CHAPITRE 1 : Azkaban

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1995- Il fait froid, et humide, les détraqueurs sont là, nous surveilles sans arrêt et guettent la moindre sensation de joie des prisonniers pour venir leur enlever. Je dors sur de la pierre qui me détruit le dos et je repense à ma vie d'avant en me demandant, "comment j'ai fait pour en arriver là ? "

Je suis presque morte. Il ne me reste plus rien que ma soeur Narcissa. Je n'ai plus d'amis et mes parents sont morts en me laissant derrière eux leurs fortune dont je n'ai que faire ainsi que leur principe de la pureté du sang. Je passe mes journées allongée sur ce sol, les chaînes aux chevilles fixant sans arrêt la mer déchainée dehors par ce petit trou de ma cellule. Mes cheveux sont affreusement sale, je suis maigre et ma marque au bras gauche m'indique que je suis " dangereuse.. folle.. méchante.." pour les autres sorciers. J'ai été condamnée à ces années d'emprisonnement à cause de la torture que j'ai infligé aux Londubat. Il est vrai que je regrette maintenant, mais c'était plutôt excitant sur le moment, pensais je en souriant.

Soudain, je pris peur en entendant un des gardiens taper comme un siphonner sur la porte de ma cellule. Je suis certaine que cet abruti de "Hubb" voulait me réveiller. Il a réussi.

-QUOI?! hurlais- je pour qu'il s'arrête.

- C'est l'heure de manger ma belle... ton pain préféré ainsi que cette bouillie qui s'appelle soupe, tu connais non? dit il d'une voix ironique.

Il passa le bol et le pain par le trou de la porte puis reparti en riant. Je me suis toujours jurée que si j'arrivais à me sortir d'ici je me ferais un plaisir de me charger de ce con qui me nargue.

La plupart des cellules sont partagées à deux ou même trois parfois. Moi j'ai été qualifiée de trop dangereuse et trop puissante pour partager ma cellule. Au début je pensais que ce serait bien mais au final je me rend bien compte que l'ennuie me tue. J'attends désespérément qu'on me sorte de ce trou à rat.

Je pris ma soupe au goût... je ne saurais même pas le décrire. Ce pain était dur comme de la pierre et sale. Les douches n'en parlons même pas... Les prisonnières me fuient je suis tranquille, je les regarde se battre parfois, ça me distrait. Même si cette prison m'a amochée, je garde tout de même une grande fierté, digne de celle des Blacks. 

2 semaines plus tard.

Un matin alors que je fixais toujours la mer par ce ridicule petit trou, mon bras gauche me fit affreusement mal. Il était de retour, enfin ! Et bientôt je serais libre.


Mangemort en fuite.Where stories live. Discover now