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Ça faisait plusieurs jours que j'étais revenue avec Raph et Anna au quartier général. Pour le moment, tout se passe bien, mais je sais que bientôt on me renverra en mission. Je ne savais pas par contre, que j'allais avoir deux nouveaux coéquipiers...

Je voyais que Raph et Anna avaient une idée derrière la tête et je ne sais pas pourquoi, mais je commençais vraiment à stresser. Quand j'ai vu leurs visages, j'ai su que je saurais enfin ce qu'ils complotaient.

-Nous voulons faire parti entière de cette agence.

-Et avant que tu essaient de nous en empêcher, nous allons t'exposer nos arguments, poursuivit Annabelle.

-Premièrement, tes supérieurs ont accepté que ce soit toi qui nous entraîne.

-Deuxièmement, continua Annabelle, nous deviendrons tes coéquipiers.

-Et pour finir, même si tu dis non, ont va le faire. Et se sera dans ton dos et sans toi. Donc il vaut mieux que tu acceptes.

Je les regardai avec colère.

-Je hais le chantage, mais il faut avouer que vous savez être convaincant, bande de manipulateurs.

Ils se sourirent diaboliquement, comprenant qu'ils avaient gagné. Je retournai dans ma chambre, ruminant mes pensées et mes envies de meurtres.

Si je les emprisonne dans une chambres , peut-être que.. en fait non, se seraient trop facile de s'échapper. Les attacher dos à dos dans une chambre avec des chaînes.. Non plus. Trop radicale, quoique sa pourraient quand même être une option si rien d'autre ne fonctionne. Leur proposer un voyage sur une île privée et les abandonner là sans moyen de s'en aller... Ouais, sa pourraient être une bonne idée, sauf que je connais personne qui accepterait de me prêter une île privée.. Pfff, c'est pas possible, il doit bien y avoir un moyen de les en empêcher... 

-Au lieu d'essayer de trouver un moyen de nous emprisonner à vie tu pourrais peut-être commencer à penser à notre entrainement.

-Laisse-moi encore quelque minutes, le temps de trouver deux chaises et des chaînes, répondis-je distraitement, encore dans mes tentatives désespérées de les empêcher de risquer leurs vies.

-Oh sa va, c'est pas si pire que sa...

-Oh, je viens de trouver un moyen. Je vais vous montrer à quel point ce métier est dangereux.

-Mais ont le sais, dit-il, exaspéré.

Je lui envoyai un regard noir.

-Non, vous n'avez aucune idée de l'horreur de ce métier. J'ai commencer à faire sa parce que mourir ne me faisait rien et que j'étais désespérée. Suis-moi.

Annabelle nous rejoignis, convaincu que j'allais leur montrer comment se battre et que sa allait être enrichissant, de ces mots.

Je les fit entrer dans une salle  contenant une table, et un tableau aimanté.

-Asseyez-vous, je reviens.

Je revint quelques minutes plus tard, mon dossier à la main.

-Commençons par toute les manières dont des esclavagistes peuvent vous exploiter. Ils peuvent vous faire travailler, comme ton père le faisait, Ils peuvent aussi se servir de vous comme manière de faire du profit en vendant votre corps, en vous prostituant. Ils peuvent tous simplement vous vendre aux enchère au plus offrant à des fous, des fanatique, des adeptes de rites sataniques, des prêtres qui sacrifies des humains, des violeurs, des meurtriers et encore plus de trucs dégoûtants.

J'ouvris mon dossiers, et commençai à leur lire quelques uns de mes nombreux rapports médicales...


EsclavageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant