22 - الفصل

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Paris, à la Tour Eiffel.

Nous nous baladions dans un endroit incontournable de l'hexagone. Je n'étais jamais venu ici auparavant. Cette tour m'était connue qu'en photo. Il faut l'avouer, il s'agissait d'une particulière construction. Aucun détail n'était laissé au hasard, c'était assez impressionnant.

Inaïa : Je ne sais pas pourquoi t'es en admiration devant cette structure, j'la trouve moche. Y'a pas de couleur, c'est gris et terne. 

La beauté résulte dans le travail, dans toutes ses précisions. L'important n'est pas le manque de couleur, mais le charisme qu'impose cette dame de fer. Paris est une jolie ville si on oublie le dix-huitième arrondissement. 

Jawahir : Ils vendent des petites tours Eiffel, je t'en ai pris une

Moi : Et bien je te remercie

Avec Jawahir nous nous sommes beaucoup rapprochés, de retour à Adjaïrah, je veillerai et personnellement à ce qu'il change de grade. Sa mère peut etre fiere de lui, je suis ravi de l'avoir connu et d'avoir partager ce voyage avec lui.

Moi : Tu aimes prendre des photos ?

Inaïa : Ah oui c'est ma passion, dans une autre vie je m'imagine photographe.

Moi : Je peux voir tes photographies ?

Inaïa : Oui bien sur

Elle avait un énorme appareil photos autour du cou. Ma curiosité m'avait poussé à réclamer cet engin et je ne regrette pas. Inaia possédait beaucoup de talent dans ce domaine. C'est dommage qu'elle ne puisse pas exceller dans ce qu'elle sait faire. Je la verrais tellement photographe. j'en découvre un peu plus sur elle chaque jour. Elle se livre à moi involontairement.

Inaïa : Alors ?

Moi : C'est merveilleux, on sent que tu y mets beaucoup de cœur

Inaïa : La photographie c'est plus qu'un loisir, c'est ma passion. J'aimerai vivre de ce que j'aime, j'adore le contact avec les modèles, chaque nouvelle rencontre serai pour moi un immense bonheur, dans lequel je m'investirai à fond. La photographie, ce n'est pas juste un métier où l'on prend des pellicules, c'est aussi un contact, un échange. Mettre les émotions de chacun, un souvenir sur papier glacé. Avec des images, des tonnes de sentiments sont gravés et la photographie, permet aux mémoires d'être ineffaçables. J'ai pas eu la chance d'avoir des photos souvenir, je n'ai rien de mon passé. Alors, si je peux faire profiter de ma créativité je le fais sans soucis. Si j'ai la chance d'avoir des enfants, ils auront chacun leur album photos voir quinze album chacun, termina t'elle en rigolant

Elle répondait avec passion, ses yeux brillaient légèrement. Elle n'a peut être pas eu cette chance. Celle d'avoir une famille qui la couvre de baiser en imprégnant chaque moment de sa vie à l'aide d'une photographie.

Inaia : Enfin bref, j'vais pas t'embêter avec mes blablabla

Moi : Tu ne m'embêtes pas, j'aime beaucoup parler avec toi

Elle sourit légèrement avant de prendre ma main. Cette femme, je ne la comprendrais jamais. Elle peut se montrer froide comme très attachante, j'ai du mal a la suivre mais c'est étrange car j'adore cette intrigue. Nous marchions sur le champs de mars lorsqu'elle s'arrêta devant un marchand de gâteaux.

Inaïa : Goute, tu verras c'est trop bon. C'est des churros avec du nutella, c'est un peu chaud.

Moi : C'est étrange

Inaïa : Nan c'est juste trop bon

Elle m'incitait du regard, je pris un nouveau gâteaux et le trempa dans le chocolat. Les deux saveurs se mélangeaient, une forte d'ose de sucré. Je n'aimais toujours pas. Inaia, elle, avait l'air d'apprécier, je la regardais gober son churros. Une goutte de chocolat s'échappa alors qu'elle portait le gâteau à sa bouche. Sa langue avait jaillit pour la rattraper. Cela n'avait durer qu'une fraction de seconde ; elle avait juste léché sa lèvre inférieure, la rendant plus rose et brillante, mais mes yeux y restèrent accrochés. Le souvenir de ses lèvres devenait obsédant. Inaïa tourna brusquement sa tête vers mon sens et ses yeux se mirent à papillonner vers ma bouche. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, cette envie soudaine de l'embrasser. Je n'étais pas très alaise, je voulais me rafraîchir. Après avoir régler notre nourriture, je pris la parole : Y'a t'il des toilettes ?

Inaïa : Oui, c'est écrit tout au fond là-bas, me désigna t'elle de son index

Moi : Attends moi, je reviens.

Les toilettes se trouvaient à l'opposer de notre emplacement. Après avoir chercher quelque temps, je finis par les trouver. La queue était assez longue, je n'étais pas habitué à attendre. Je ne pouvais dépasser tout le monde, au risque d'entendre « espèce de connard, pd va» il fallait que je patiente.

Un homme : Oh ... oh bon Dieu !

Je le regarde étrangement, je ne comprenais ce qu'il se passait. Un homme venait de s'agenouiller devant moi, les mains vers le ciel. Toutes les personnes qui faisaient la queue nous regardés étonnés par la scène.

L'homme : Oh émir, je suis l'un de vos serviteurs du pays d'Adjairah

En signe de respect, il prit ma main et la déposa sur son front. Je craignais qu'on l'on nous remarque, l'homme était comme émerveillé. Malgré ma tenue civile, je n'ai pas su passer inaperçu. Jamais je n'aurai cru voir l'un de mes sujets, jamais.

Moi : Levez-vous s'il vous plait, incitais-je

Je finis par le laisser seul, il finira par se calmer. Alors que je rejoignais les autres, l'homme en question m'interpella pour prendre une photographie. Plus vite, je la ferrai, plus vite je m'en débarrasserai. Je n'étais pas à l'aise, je regardais dans tout les sens. Je priais intérieurement pour que personne ne nous remarque.

L'homme : Merci mon prince

Moi : Arrêtez je vous en prie

Il finit par s'éclipser après s'être baisser gracieusement. Je pensais être passer inaperçu mais ce fut le contraire. Myriam me regardait le sourcil levé tandis qu'Inaia me souriait.

Inaïa : C'est qui ?

Moi : Un homme que j'ai rencontré aux toilettes

Elle rigola légèrement avant de déduire : Il est chelou lui mais sinon dans notre quartier y'a un barbecue. Ça te tente ?

J'étais un peu troublé face a cette rencontre mais je tentais de faire bonne figure et abstraction du regard de Myriam. C'est sans hesitation que j'accepte ce rendez-vous meme si les chances de revoir Cheick sont fortes.

To be continued after my pause ...
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© lPanamienne.

Un prince dans la ville. Where stories live. Discover now