34 - الفصل

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Écouter la musique si dessus.

Elle était sur ce banc, à l'attente qu'une chose se passe. Ce parc regorgeait des souvenirs et lui permettait de respirer un air nouveau. En réalité, le square n'était pas une bonne idée pour l'oublier, mais à n'importe qu'elle endroit elle pensait à lui. C'est dans ce parc qu'elle avait fait ses lacets, qu'il lui avait fait comprendre qu'il l'aimait, qu'il l'avait défendu et que les premiers sous-entendus avaient commencés. Elle était assise en tailleurs en se répétant la même question « comment a t'il pu » ?

De son côté, Azhar la rejoignait. Il était très anxieux. Chaque pas lui rendait l'envie de reculer de trois mètres. Mais il devait assumer les conséquences de ses actes. Jamais, il n'avait pensé aux répercussions et maintenant, il en était confronté. C'est timidement qu'il finit par arrivé. L'émir jouait avec ses doigts à ses côtés. Il n'osait pas entamer la conversation et c'est pourquoi, il commença de façon maladroite.

Azhar : Je ... je hum je n'avais pas l'intention de te blesser

Inaïa : J'veux plus de toi et de tes cadeaux. Tiens tes boucles d'oreilles, commença t'elle en les retirant, et laisse moi tranquille

Termina t'elle en partant. Elle n'avait même pas pris la peine de lui lancer un regard. Azhar en avait mal au cœur. Il avait compris que la reconquête serait compliqué. Il la voyait assise au loin sur un léger muret recouvert de fleur. Il ne pouvait pas la laisser partir. Pas aussi facilement qu'elle le demandait.

Inaïa : Mais qu'est ce que tu veux à la fin Jawahir ?

Azhar : Je m'appelle Azhar, corrigea t'il

Inaia : Va te faire foutre avec tes Azhar par hasard d'accord ? C'est que maintenant que tu connais ton prénom ?

Azhar : Ne parles pas comme ça s'il te plait Inaïa, j'veux pas qu'on se dispute. Je suis venu en paix.

Inaïa : Je m'en fou de ta paix, t'as pris plaisir à me prendre pour une imbécile, avoue le. À chaque mensonge tu devais bien t'éclater de rire avec ton ami parce que lui aussi était de la partie. Tu sais c'que t'es Azhar ? Un petit fourbe vicieux.

Azhar : C'est la haine qui parle, tu le penses pas. En aucun cas j'ai pris plaisir à te mentir, j'ai toujours été peiné.

Inaïa : Ah, rigola t'elle nerveusement, parce que tu crois que je vais te croire maintenant ? C'est finis, tu deviens un inconnu pour moi. Je t'ai déjà oublié t'facon.

C'est calmement qu'il s'approche d'elle. Il s'était arrêté près de ses jambes. Elle fronçait les sourcils car elle détestait ce rapprochement. En réalité, Inaïa le trouvait magnifique dans cette tenue princière néanmoins, il était hors de question qu'elle lui en fasse le compliment.

Azhar souleva sa main afin de caresser sa joue. Il frissonna au contacte de sa peau douce. Elle le dévisageait fortement car elle avait ressenti la même sensation que lui. Azhar le savait. En fixant ses yeux noirs il vit ses pupilles se dilater grâce à l'électricité échangé.

Azhar : Pourquoi tes yeux sont rouges ? Tu as pleuré Inaïa, pardonne moi ma princesse je ...

Inaia : J'aimerai juste qu'on me laisse seule. C'est trop demander ?, grogna t'elle en retirant sa main

Lui, qui cherchait une femme à fort caractère, avec une spontanéité indiscutable, voyait les désavantages d'être avec une personne têtue.
Elle ne voulait montrer aucun sentiment, juste montrer son énervement.

Il finit par la laisser, seule, sur le muret. Elle le regardait faire demi-tour en direction des herbes hautes. Puis, revenir en face d'elle avec une marguerite. Inaïa l'entendait souffler, les phrases qu'elle lui avait apprise tantôt : je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. La marguerite possédaient beaucoup de pétale. Azhar finit par lui montrer la tige vide au « à la folie »

Un prince dans la ville. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant