Chapitre 5.

100 10 11
                                    

Maison - Ville de Dylan : https://www.google.fr/maps/@51.7459607,-1.1494658,3a,75y,150.22h,84.37t/data=!3m6!1e1!3m4!1sCu1t5k5YNhECypdkdQF6vA!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1

*~•~•~•~•~*~•~•~•~•~*

Je me réveille doucement, et pivote de façon à me retrouver sur le dos pour fixer le plafond et laisser le temps à mon cerveau de se réveiller également.

Mes écouteurs m'étranglent à moitié, donc je les retire et les pose avec le lecteur par terre, sur ma moquette à côté de mon lit.
Je me sens également collant, en sueur. Je renifle mon haut et effectivement, je ne sens pas la rose. Je remarque que étrangement, mes muscles sont tendu. C'est  alors que je me rappelle avoir réalisé un cauchemar cette nuit...


~ FlashBack du Cauchemar ~

J'étais seul. Plongé dans une obscurité sans fond, je pouvais pourtant voir mon corps, sans aucunes couleurs apparentes. J'étais un être blanc. Blanc de pureté et d'innocence.

Innocence...

Je tentai de chercher du regard - celui-ci étant étrangement trouble et lourd - toutes autres formes de vie.

Mais il n'y avait rien.
J'étais terriblement seul. 
Dans le néant...

Des soudains bruits me firent sursauter de surprise, et je reconnu rapidement la nature de ceux-ci...

Des pleurs.
Qui était-ce ?

Je me retournais, à la recherche de la source de ces larmes. Encore, encore et encore...

En vain, et sans succès.

Cette situation était de plus en plus étrange, oppressante, troublante, angoissante...

Jusqu'à ce que je parvienne à distinguer enfin d'où provenaient ces pleurs.

Sans plus attendre, je me mis en marche.

Je marchais .

Je marchais depuis de longues et ennuyantes heures désormais , mais je ne ressentait aucune fatigue, aucune douleur, agrandissant mon incompréhension.

Les pleurs semblaient être si lointains, sans moyen d'accessibilité...

Finalement, je compris que ma longue marche ne me menait pas nul part comme je l'avais désespérément pensé. En effet, je remarquais que les sanglots se rapprochaient de plus en plus. Du moins, c'était moi qui m'en approchait.

Je me mis à courir, voulant atteindre cette source de tristesse le plus rapidement possible.

Je courais.

Sans relâche. 

Je pus finalement reconnaître une forme blanche au sol, au loin.
Une lumière l'éclairait faiblement, venant du ciel - qui n'en n'étais pas un, aucunes distinctions n'existaient dans ce néant - , s'accrochant de toutes ses forces pour continuer à éclairer cette chose, comme pour me dire qu'il est important que je la regarde.

Alone In My Dark Memories [EN ARRÊT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant