Chapitre 1 : Une bonne nouvelle.

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Etant donné que je passe les journées en perm (mauvais emploi du temps) j'ai aussi pu avancer sur cette mini fic. Je vous laisse avec la suite, bonne lecture !

- Clyde ? Demanda t-elle, tendue.
- Que me vaut ce plaisir ma belle Emily ?
- Je ne plaisante pas Clyde ! Rala t-elle, impatiente de savoir si elle allait pouvoir reprendre une vie normale.
- Moi non plus. Lui dit-il, sérieusement.
- Ça veut bien dire que... Commença t-elle.
- Emily, depuis le temps, tu devrais savoir que je ne rigole pas quand je parle de ces choses là, encore moins quand cela te concerne. On a arrêté les hommes de Doyle en bas de l'hôtel où tu te trouves, il y a une petite heure. Bien sur, tu vas pouvoir retourner à Londres mais je préfère attendre quelques jours. Histoire de voir si ils n'ont pas d'autres complices qui courent encore.

Emily ne savait pas quoi répondre. Elle était bien trop occupée à essayer de gérer sa joie.

- Tu es toujours la ?
- Excuse moi, c'est juste que... je n'en reviens pas... je ne pensais pas que ça allait être aussi rapide. Mais c'est une superbe nouvelle. J'ai hâte de tous vous revoir.

Elle pouvait entre Clyde sourire à l'autre bout du téléphone. Il s'apprêtait à raccrocher lorsqu'Emily cria pour l'en empêcher :

- Que me vaut ce cri ? Demanda t'il, laissant échapper un rire moqueur.
- J'aurai une requête. Enfin deux, très exactement.
- C'est à dire ? Demanda t'il.
- Est ce que... Commença t-elle, hésitante. Enfin, voilà, j'aimerai récupérer mon ancien portable, ainsi que les numéros de tous les contacts si jamais tu les as effacé.
- Juste ça ? Demanda t'il, surpris. Après 1 mois enfermée, je pensais que tu allais me demander la lune.
- J'aimerai retourner quelques temps à Quantico. Histoire de revoir mes anciens collègues. Continua t-elle, anxieuse.
- C'est impossible Emily... soupira t'il.
- Je peux au moins savoir pourquoi ? Demanda t-elle, ne pouvant contenir sa tristesse.
- Pour le moment, tu ne peux pas sortir de l'Europe. Tu as des faux papiers et qui sait si des disciples de Doyle ne se cachent pas en Amérique. Attend encore un peu.
- J'ai attendu 1 mois, je ne suis plus à ca près... soupira t-elle avant de raccrocher.

Elle se laissa retomber sur son lit. Rapidement, le sommeil s'empara d'elle. Un immense sourire était plaqué sur ses lèvres. Enfin elle pourrait être libre.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle remarqua rapidement un petit paquet sur son lit, à ses côtés. Elle s'en empara et ouvrit la petite carte qui se trouvait avec :

Douce Emily. Comme promis, voici ton ancien portable. Aucune inquiétude, je n'ai pas fouillé dedans. Tout est resté, intacte. J'ai hâte de te voir, je dois bien avoué que tu m'as manqué pendant 1 mois. Et s'il te plaît, appelle Hotch. Ça évitera que tu parles de lui dans ton sommeil. Des bisous. Easter.

Elle sentit le rouge lui monter aux joues. Ainsi il l'avait regardé dormir... Et elle parlait dans son sommeil. Hotch... Elle ressentait un pincement au coeur en prononçant son prenom dans sa tête. Elle avait mal lorsqu'elle laissait des pensées divaguer sur cet homme. Elle aimerait l'appeler, bien sur, ainsi que toute l'équipe. Mais pour leurs dire quoi ? Lorsqu'elle se leva, elle remarqua un deuxième paquet, sur le fauteuil dans le coin de sa chambre. Elle s'en approcha et effleura le papier. Sans plus attendre, elle l'attrapa et le deballa. A nouveau, une petite carte, avec la même calligraphie qu'elle connaissait si bien :

Ça, s'est pour avoir été si docile et si patiente durant ce dernier mois. Pour avoir su rester calme dans toutes les situations. Avec toute mon amitié. Easter.

Lorsque ses yeux lachèrent la carte, elle se rendit compte qu'elle tenait un ordinateur portable entre les mains. Elle se dirigea vers son lit, s'y assit et alluma le précieux cadeau. Elle leva les yeux au ciel. Il est vraiment fou, pensa t-elle. Soudain, une idée prit naissance en la jeune femme.
Elle se créa sa session, ainsi que tout le nécessaire puis elle se connecta à son compte de la BAU. Elle regarda l'heure. Elle espérait que le décalage horaire ne serrait pas trop important et qu'ils ne seraient pas sur une affaire.
Au bout de plusieurs minutes à tenter de comprendre, elle réussit enfin à lancer une visio-conférence avec la BAU. Elle attendit plusieurs minutes devant l'écran, jusqu'à voir le visage ahuri de Garcia. Cette dernière disparu de la pièce, en larmes et en criant.
Emily laissa échapper un doux rire. Au bout de plusieurs minutes à patienter, toute l'équipe etait revenu dans le bureau de Garcia. Elle ne pu s'empêcher de laisser échapper une larme de joie. Sa famille, elle était la.

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Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."

RetrouvaillesWhere stories live. Discover now