Dix-neuf

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J'ai mal dormir cette nuit, je n'arrêtais pas de penser au fait qu'Harry m'ait embrassé et j'y pense toujours. Malgré cela, la vie continue, il fait de plus en plus chaud dehors, de plus en plus beau. Je me rends au bureau mais je suis stressée. Je ne sais pas comment ça va se passer.

Je passe dire bonjour à Nancy et entre dans mon bureau. A peine arrivé, Harry entre lui aussi dans mon bureau.

"Bonjour Ashley," sourit Harry en s'appuyant contre le mur au fond de mon bureau.

"Bonjour..." dis-je surprise qu'il sourit comme ça après ce qu'il s'est passé hier soir.

"Comment vas-tu ce matin ?" me demande-t-il toujours un sourire aux lèvres. Ces lèvres qui m'ont embrassées.

"Ça va," répondis-je rapidement, assez embarrassée. Ma réponse est froide mais je n'ai pas envie de lui parler.

"Okay..." dit-il en haussant les sourcils et en entrant dans son bureau.

C'était quoi ça ? Il a pas le droit de m'en vouloir parce que je suis énervée contre lui. Il l'a bien mérité. Je fais mon boulot, et je pars d'ici. Nancy entre dans mon bureau, visiblement en colère.

"Qu'est-ce que..." commençai-je.

"Viens avec moi," dit-elle en me prenant par le bras.

"Je viens, pas la peine de m'arracher le bras comme ça," soupirai-je en la suivant.

Je la suis dans les couloirs et je reconnu le chemin de l'atelier de Zayn. C'est là qu'on arrive, elle ouvre la porte en grand et se dirige vers Zayn.

"Tu vas nous dire ce qu'il se passe maintenant !" cria-t-elle.

"Nancy !" l'interrompais-je.

"C'est vrai," intervint notre ami. "Je dois vous le dire maintenant, je supporte plus de le cacher."

"T'es gay ? Tu sais, c'est pas grave, on..." commence Nancy.

"Quoi ? Non, je ne le suis pas," répond Zayn, confus. "Non, je... Je vais partir."

J'écarquille les yeux, choquée.

"C'est une blague ?" demandai-je sérieuse, Zayn sourit.

"Non, c'est la vérité, un créateur français a vu mes créations, il voudrait m'embaucher. Je vais travailler avec lui Ashley, je voulais vous le dire à toute les deux plus tôt avant d'en parler à tout le monde, et surtout à Harry," explique Zayn, un grand sourire sur son visage.

"Mon dieu, c'est génial, je suis tellement contente pour toi !" dit Nancy en le prenant dans ses bras.

"Tu ne peux pas partir," dis-je, "tu as pensé à moi ? Comment vais-je faire ? Kimberly n'est plus là, Louis non plus, maintenant toi, Zayn tu ne peux pas, je n'ai plus personne," sanglotai-je.

"Merci," dit Nancy vexée en me regardant.

"C'est pas contre toi Nancy," lui dis-je.

"Ça veut dire quoi ça ? Tu ne m'as jamais considérée comme ton amie ? Génial. On se parle plus tard Zayn, l'air est polluée ici," soupira-t-elle en colère avant de partir.

"Mais..." essayai-je.

"Tu ne veux vraiment pas que je parte ? Tu n'es même pas un peu contente pour moi ?" me coupa Zayn.

"Non... Enfin si, je suis contente pour toi mais..." commençai-je.

"Mais ?" demanda-t-il en me regardant tristement.

"Mais je serais seule face à Harry," dis-je.

Zayn ouvrit la bouche, haussa les sourcils et passa sa main sur son front. Visiblement étonné de ma réponse. Il s'en alla de l'atelier.

"Tu n'essaye même pas de faire semblant," souffla-t-il tristement.

Je me retrouva définitivement seule dans cette pièce. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi j'ai dit ça ? C'était la vérité en plus, je le pense vraiment. C'est égoïste de sa part, c'est sa faute. Ou peut-être bien la mienne. Peut-être qu'en fait, c'est moi l'égoïste dans l'histoire. Oui, je suis égoïste.

Une larme roule le long de ma joue. Je suis seule à présent, même Nancy est partie par ma faute.

"Je suis une idiote, putain d'idiote..." chuchotai-je pour moi-même.

"Je pense pas ça," soupira quelqu'un derrière moi.

Je reconnu très vite la voix d'Harry. Je me retourna alors et mon regard tomba sur ses yeux verts.

"Et pourtant," dis-je.

"C'est dommage que tu penses ça de toi-même," soupira Harry.

Est-ce qu'il essaye de me remonter le moral ? Parce qu'il est la dernière personne que j'ai envie de voir.

"Laissez-moi, Monsieur..." dis-je en me tournant.

"Je viens ici en tant qu'ami, d'accord ? Tu peux me parler si tu en as envie," me dit-il en s'approchant de moi.

Je me tourna vers lui, très en colère et énervé qu'il fasse comme si de rien n'était.

"Sérieusement ? En tant qu'ami ? Et le baiser d'hier était en tant qu'ami aussi ? Vous êtes mon patron ! On est pas ami avec son patron, on ne l'embrasse pas non plus et on n'appelle pas son patron par son prénom !" criai-je en colère.

"On ne hurle pas non plus sur son patron, mademoiselle," dit-il sérieusement.

"Je... Oui, désolé d'avoir crié," m'excusai-je en baissant la tête.

"Tu es virée," dit-il.

J'ouvre grand les yeux et relève la tête pour le regarder. Il a l'air très sérieux.

"Quoi ?" demandai-je, pensant avoir mal entendu.

"Tu es virée, prends tes affaires dans le bureau et vas-t'en," répéta-t-il d'un ton monotone.

"C'est vrai ?" redemandai-je en ouvrant grand la bouche, sous le choque.

"Oui, c'est vrai ! Vas-t'en !" criât-il et je sursautai.

Je me dépêchai jusque mon bureau, ou ancien bureau, pris toutes mes affaires et m'en alla. Je rentra chez moi lentement, prenant mon temps, ce n'est pas comme si quelqu'un m'y attendait.

J'ouvris la porte, laissa mes affaires tomber au sol et alla m'enfouir sous la couette de mon lit pour pleurer.

Kimberly est bien plus agile que moi lorsqu'il s'agit des relations avec les gens. J'aimerais tellement qu'elle soit avec moi.
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Hello tout le monde,
Comment ça va ?

Petite question: pourquoi pensez-vous qu'Harry ait virée Ashley ? Était-ce une raison valable ?

Pas d'update depuis longtemps, je sais, j'ai juste quelques problèmes perso, les cours et tout ça. Je suis très occupée.

J'ai changé la couverture, dites-moi ce que vous pensez de celle-ci.

Vos avis sur l'histoire son très important pour moi, et vos commentaires me font beaucoup rire. Merci de me lire.

-Pauline

Le Boss |h.s|Where stories live. Discover now