Here to Change Your World [ Captain Eo / Michael Jackson ]

Chapitre 32

[ Will You Be There ]

Je me réveillai dans les doux bras du Capitaine. Il n'existait pas meilleur réveil sur terre. Et j'avais terriblement envie de le câliner, alors je vins resserrer mon étreinte autour de sa taille, embrassant tendrement son torse nu et chaud. Il gigota légèrement, et roula sur le côté pour se retrouver sur le dos, un léger gémissement s'échappant de ses lèvres.

Il dormait toujours, me faisant légèrement rire. Je lui embrassai la joue, et sautai du lit pour me préparer. Enfin, même si je ne travaillais pas aujourd'hui, il fallait quand même que je m'habille. Décrassage et tout le reste, je descendis ensuite dans la cuisine pour préparer le déjeuner. L'équipage s'attabla rapidement en sentant l'odeur émaner de mes petits plats.

- Vous avez pas joués cette nuit ? On ne sait pas qui a perdu ! lança Hooter en avalant un morceau de pain.

- Haha, non Hooter. On joue pas tous les soirs. Et puis des fois on joue dans la journée aussi, répondis-je en ricanant.

- C'est vrai ? Ça veut dire qu'on pourra jouer nous aussi ? demanda Ody en se redressant, tout excité.

- Euh...

- Non, parce que c'est un jeu qu'entre moi et Anna !

Le Capitaine venait de débarquer dans la cuisine en... Boxer. Vêtu simplement d'un boxer. Je me mis à rougir violemment, le voir ainsi, en plein jour avec la lumière du soleil sur son corps. Cet homme était un Dieu.

- T'aurais pu t'habiller, dis-je d'un air embarrassé face à l'équipage.

- Pas envie, dit-il en encerclant ma taille et embrassant ma joue.

Je lâchai un rire nerveux, et abandonnai les fourneaux pour le tirer avec moi à l'étage. Hors de question de le laisser habillé comme ça devant tout le monde !

- Tu vas vite m'enfiler un truc Michael, vulgaire que t'es ! Ton... Cornichon va dépasser si sa continue.

Je l'entendis exploser de rire derrière moi, mais il ne broncha pas et enfila des vêtements plus corrects.

- Un cornichon ? Tu veux plutôt dire... Une grosse saucisse !

Et il ria à nouveau à ses propres mots, tandis que moi je cachais mon visage dans mes mains en rougissant. Pourquoi me faisait-il ça ? Non vraiment, un enfant ce Capitaine. Mais je ne pus m'empêcher de rire à mon tour et croiser les bras.

Pourquoi fallait-il qu'il reparte d'un moment à un autre ? Mes journées deviendraient tellement ennuyantes. Même si je savais qu'il reviendrait, j'aurais préféré le garder pour moi tout le temps. Et pas juste quelques semaines.

Un léger soupire de tristesse s'échappa de mes lèvres, m'attirant le regard du Capitaine.

- Eh ben, t'en fais une tête d'un coup, dit-il en venant me prendre par la taille.

Je me blottissais dans ses bras, fermant les yeux tout en le serrant contre mon corps. Il allait tellement, tellement me manquer. J'avais peur que ce jour arrive. Je devais me préparer, mais s'était tellement difficile.

- Je ne veux pas que tu partes, je voudrais tellement que tu restes ici tout le temps, répondis-je en posant ma tête dans son cou.

- Oh, Anna...

Il me berça alors en douceur, semblant comprendre ma soudaine tristesse. Puis je le sentis déposer un baiser sur mon front.

- J'aimerai aussi, tellement. Si seulement tu venais de ma galaxie.

- Et si seulement tu venais de la mienne, dis-je en gloussant faiblement.

Je l'entendis rire, puis il redressa mon visage pour enfin croiser mon regard et caresser ma joue.

- Je t'aime. Quoiqu'il arrive, où que je sois, je t'aimerai toute ma vie.

J'étais tellement heureuse de dire que cet homme, en face de moi, était miens. Oui, il était miens, et je lui appartenais tout autant. Je pense qu'au fond de moi, je commençais à me sentir prête. Ce serait difficile, mais j'étais maintenant convaincu qu'il me reviendrait toujours.

- Je t'aime de tout mon cœur, dis-je avec un sourire sincère.

Et il m'embrassa tendrement, tout en caressant ma joue avec son pouce. Il était tendre dans tous ses gestes. Dans toutes ses paroles. Et j'aimais tellement tout de lui. Jamais je n'aurais pensé tomber aussi folle d'un homme venu d'ailleurs. Ça paraissait tellement fou, mais c'était à la fois tellement vrai. Ma vie si banale, si triste, sans personne à part mon chien et mes quelques animaux. Et voilà qu'il avait débarqué et tout chamboulé. Mais j'en étais absolument certaine maintenant.

Jusqu'à ce que les murs ce mettent à trembler.

- Michael...

Que les animaux ce mettent à crier.

- Anna... Tu m'attendras ?

Qu'un bruit assourdissant traverse le ciel.

- Oui, toujours. Je te le promets.

Je l'aimais, je l'aime, et je l'aimerai.
Toujours.

*

FIN.

NON J'RIGOLE.
Mais ça aurait très bien pu.
Non...? Non ? NON ?! OK. 😂

❣ L.O.V.E. ❣