Step 1 - Talking / G.D.

Chapitre 2

– Asseyez vous M. Dolan.

Je m'assoie et nous nous regardons longuement. Elle attends sûrement que je parle. LOL

– Bon, comment voulez-vous que l'on procède ? Je vous pose des questions, vous répondez, ou, vous me raconter tout depuis le début et je ne vous interromps pas et je note juste ? demande-t-elle.

– Aucun. J'veux rentrer chez moi.

– Coopérer. Vous connaissez ? Votre mère perd de l'argent inutilement...

– Bon d'accord je vais 'Coopérer', dis-je en insistant sur le mot coopérer.

Je m'allonge et me lance dans un monologue presque infini :

– Comment on s'est rencontré ? Dans le métro. C'était un jour de pluie, il pleuvait des cordes. J'était assis dans le métro, elle debout en face de moi. Une paire de fesses à tomber j'vous dis. Puis un moment, le métro à freiner brusquement puis elle s'est retrouvée assise sur mes cuisses. J'vous dis pas l'érection qu'j'ai essayé de contenir. Ses cheveux afro me chatouillaient un peu, mais c'était pas désagréable. Et son doux parfum boisé et à la douceur des bais, glissait dans mes narrines. Mais c'était trop court! Putain! Elle s'est levée brusquement, excusée rapidement puis est descendu à son arrêt et évidemment, c'était aussi le miens. Je suis descendu avant que ce truc se referme sur moi et ne s'ouvrent plus. Je l'ai cherché du regard... Plus là. Pouf! Il est drôle ce mot. Bref. Je suis aller aux lycée, puis y'a la fille qui me sert de meuf, une vraie pot de colle j'vous jure! Aïe, y'a pas pire, hein! Elle me suis partout, elle avait même fait une demande pour changer de classe, puis j'ai fait une contre-demande. Heureusement elle est pas venu... Ensuite aujourd'hui, j'avais allemand, cours que je n'est jamais pris car je déteste cette langue. Et devinée qui je vois ? Madison (Madi's son (lol)) elle datait. Elle m'a raconter sa vie et tout, puis m'a parlé de sa meilleure amie Aphrodite. Si on m'avais qu'elle allait être ma femme d'amour que j'aime... Putain j'aurais pris le métro plus souvent.

Une sonnerie vient interrompre mon monologue si intense. Dommage j'aimais bien. La psy me salue et je m'en vais.