Chapitre 20 - Camille

Depuis le début
                                    

- Charlie?

- Mmmmmmm

- Bébé ?

- Mmmmmmm

Respire Camille, reste fort et surtout, surtout, ne pose pas cette putain de question avec ta voix de désespéré ...

- Tu es désolée "de quoi" Charlie ?

- ....

- Bébé ? Dis moi, c'est trop dur maintenant !

- Je suis désolée ...

- Oui ?

- ....

- CHARLIE !

- ... DE T'AVOIR MENTI !

Oh Bordel

3 ... 2 ... 1... Ignition !

Décollage d'Apollo 11, Lune en approche, Neil et Buzz vont rentrer dans l'Histoire, leur petit drapeau américain à la main. Y a peut être une histoire d'ombre qui colle pas mais on s'en fout. Ils sont officiellement les premiers à avoir foulé ce sol vierge et inexploré.

Et là, sérieux, je me sens comme eux, pire même peut-être ...

ELLE A PAS DE MEC !

Je le savais ...

J'ai envie de hurler que je le savais !

Putain que ça été dur de lui faire avouer.

Elle a pas de mec, cette connexion c'est seulement avec moi qu'elle l'a !

Elle a pas de mec ...

Enfin si elle en a un ...

Moi !

À partir de maintenant ...

Je la laisserai pas prendre la fuite. Impossible. Je vais lui coller tellement au train qu'elle va me prendre pour un greffon.

Enfin pas trop, faut pas que je l'étouffe non plus

Oh putain de merde, mais pourquoi je suis euphorique comme ça ?

Je la sens bouger. Elle me fixe. Avec un sourire en coin. Elle attend. Elle a compris cette fois ce qui se passait dans MA tête. Et sûrement dans mon cœur aussi. Providentielle connexion.

- Tu me laisses jouir maintenant ? Je peux pas rester en mode cocotte minute 30 secondes de plus. Faut que t'assures les finitions là Camille !

OMG. Cette nana est ouf. Elle me lâche ça comme ça, cash. Sans filtres.

Il en faut pas plus pour reconnecter mon cerveau à ma queue.

Je visualise une table sur la droite et balaye du bras tout ce qui est posé dessus rageusement. J'attrape Charlie et la pose dessus, bassin au bord. Pendant que ma bouche dévore la sienne comme si c'était la première fois et que mes mains maltraitent ses seins bouillonnants, Charlie s'active à me désaper aussi vite que possible. Un sentiment d'urgence absolue vient de prendre vie en nous, comme si on devait sceller un pacte implicitement conclu avec son aveu. Sa robe vient rejoindre mes fringues sur le sol et pour la première fois on prend le temps de se regarder nus.

Elle est belle. Voluptueuse à souhait, bandante comme c'est pas permis de l'imaginer. Et rien qu'à moi. Ce qu'elle voit lui plait aussi, ses yeux pétillent et un reflet brillant attire mon regard entre ses cuisses. C'est carrément un torrent qui inonde le bord du meuble. Un panneau "baise moi comme un damné" clignote au dessus d'elle et je me fais pas prier. On prendra le temps une autre fois. Là, il faut juste qu'on se reconnecte au plus profond de nous.

Sa main attrape ma queue et la dirige en elle. Je ne décide de rien, mais comme je suis pleinement consentant, ça change pas grand chose au déroulé de la scène. En un coup de reins, je suis tout au fond. Je crois qu'elle a hurlé de plaisir, à moins que ce soit moi, je sais plus. Je sors et rentre à nouveau, toujours plus loin, toujours plus fort. Je vais pas pouvoir résister longtemps, la pression est trop forte. Charlie est déjà ailleurs, et ne se contrôle plus depuis que je lui dévore le cou et les seins. Ses mains agrippent si fort mes cheveux que tout pulse de concert dans mon corps. Mon crâne est relié directement à ma bite, elle-même connectée à son vagin, qui lui-même a fusionné avec son cerveau et sa jolie tête.

Cercle parfait.

Cercle vertueux.

Cercle vicieux.

L'implosion est simultanée, ravageuse,  prodigieuse. Elle nous laisse pantelants, haletants, et ruisselants. Totalement déconnectés de la réalité. Je ne sais pas quelle heure il est, ni depuis combien de temps on est là.

Tout ce que je sais, c'est que tout a changé.

Et qu'il va falloir maintenant que je m'occupe d'Olivia ...

Un stage haute tensionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant