bienvenue

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La vie était pleine de surprise mais celle qui venait de s'abattre surmoi était une mauvaise surprise. L'adresse indiqué m'avais mené devant un grand bâtiment de type haussmannien avec des lettres en métal sur le devant en guise d'enseigne :« studio Humfrey ». Sa famille possédait des studios ? Si j'avais bien compris elle m'avait envoyé devant ce studio c'était bel et bien pas par hasard.Une voix m'appela « he! Le blond entre et monte au premier ! ». Je reconnus le doux visage de Maëlle le sourire aux lèvres.

Toutes les portes étaient fermés sauf la porte VI alors j'y toqua puis entra car je n'avais pas eu de réponse. Quand je poussai la porte entre-ouverte je vue une salle digne des plus gros studio hollywoodien. Une table de mixage immense avec de boutons à n'en plus finir et dernière une vitre épaisse il y avait un micro ainsi qu'un casque posé entre des instruments : des guitares, une basse, une batterie, un clavier, un saxophone, une guitare folk ainsi qu'un ukulélé. Ils étaient en harmonie autour des différents spots qui les éclairaient. Le studio était vide. Une fois avoir décortiqué tous les recoins de cette pièce j'effleurais cette table de mixage avec la sensation étrange que la musique était un univers à part et magique. Mais j'avais aussi l'impression que cet univers n'était pas le mien et que je l'avais volé à quelqu'un, je m'étais approprié un domaine qui n'était pas à moi. Je n'y connaissais rien moi en modification du son, en montage, ni en effet... tout ce que je savais c'était mon DO RE MI FA SOL...j'avais volé l'univers de Jackson en disant que c'était le mien.

« -ça te plaît ? »

elle était situé juste derrière moi sur le coin de la porte. Elle avait un sourire aux lèvres si enfantin. Pourquoi s'intéressait-elle soudainement à moi ? J'étais un parfait inconnue pour elle car elle ne connaissait même pas mon prénom, mais pourtant ... elle voulait m'aider. Aimait elle la musique ?

« -C'est génial... c'est à toi ? Bégayais je

-Mon père loue ces locaux à des particulier, à des gens du milieu.Même le producteur de Lady Goga à produit des artistes ici. Je sais que tu aimes la musique alors je voulais te proposer d'enregistrer quelque chose ici.

-M... maintenant ?

-Oui ! Je sais que tu ne sais pas comment on fait, mais tient prend l'ordi. Ça tu devrais savoir.

Jackson m'avait montré comment on faisait pour rajouter des pistes, rajouter quelques effet. Je n'avais qu'a improviser quelque chose pour ne pas paraître pour un con devant elle. Une idée lumineuse serait la bienvenue. Mais oui !

« -Maelle ! Va dans la cabine d'enregistrement !

-moi ?..... oui bien sur ! Dit elle en entrant et en mettant le casque

-tu m'entend ? Demandais je

-oui oui nickel ! Et je fais quoi là ?

- fais moi confiance Maelle, je vais juste de demander quelque chose.

Je lui demanda d'attendre. Puis je lançai facilement la piste audio.Elle écoutait la musique en bougeant la tête sur le rythme. Je lui demandai de dire une phrase en anglais qui ressemblait à celle que prononçait les femmes dans les chansons de club. Elle était intrigué mais après avoir réfléchis quelques seconde elle prononça une phrase avec une voix suave et tendre alors je relança la musique et par instinct elle prononça cette phrase avant que le refrain redémarre juste après que la musique se soit calmé pour repartir encore plus fort. Ce court instant intense qui te colle aux tripes et qui te tiens en haleines pour te laisser exploser et se lâcher sur le refrain. Oui elle avait trouvé cette phrase qui te donnait du peps à la musique et cette touche féminine que j'avais suggéré à Jack. Cette touche avait sublimé cette création. Et puis elle continua à enchaîné les phrases en parlant/chantant. À la fin elle riait puis elle sortit de la cabine. Elle me demanda de lui faire écouté. Donc en modifiant deux trois trucs je lançai le son. D'un coup la musique nous transporta. Encore une fois j'avais le sentiment que cette femme avait ce truc en plus qui était si doux mais à la fois si envoûtant.

Ace moment précis je respira fort. Comment après cela lui avouer que ce n'était pas de moi ? Le courage était de surmonter ses propres peurs mais mes peurs étaient grande et amer. Nous sortions de ce studio et me confia qu'elle n'avait pas le droit d'être dans ces locaux sans que son père soit au courant. Alors nous rions en sortant. La nuit tombait au rebours. Nous marchions dans ces rues déserte et délicatement débarrassé des voitures. Elle marchait sans trop parler. Arrivait devant une jolie et grande maison elle me signifia que c'était sa maison. Après m'avoir fait la bise elle me regarda dans les yeux avant d'ouvrir son portail et de disparaître entre les arbres dans la nuit. 

je continua de marcher et non loin de la je rentrais chez moi. Mon père qui était un homme désintéressé et constamment affalé  sur le sofa de notre salon n'avait même pas remarqué mon absence lors du repas. Quant à ma mère elle fumait une cigarette en lavant les assiettes. Elle sursauta quand elle sentit ma présence derrière elle. 

"- ho! Mark! tu es rentré ? je n'ai pas entendu la porte! tu sais j'ai eu peur, où étais tu passé ? 

- J'ai eu une petite course à faire maman mais t'en fais pas."

Je lui adressa un baisé sur la joue pour la rassuré et lui dire bonne nuit. Elle respira fortement en continua de laver encore et encore alors qu'elle était épuisé par cette routine infernale. Son mari, mon père, n'était là que pour consommé son énergie.  Ce qui fut dommage car c'était une femme honorable! Je me m'installai dans mon lit quand j'entendis un brouhaha continu dans mon salon... cette musique je l'a connaissait, c'était celle d'une femme qui se prenait des réflexions par un homme qui ne méritait même pas de vivre sous son toit . une petite tête brune entra dans ma chambre les larmes sur les joues mais les sanglots silencieux:

"- Mark, est ce que tes tonton et tata vont encore crier? 

- Non Mila... encore quelques instant, mais si tu veux tu peux rester avec moi.."

Ma petite cousine Mila venait dormir chez moi presque tout le temps car sa mère était en déplacement. Elle avait à peine quatre ans et était toute mignonne quand elle avait cette mine si attristé. je ne voulais plus quelle pleur alors je lui contais des histoires alors elle s'endormit le sourire aux lèvres. Mes parents eux, continuaient de se disputé, plutôt, mon père criait et ma mère subissait. 

voilà à quoi ressemblait les soirs dans ma maison. je vous dirais bien "bienvenue" mais je ne pense pas que vous voudriez entré encore une fois dans cette maison tourmenté. 

// j'essaierai de poster la suite au plus vite.   

















La Femme De Satan [Mark Tuan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant