15.

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Ma mère entre dans ma chambre et me donne mon caftan, j'ai toujours voulu me marier avec une robe de mariée à la mairie et tout comme dans les films mdrr, Nassim ce foutais de ma gueule.

Vraiment cette journée c'est l'angoisse pour moi, j'ai tellement pas envie de faire ça vraiment mon cœur bat j'ai une grosse boule au ventre c'est horrible.
Zina m'avait bouclé les cheveux et Sakina me maquiller, elle a du recommencer pleins de fois mon teint.. je faisais que pleurer la pauvre. Zina pensait que je pleurer de joie mais si elle seulement elle savait.

ZINA- C'est bon, t'es prête putain, t'es trop belle!
SAKINA- Mash'Allah.
- Merci les filles.
SAKINA- Aller, on y va.

Elle me fait un sourire assez triste.

- Arrête, je peut plus pleurer
ZINA- Commencez pas à faire les pedette là et venez

On part au salon il y avait un homme assez âgé, il avait la même tête que Nabil sa doit être son père. Il y avait une femme aussi, sans doute sa femme (il c'est remarier après la mort de sa 1er femme). Et je vois également l'imam et lui, ce connard, mon futur mari. Il portait un Quamis blanc.

Sa mère- Inaya MashaAllah tu es magnifique
- Merci c'est gentil vous aussi
Sa mère- Tu va bien benthi?
- Oui et vous?
Sa mère- Al hamdûlillah appelle moi Khelti . Smeh je me suis pas présenter, moi c'est Soraya et lui Imraan, mon mari.
Imraan- Salam Aleykûm.
- Aleykûm salam.
Imraan- Tu dit pas bonjour, toi?
Nabil- Salam Aleykûm.
- Aleykûm salam.






Sa y ai c'est désormais mon mari au yeux d'Allah, jamais j'aurai cru me mariée avec un homme que j'aime pas, jamais j'aurais cru qu'il pourrait m'arriver un truc pareil.

ZINA- Mignon le beau frère je valide, comment vous, vous êtes rencontrées ?

J'ai dix secondes pour m'inventer une vie.

- Depuis le collège.
ZINA- Mais t'étais pas avec Nassim j'sais pas quoi là?
- Non sa date lui.
ZINA- Ah.
- Demain c'est ta rentré, non?
ZINA- Ouais, j'ai le démon.
- Demain c'est mon anniversaire aussi
ZINA- Azy t'es une petite t'aurais dix neuf ans wech.
- Ta gueule ta seize piges
ZINA- Et alors?
- Ta gueule.

La porte s'ouvre.

MA MÈRE- Inaya, demain tu doit aller chez ton mari ta pas oublier hein ?
- Je dors pas là-bas hein
MA MÈRE- C'est comme tu veut mais d'ici une semaines tu doit partir chérie.
ZINA- Vas-y maman arrête de la virer euh
MA MÈRE- Mais tu veut quoi toi d'ailleurs sors je dois parler avec ta sœur.

Elle souffle et part ma mère vient s'asseoir à mes côté.

MA MÈRE- Tu sait que tu doit pas rester plus d'une semaine?
- Je sais mais j'ai pas envie de partir.
MA MÈRE- Je sais, mais t'es obligé c'est ton mari désormais, donc voilà.
- Samedi je partirai.
MA MÈRE- Ok.

Elle me fixe quelques secondes.

- Qu'est-ce qui a?
MA MÈRE- Rien t'es sur que ça va Ina?
- Mais oui maman je suis juste stressé.
MA MÈRE- Mais ça va pas aller t'inquiète pas c'est le début c'est normal, ça va me faire bizarre de.. de plus voir ta tête là.

Je la prend dans mes bras, elle va me manquer j'ai tellement pas envie de partir et de la laisser vraiment je suis pas prête.

- Tu va pas pleurer?
Ma mère- Non t'inquiète .. je vais faire à mangé pour ton père, j'arrive.
- D'accord je t'aime.

Elle me fait un bisous et part, Dieu seul sait à quel point j'ai envie de leur dire la vérité, vraiment j'ai envie que sa s'arrête.
















Mon père- Je te donne la main de ma fille, fait pas n'importe quoi parce-que tu va le regretter toute ta vie d'avoir été née.

Jessym et Zina rigolent, je rigole pas parce-que il est sérieux mon père...

Nabil- Non vous inquiétez pas je prendrai soin de votre fille.
Mon père- Ouais y'a intérêt, vient toi.

On s'écarte des autres.

Mon père- Si il te fait un truc de travers dit le moi! w'Allah je rigole pas Inaya sinon c'est toi que je vais niqué.

Même à son âge il parle comme une racaille! C'est un cas mon père (rire.)

- Oui, t'inquiète!
Mon père- J'ai pas voulu accepter au début parce que pour moi t'es beaucoup trop jeune et je le connais pas ce garçon, mais sa ma l'air d'être un homme bien et je sais que tu es une fille intelligente qui sait faire les bons choix, c'est pour sa que je te laisse partir. Je te fais confiance.
- Oui papa je sais.
Mon père- Oublie pas qu'on a était les premiers à t'aimer avec ta mère, tu nous oublie pas, ok? Je t'aime

C'était la phrase qu'il fallait vraiment pas me dire, mais vraiment j'ai pleuré dans ces bras comme gros bébé qui veut le seins de sa maman, c'était trop.

- Moi aussi je t'aime jamais je vous oublierai.
Mon père- Pleure pas t'es un soldat comme ton daron sois pas comme ta maman, elle pleure tout le temps.

Il me fait trop rire, vraiment j'ai le meilleur papa au monde je donnerai tout pour lui ❤️

- Laisse maman tranquille.
Mon père- Vas-y va rejoindre ton mari.
- Demain je viens hein!
Mon père- (rire) quand tu veut, c'est chez toi encore hein! Et toujours.
- Oui bisous je t'aime de tout mon cœur.

Il me fait un gros bisous.







Me voici dans mon nouveau "chez moi" putain vraiment je me demande qu'est-ce que je fou ici avec lui au lieu d'être chez moi auprès de ma famille. Je suis dégoûté.

Nabil- Tu dors dans la petite chambre et moi la grande.

Je le regarde en mode t'es qui ? Qu'il me parle même pas enfaite. Tant que je ne dors pas avec lui rien à foutre de ou je dors.

« Le mektoub ne s'écrit pas au crayon à papier mais au marqueur indélébile » 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant