Le début de la fin

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PDV Eren

Je me tenais devant le Caporal. Il avait les cheveux en bataille, les mains pleines d'encre et les yeux rougis.

«Caporal? Qu'est-ce que...

- Qu'est-ce que tu me veux gamin?»

Aïe. Son ton de voix était froid et distant. Est-ce de ma faute s'il est dans cet état?

«Je... voulais vous parlé de....

- Tu vois pas que je suis occupé. Tch.

- Je le vois bien mais...

- Retourne dans ta chambre Eren c'est bientôt le couvre feu.

- Mais je...»

Il me ferma la porte au nez. Mais quelle politesse! J'entendis le bruit du verrou et je compris aussi tôt que la conversation était close pour ce soir.

Je me décida donc de retourner dans ma chambre mais je ne trouva pas le sommeil de la nuit.


PDV Erwin

Au petit matin je me dirigea vers le bureau de Livaï. Depuis hier matin il n'a pas l'air bien... Je me demande si... non impossible. Livaï est un homme fort, ce faire rejeté par un gamin ne peut pas le mettre dans cet état... Si?

Je toqua. Rien. Je toqua une deuxième fois mais plus fort. Toujours rien. Je frappai la porte tellement fort qu'elle vibra sous les coups. J'entendis le déclic du verrou et la porte s'ouvrit enfin. Livaï se tenait devant moi. Il était mal: les yeux rougis par la fatigue et les larmes (je suppose), les cheveux en bataille et... Mais c'est quoi ce bordel dans le bureau!?

« Que me vaut le plaisir de tout ce boucan dès le matin? dit-il d'une voix froide et rauque.

- C'est ce que je craignais.»

Je le poussa légèrement pour m'engouffrer dans cet enfer qu'est son bureau. Il ne protesta pas et referma la porte derrière moi.

« Livaï... C'est à cause du gosse tout ça? demandais-je.

- Peut-être bien, qu'est-ce que ça peut te faire, c'est mon bureau.

- Hum.... oui bien sur. Je compte sur toi pour me ranger ce bordel avant la fin de la journée.

- Tch.

- Enfin bref, je suis venu t'avertir d'un léger changement pour l'entrainement de cette après-midi. Tu seras superviseur et non coordonnateur pour une fois.

- Tch bordel.

- Je sais... mais tu m'as pas l'air très en forme pour ça donc... En plus, tu ne sera pas obliger de parler avec Jeager.»

On se disputa encore un peu, puis il fini par se rendre à l'évidence: J'ai toujours le dernier mot. Après tout, je suis son supérieur.

// À l'entrainement//

PDV Livaï

Qu'est-ce que c'est chiant être superviseur! Je suis là, debout, à regarder les mioche s'amuser à trancher la nuque des titans de bois. Certain ce plante (et c'est vraiment drôle) mais ça j'ai l'habitude.

Soudain je vois le gamin passé. Je me demande ce qu'il me voulait ce matin. J'aurais peut-être dut lui laisser une chance de s'expliquer... Des larmes me piquaient les yeux mais je les réprima tant bien que mal.

J'étais tellement perdu dans mes pensées que j'entendis à peine le «attention!» que lança Hanji à mon intention. Je releva la tête et vu un lame  tomber sur moi. J'eus le réflexe de placé mes bras au-dessus de ma tête mais la lame tomba à quelques centimètre de mon pied. Je lâcha un soupir de soulagement.

Plusieurs personnes vinrent à ma rencontre paniqués mais je les rassura et ramassa la lame.

« Je vais la rapporter à l'intérieur.»

Je me mis en route et arrivé dans l'entrepôt je brisa un bout de la lame, la fourra dans ma poche et repartis.


// Ellipse de l'entrainement//

Encore une fois je sautai un repas. Les événements de cette après-midi m'avait rappeler la plait qu'avait laissé Eren dans mon cœur, nah je rigole.

Depuis la fin de l'entrainement je m'étais enfermé dans ma pièce préférée: la bibliothèque. Un endroit calme, paisible avec une grande fenêtre, des murs immense tapissé de livre et un magnifique piano à queue.

Je regardai le soleil se coucher et une fois la nuit tombé je m'assis au piano et sortit le bout de lame de ma poche. Je le regarda et vis mon reflet à l'intérieur. Allais-je vraiment faire ça? J'allais partir quand toute ma douleur revint en un coup. C'est décider!

Je m'ouvris les veines des poignets et lança la lame par terre. Je déposa mes doigts sur le piano et commença à jouer «So ist es immer». (Partez la vidéo)

En jouant, des souvenirs flou de mon enfance me revinrent en mémoire: mes parent qui me traitait comme un moins que rien, les assassins de ceux-ci, mon oncle qui me battait... Mon meilleur ami Farlan, les mauvais coup qu'on avait fait ensemble... L'arrivé d'Isabelle, le petit oiseau blesser qu'elle avait ramenée et soignée. Notre arrivé dans le bataillon d'exploration. La mort de mes deux meilleurs amis... Leur corps inerte par terre, sans vie. Mon escouade poursuivit par le titan féminin... Leur corps pendu dans le vide retenu par leur équipement tridimensionnel... Le corps de Petra... Le sang.

Les larmes qui roulaient sur mes joues se mêlèrent au sang sur le sol de la bibliothèque et je continuais à jouer cette mélodie si mélancolique.

Ereri~ Ne me laisse pasWhere stories live. Discover now