Chapitre 11 : Un élan de stupidité

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Bien rapidement, nous étions arrivés à sa maison – ou devrais-je dire, son palace. Depuis la dernière fois, rien n'avait changé et cet endroit commençait presque à me sembler familier, comme si j'y vivais. Tout ça était assez... irréel.

Peu de temps après avoir franchi le seuil de la porte, Stan et moi nous regardâmes, tous les deux assez perdus. On attendait chacun que l'autre prenne les devants, ne sachant pas quoi faire. Après tout, ce n'était pas avec quelqu'un comme lui que je passerais mon temps au cinéma... quoique...

Soudainement, j'arrêtai de réfléchir et ce fut de même de son côté puisque chacun se jeta sur l'autre pour l'embrasser passionnément. Nous nous laissions enfin aller à nos pulsions et peu importe que ça n'aille pas plus loin. Mon esprit s'était vidé en quelques secondes, me rendant plus que jamais impulsive, et j'en oubliai tous mes principes.

Ses mains parcoururent délicatement mon corps alors que je m'attendais à une certaine brutalité de sa part.

Pauvre fille, arrête de croire qu'il tient vraiment à toi.

Je fis taire ma raison et posai mes mains sur son cou, caressant sa peau du bout de mes doigts. Il me prit alors par la taille, plaquant mon corps contre le sien. Puis il déposa quelques baisers dans mon cou, descendant jusqu'à mon décolleté, et je devins brusquement haletante. J'attendais impatiemment le moment où je me réveillerais brutalement, me rendant alors compte que ce n'était qu'un rêve comme un autre...

Délicatement, il s'empara de ma main alors que mes hormones étaient en ébullition et m'emmena jusqu'à une chambre – peut-être la sienne. Notre baiser reprit de plus belle et je m'assis sur le rebord du lit, l'entraînant avec moi. Jamais je n'avais eu l'impression d'autant merder depuis que je le fréquentais. Je m'étais interdit de faire quoi que ce soit avec lui sous peine de le regretter. C'était stupide et je savais que ça me retomberait dans la gueule un jour ou l'autre... Mais n'était-ce pas déjà le cas quand quelques paparazzis nous avaient aperçus ? Dans le fond, c'était déjà un peu foutu...

Puis vint le moment d'abandonner nos vêtements, il s'assura que j'étais d'accord pour aller plus loin et je le convainquis rapidement en me débarrassant de mon chandail. Normalement, n'importe quel homme se penchait sur ma poitrine, oubliant que j'existais, mais lui, il ne quittait pas mes yeux, c'en était presque déstabilisant. Il enleva par la suite sa chemise et en quelques minutes, nous nous retrouvions nus, profitant d'un dernier baiser avant de nous laisser aller aux doux plaisirs de la chair, et ce n'était plus qu'une question de temps, c'était évident quand je sentais son sexe se durcir sur ma peau.

Nos souffles se mélangèrent tandis que son index glissa de mon cou jusqu'au bas de mon ventre, caressant délicatement mon intimité. Ma respiration s'alourdit soudainement et ma température corporelle augmentait considérablement. Son doigt insista davantage sur les zones les plus sensibles et je me mordis la lèvre inférieure en prenant une brusque inspiration.

Puis au bout de quelques minutes, il prit un préservatif qu'il enfila rapidement, alors que je commençais à doucement perdre le contrôle de mes réactions. Il s'inséra alors délicatement en moi, je croisai mes mains dans son dos et, contrairement à d'autres fois, je ne me sentis pas gênée de le regarder. Quelque chose s'échangeait dans notre regard et c'était plutôt plaisant... comme une sorte de confiance. Et je ne pensais pas ressentir ça avec lui.

Ses va-et-vient me déchiraient intérieurement, mais pas violemment, d'une manière tendre et enivrante. Ce genre-là m'avait tellement manqué et me faisait relativiser à propos de mes anciennes histoires.

Ses doigts s'ancrèrent sur mon bassin, appuyant sur mes os. Je me cambrai aussitôt tandis que je lâchai un doux cri de plaisir. La chaleur submergeait chacun de mes membres, se mêlant à la sienne, et c'en était de même pour nos souffles haletants.

Les Lâches vautoursWhere stories live. Discover now