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Je ressors trois minutes plus tard, Aomine est enfin habillé, il semble avoir compris que je n'étais pas de très bonne humeur.

Quand j'ouvre la porte de la chambre, l'odeur de brûlé imprégné sur mes vêtements se fait sentir. Cette odeur qui me rappelle tant de mauvais souvenir... Je n'ai pas de parfum pour camoufler l'odeur, ni d'argent pour me racheter de quoi m'habiller.

Je soupire longuement, nous traversons le couloir et prenons l'ascenseur.


Quand les deux portes s'ouvrent face à moi, je pousse un autre soupir. Daiki passe un bras autour de mes épaules. Au lieu de tourner à droite pour aller manger, il me tire et continue son chemin droit devant. Je ne le comprends pas vraiment, mais je le suis sans poser de question.

Nous arrivons devant un boutique de vêtement femme, quand nous entrons le vendeur nous informe qu'il allait fermer. Mais quand il apprend que nous venons de l'hôtel qui a brûlé, il nous laisse un peu de temps pour que je puisse regarder ce qu'il propose.


« Prend tout ce qu'il te plaît Sayaka.

-D..Daiki ? »


Il s'approche et dépose une bise sur mon front. Il attrape un petite robe noire, un t-shirt bleu et un jean. Il dépose la robe dans une cabine et pendant que je me change, il passe en caisse.

Je plie mes vêtements et passe le tissue noir, la robe me va parfaitement bien,le seul bémol que je peux lui trouver serait qu'elle est un peu trop décolleté. Je passe la tête par le rideau, et cherche Daiki du regard, quand je prononce son prénom il s'approche. Il entre avec moi dans la cabine, et me fait tourner sur moi même.


« Tu es comme un bonbon Sayaka.

-Pourquoi ça ?

-parce que j'ai hâte de déballer et de te manger »


Il m'embrasse et me tire hors de la boutique. Ses doigts enlacent les miens, une fois arrivée à l'hôtel, il se montre galant, il tire la chaise pour que je puisse m'asseoir.

Un jeune homme brun, s'approche de nous avec un petit carnet. Quand il arrive à notre hauteur, il nous demande ce que nous avons choisi. Alors qu'il m'interroge son regard semble attiré par ma poitrine.


« Excusez moi mais je suis là, au dessus de ma poitrine, je ne sais pas si vous l'aviez remarqué !

-Pardonnez moi mademoiselle. »


Il repart à la hâte dans la cuisine pour déposer le bon, Aomine quand à lui à les sourcils froncés et ne semble pas être de très bonne humeur. Serait-ce parce que le serveur m'a dévoré du regard ?

Oh tu sembles donc comprendre ce que j'ai ressenti toute à l'heure Daiki Chérie ?

Je sais que c'est mal mais voyons combien de temps tu vas tenir.


Après une courte attente, le serveur brun revient pour nous déposé nos assiettes,alors qu'il me regarde, j'esquisse un sourire, et remet un mèche de cheveux derrière mon oreille. Daiki me met alors un petit coup de pied discrètement sous la table. Je le regarde, faisant mine de ne pas comprendre.

Ayant pris mon sourire comme une invitation, le brun passe le plus souvent possible près de notre table. Et au moment où nous allions partir, il m'apporte un cadeaux, un petit gâteau, spécialité de la maison.Alors que je le remercie, Daiki se redresse, attrape l'assiette et lui écrase la préparation de chocolat en pleine face, puis il le saisit pas le col de sa chemise blanche.


« ne t'avise plus de tourner autour d'elle, Sayaka est à moi c'est compris ?

-C...c-c'est clair monsieur.

-tu es sûr ?

-o-oui limpide. »


Toutes les personnes dans le restaurant ont les yeux braqués sur nous, mais ça ne semble pas déranger mon petit ami, il finit par lâcher le serveur après que je lui ai demandé. Il passe un bras autour de ma taille, m'attire vers lui et me traîne jusque dans la chambre. Il me jette presque sur le lit, et s'allonge sur moi, il tient fermement mon menton entre ses doigts.


« Ce n'est pas bien de jouer avec moi Sayaka.

-Je ne jouais pas,Daiki. Maintenant tu sais ce que ça me fait quand les autres filles te regardent.

-mais.. et à la plage ?

-à la plage c'est différent, elles n'ont pas que toi sous les yeux, et puis je n'ai pas le choix, tu ne vas pas à la plage pour porter une tenue de ski.

-Je ne te pensais pas si jalouse, mais ça me va. Et puis je vais devoir te faire payer cette vengeance Baby »


Nos lèvres se rencontrent dans un doux baiser, rapidement mon ventre touche le matelas. Il fait glisser de manière habile la fermeture de ma robe,sa bouche glisse entre mes omoplates, sa langue se mêle à la danse.

Il se débarrasse du tissu devenue gênant, mais je réalise soudain que ma cicatrice est à sa vue. Alors que je tente de rouler sur le côté, il me maintient en place grâce à son poids. Il fait le tour de la brûlure avec sa langue, puis embrasse cette peau abîmé par le feu. Quand il me laisse enfin me retourner, il en profite pour se débarrasser de mon soutien-gorge. J'attrape le bas de son t-shirt, une fois celui-ci retirer, il n'a plus beaucoup d'intérêt, je le jette dans un coin de la pièce.

Bien que l'idée m'a traversée la tête, je ne me cache pas, je le laisse profiter de la vue de mon corps quasiment nu.

Il approche son visage d'un de mes seins, mais alors que je pensais qu'il allais les caresser, les mordre, les embrasser, il dépose doucement sa tête sur celui-ci.


« Dis moi Sayaka, tu m'as déjà dit que lorsqu'on perd un sens, les autres se développent, comme pour le compenser ?

-oui c'est ça pourquoi ? Tu veux tenter de perdre un sens pour voir ce que ça fait ?

-ça ne va pas, je ne veux pas me mettre en danger, grogne t-il.

-Je sais bien crétin. Mais si je te disais que c'est possible ? »


Je me dégage de son emprise et attrape la ceinture coincé dans les passants de mon jean sentant le brûlé. Il me regarde faire, mais quand je m'approche de lui avec, il n'a plus cette attitude sûr de lui qu'il avait il y a quelques seconde. Pour le rassurer je l'embrasse, puis dépose une bise sur son front. Je me glisse dans son dos et entrave ses mouvements en attachant ses poignets ensembles. Je bande ses yeux avec sa fine écharpe noir.


« S-Sayaka...qu'est ce que tu fais ?

-tu as dis que tu voulais essayé de perdre un sens ? Je te propose d'en perdre deux, le toucher et la vue, je te les rendrais dès que j'en aurais envie. »



Je remarque que les traits de son visage sont tendus, il ne doit pas être très content de ne rien pouvoir faire. Mais ça fait parti du jeu.

Kuroko's Basket: Aomine x oc FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant