contre le mur et les autres qui la touchait et riait de son désespoir. Une immense colère, une fureur tellement grande l'envahit que les yeux de Jack s'assombrirent. Il retira son pistolet de sa ceinture et tira sur le soldat, qui coinçait la femme, dans le dos. Celui-ci tomba à terre immédiatement, les deux autres soldats le regardèrent avec un sourire cruel. Ils abandonnèrent la femme à terre, celle-ci s'était évanouie avant que Jack ne tire. Les hommes vêtues de rouges et de blancs sortirent leurs épées, certes inutiles face à un pistolet et pas n'importe quel pistolet... C'était le pistolet d'un Sparrow, mais les deux n'ayant pas une grande intelligence s'avancèrent bêtement devant la mort. Le pirate tua le plus gros en visant la gorge mais l'autre dégaina son pistolet et tira sur son mollet. Il grimaça de douleur mais le tua lui aussi assez rapidement.

Enfin seuls. Il marcha comme il le pouvait vers la porte pour ensuite la fermer. Il usa de ses dernières forces pour balancer les soldats par la fenêtre et mit son pauvre ange sur le lit où il s'allongea lui aussi. Il vit qu'elle avait des contusions partout sur son corps.

À bout de force, il sombra en soufflant un seul et dernier mot " Pourquoi..."

-PrettyHistory-

Pirates des Caraïbes : Un doux trésorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant