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Je suis dans la salle des enchères, j'exprime toute ma colère dans mon regard, un regard noir, rempli de haine et de noirceur, comme celle de leur âme. Je ne savais pas que je pouvais éprouver de tel sentiments. Je les hais.

-Pour commencer, je vais vous demander de vous asseoir, puis nous allons commencer.

Il y eu un brouhahas énorme et puis, silence... Je m'arrange pour m'asseoir par terre, mal m'en pris.

-Qui t'a dit de t'asseoir? Relève-toi.

Je me relève, j'attend, sa commence, puis je remarque quelque chose. Une fille. Que j'ai déjà vu. Je l'ai déjà connu, déjà vu. Pas elle, pas ici, c'est impossible.

-Annabelle...

-Ferme-la.

C'est à mon tour, je va s sur le podium, les gens n'observe, je déteste cela. Je regarde celle qui était ma meilleure amie auparavant. Je savais qui était son père et je savais qu'elle n'était pas là de son plein gré. Je l'observe, elle me voit, son visage se décompose, je la vois qui se retient de pleurer. Je reconnais le connard qui lui sert de père. Les enchères commence...

-1000

-2000

-6000

-6500

Je voyais son père miser, le regard rempli de convoitise.

-7000

-Dernière chance pour 7500$... Alors adjugé au numéro 15 là-bas.

Et voilà, il m'a acheté. Son père, l'homme le plus cruel que je n'ai jamais rencontré, tout le contraire de sa fille, la bonté incarnée. Je suis officiellement une esclave appartenant au Svenson. J'appartiens à sa famille maintenant.

Il vient me chercher, une heure plus tard, les ventes sont finis. Il tir sur ma "laisse" sans aucune douceur et je commence a avoir très mal au cou.

J'en ai marre il me pousse et me claque dès que je n'avance pas assez vite à son goût. J'en ai marre, il m'a claquée une fois de trop. Je sais que je vais le regretter...

Je lui crache au visage. Son visage se transforme, il me regarde d'un œil noir.

-Tu apprendras à me respecter tu vas voir sale connasse.

-Tu me fait pas peur espèce de cloche!

Je vois qu'il se calme d'un coup et fait comme si de rien était. Je sais pourquoi.

-Bonjour, Annabelle.

-Comment tu sais son nom?!!

-C'était une amie autrefois. Je la reconnaîtrais entre mille.

-Élisa!!!

Elle me saute dans les bras, me serre fort et d'un coup, elle me lâche, arrachée à mon étreinte par son père qui me regarde avec dégoût.

-Ne touche plus a ma fille, tu n'es qu'une seule simple esclave.

Je ri. Il me dévisage.

-Tu ne m'empêchera jamais d'aimer qui que se soit, jamais.

J'avais murmurer, mais il m'avait très bien entendu.

-Tu m'appartiens, je fais ce que je veux de toi, tu n'es rien, pas plus importante qu'une bête de cirque.

-Je vais m'assurer de mener la révolte, se sera moi qui sera devant tout le monde, qui ferai des discours aux quatre coins du monde pour encourager les gens à se rebeller, à se libérer et de tous vous tuer jusqu'au dernier, vous, les esclavagistes. Je serai la dernière personne que tu verras avant de mourir.


J'avais commencé en murmurant et j'avais fini en criant, pendant que ces gardes m'emmenait, pour qu'il m'entende, pour qu'il ai peur en voyant la détermination dans mon regard. Je me débattait de toutes les forces pour qu'il voit que je ne suis pas qu'un grain de poussière.

Il était en colère, humilié de ne pas avoir pus me maîtrisée.

Je le tuerai de mes propres mains, je le jure...

EsclavageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant