Prologue

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C'était un mois de juillet comme les autres. L'air était frais, et la lune en croissant resplendissait dans le ciel. Une jeune fille était au bord de sa fenêtre, admirant le ciel qui s'offrait à elle. Elle le trouvait magnifique, à vrai dire elle l'enviait, du moins elle enviait les nuages. Elle voulait être comme eux, libre, sans problème, sans encombre, juste libre.

Elle continua de regarder le ciel jusqu'à ce qu'un bruit d'éclat la fasse sortir de sa contemplation. Elle soupira, se leva et ferma sa porte à clé.

Elle avait l'habitude maintenant. Sa nouvelle famille était comme ça, elle supportait et ne disait rien, pensant qu'elle avait déjà de la chance d'être nourrie et hébergée.

Elle s'appelait Marie, mais elle s'appelait également Anna, Laura, Emma et j'en passe. En vérité, elle ne connaissait pas son vrai prénom. À chaque fois qu'elle changeait de famille, on lui donnait un nouveau prénom. Elle n'a jamais connu ses parents, elle a toujours été baladée de famille en famille mais ne s'est jamais plainte, et pourtant...

Depuis son jeune âge, elle n'était tombée que sur des familles pires les unes que les autres, mais elle n'avait jamais rien dit, jamais rien fait. Mais là, elle voulait partir, voir le monde, contempler les nuages à l'infini. Elle avait décidé que ça allait changer et elle était motivée pour faire bouger les choses !

Elle rentrait du lycée, comme tous les soirs. Elle passa par la grande forêt qui se trouvait dans sa ville. 

Elle ne savait pas pourquoi, mais cette forêt l'attirait. Elle aimait la pénombre et la noirceur qu'elle dégageait, ça lui plaisait. Arrivée chez elle, la jeune fille poussa délicatement la porte d'entrée et regarda nerveusement à sa gauche pour voir si l'un de ses parents était présent. Malheureusement pour elle, sa "mère" était assise sur l'escalier, la ceinture à la main. La jeune fille baissa les yeux et s'avança lentement. La sentence était inévitable, elle le savait très bien.

Sa mère se leva et s'avança doucement vers elle, un air psychotique au visage, lui dit alors :

« Bonjour jeune fille, sais-tu ce que ton père m'a fait aujourd'hui ? »

D'une voix tremblante, la jeune fille répondit :

« Non, maman, je... je ne sais pas... »

Sa mère commença doucement à lever sa main qui contenait la ceinture et la redescendit rapidement en direction de l'enfant :

« Il m'a frappée, comme je le fais là ! Dis-moi, as-tu mal ? » dit-elle d'une voix froide à sa fille.

« Oui, maman, j'ai très mal... » fit alors l'enfant en tremblant de douleur suite au coup que sa mère lui donnait.

« Dis-moi, pourquoi ne souris-tu pas ? Nous te l'avions déjà dit, avec ton père... »

« Je suis désolée, maman, mais je... Je n'y arrive pas. »

Sa mère s'arrêta alors de frapper, lâcha la ceinture et dit d'une voix sanglante : « Alors je vais t'aider ». Elle marcha vers la cuisine, prit un grand couteau servant normalement à couper le pain, attrapa les cheveux de sa fille et commença doucement à lui sculpter un sourire. La jeune fille hurlait de douleur et suppliait sa mère d'arrêter, mais celle-ci, dans sa folie, se mit à lui dire d'une voix douce :

« Mais voyons, je suis ta mère, il est normal pour moi de t'aider... »

Après avoir fini de torturer sa fille, la femme se leva et sortit sans un mot. L'enfant se leva péniblement suite à la douleur presque insoutenable que lui donnaient ses joues ensanglantées. Elle se leva et marcha donc avec peine jusqu'à sa chambre, y déposa ses affaires et s'avança lentement vers le miroir qui était disposé sur son mur. Elle se regarda de longues minutes qui lui parurent des heures. 

Elle souriait, un sourire malsain et forcé. Ses joues étaient en sang, laissant apparaître ses gencives et ses dents du fond. Elle se détestait, du moins elle détestait ce sourire... Ce sourire forcé. Alors qu'elle n'était pas heureuse, elle devait sourire ? Certainement pas. 

Prise d'une lueur de rage, elle prit une aiguille et un fil noir dans sa panoplie de couture, attrapa les deux extrémités de ses joues ouvertes et commença à coudre en faisant de petites croix. Elle fit de même sur l'autre joue. Une fois sa couture terminée, elle jeta l'aiguille et se regarda. Le jeune enfant essaya alors de sourire, mais une douleur insoutenable la prit. Elle se força et réussit à faire un micro-sourire. 

Elle était heureuse, oui heureuse.

Elle descendit alors les escaliers et vit son père dans le salon devant la télévision.
Son père se retourna et vit sa fille, ses yeux se remplirent de rage et il lui dit :

« Qu'est-ce que c'est que cette horreur ! Tu veux que les gens aient peur de nous ? Enlève-moi ça tout de suite ! Tu es encore plus horrible. »

La jeune fille pencha alors la tête sur le côté, incompréhensive. Il n'aimait pas ? Quelle dommage. Elle remonta d'un pas lent dans sa chambre, prit une autre aiguille et une bobine de fil, puis redescendit. Elle posa son matériel dans la cuisine, puis prit le même couteau qui avait servi à lui faire ce sourire.

Elle s'avança d'un pas sourd vers son père et lui planta son couteau dans le bas du ventre. Pendant que son père hurlait de douleur, elle attrapa son couteau et lui ouvrit les joues exactement de la même manière que sa mère avait fait pour elle , sont père hurlait de plus en plus , en ayant mare de c'est cris elle l'acheva en plantent sont couteau dans sont poumon droit , elle tourna le couteau dans tout les sens jusqu'à ce qu'il ce taisent mort .

Elle esquissa un léger sourire et prit son aiguille et sont file, puis elle commença a coudre la bouche laissant les coupures sur les joues ouvertes et saignante. Contente de son travail, elle ce leva et dit : "toi aussi tu sourit. C'est bien. mais...tu parle trop."

Puis elle partit vers l'entrée quand sa mère entra , elle vit alors le corps inanimé et torturé de sont mari et hurla .
La jeune fille attrapa alors sa mère et lui dit, avant de la soumettre à la meme torture :

"sourit, mais tait toi."

Guy's... I'm Unique (  creepypasta FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant