Ereri~ Ne me laisse pas

La goutte qui fait débordé le vase

J'étais assis là, par terre, une main sur ma joue douloureuse et l'autre sur mon estomac tout aussi douloureux. Je fixais le mur du couloir devant moi.

Tranquillement je me leva. Je ferma la porte qui avait laissé Eren, MON Eren, partir. Je m'adossa à celle-ci et m'effondra. J'arrivais pas à y croire... il m'avait traiter de pd. C'est confirmé, maintenant il me déteste.

C'était jour de congé aujourd'hui. Tout le monde sortait et riait à l'extérieur (je les voyais depuis ma fenêtre de bureau), sauf moi. Je restais dans mon bureau jusqu'au diner. Je descendis dans la cafétéria et m'assis seul dans un coin. Je broyais du noir. On pouvait le ressentir à des kilomètres c'est clair. Hanji et Erwin restèrent loin de moi (excellente idée) et dès que j'eus terminé de manger, je retourna dans mon bureau.

PDV Eren

La journée fut longue mais, rendu au diner, je vis que Livaï n'était pas dans son état normal. Était-ce de ma faute? Le baiser de tout à l'heure signifiait-il qu'il m'aimait? La seule réponse que je réussis à trouver à ses questions fût: Probablement.

C'est vrai que le Caporal était bizarre depuis quelque temps mais je m'en étais jamais soucié. Je m'en veux... un peu. Depuis le début le Caporal me faisait peur mais depuis cet après-midi en repensant a ce baiser qui voulait tout dire pour lui, j'en conclu que je suis peut-être allé trop loin.

C'est décidé! Je vais aller lui parler plus tard.

PDV Livaï

Je retourna dans mon bureau. Voir Eren à l'heure du repas m'avais complètement mit le moral à zéro. Pire encore, j'avais envie de tout briser autour de moi.

Dès que je mis le pied dans cette pièce qui était la mienne, je ferma la porte à double tour et me dirigea vers mon bureau. Quoi de mieux que de la paperasse ennuyeuse pour oublier le fait que vous avez embrassé l'homme que vous aimé qui, en plus, vous traite de pd?

Ça faisait une heure que je me tenais là, à fixer ses bouts de papier inutile. J'en pouvais plus! Je me leva d'un coup, tapa les poings sur ma table et jeta tout par terre. Moi, qui d'habitude est l'homme avec la pièce la plus propre de l'univers, laissa choir par terre des feuilles de papier, de l'encre et bientôt, ce fut le tour des livres de ma bibliothèque. Je faisais un de ces boucan mais je n'en faisais rien. Je m'en fichais même. Je sortis de mon état second lorsqu'on toqua à ma porte.

Je m'avança vers celle-ci et l'ouvra avec précaution. Je ne fus même pas surpris lorsque je découvris Eren, dans le couloir, devant moi, les yeux remplis de stupeur devant le bazar de mon bureau.

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Désoler pour ce chapitre plutôt court! Je vais essayer de compenser avec le prochain.

Bisou xx