Chapitre 1.

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Ce matin, j'ai eu le privilège d'être réveillé par mon adorable sœur, Jennyfer. Je m'étais couché tard, avec une douleur au dos, car j'avais aidé mon père à placer les cartons de déménagements dans les pièces qui leur sont dédiées. Et ce n'est certainement pas ma sœur qui as fait le plus gros du boulot. Je suppose qu'elle essaie de se rattraper en remplaçant mon réveil-matin qui n'est pas encore branché.

"Debout la marmotte ! S'écrit-elle en sautant sur mon lit.

- Tu sais ce qu'elle te dit la marmotte ? Grognais-je, en me dressant pour la pousser.

- La marmotte me remercie de l'avoir réveillé. Parce que le bus passe dans dix minutes. Déclare-t-elle fièrement, un sourire mesquin sur le visage.

- Tu peux toujours rêver pour que je te remercie, surtout pour ce que tu viens de me réserver. Soufflais-je en m'asseyant pour enfiler un bas, et des chaussettes.

- Tu le feras un jour, tu peux me croire.

- Oui, oui... Cause toujours, Miss fanatique de Kookie au point de porter des chaussettes à son effigie.

- Je ne te permet pas de critiquer ! De plus, c'est lâche de s'attaquer ainsi à mes pauvres chaussettes innocents. Et puis, sérieusement, tu te crois mieux avec tes caleçons ?

- Attends que je t'attrape, on verra qui rigolera le dernier ! Fis-je, d'un ton menaçant, m'apprêtant à la chatouiller.

- Les enfants, dépêchez-vous ! S'écrit ma mère au rez-de-chaussé.

- Tu ne sais faire que des menaces, frérot. Contrairement à toi, je sais les appliquer ! Tu ne me fais pas peur !

- La guerre est déclarée, sœurette. Et c'est moi qui vais la remporter !"

Nous nous échangeons un dernier regard défiant, puis elle sort fièrement de ma chambre, le dos droit. Mon chat entre à son tour et se pose son mon oreiller alors que je termine de me préparer.

 "Te lèche pas les boules sur mon lit, c'est dégueulasse ! Dis-je en le poussant

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"Te lèche pas les boules sur mon lit, c'est dégueulasse ! Dis-je en le poussant. Je pensais que tu étais venu me soutenir, je suis déçu. Je te renie. Oust !"

Je le fais sortir de ma chambre et lui emboîte le pas, en attrapant au passage ma veste noire en cuir et à clous posée sur ma chaise de bureau. Je dévale les escaliers quatre à quatre, prends mes baskets hautes et m'installe sur une chaise autour de la table de la salle à manger pour les lasser, un pancake entre mes dents, fraîchement cuisiné par les soins de ma mère.

"Tu t'es encore couché tard, pour t'être réveillé à cette heure-là, je me trompe ? M'interroge-t-elle, sifflotant une chanson enjouée aux fourneaux.

- Mmh... Grommelais-je, de mauvaise humeur.

- Maman a toujours raison, et sait tout ! Déclare-t-elle avec amusement, poussant les cheveux platines tombant sur mon front pour pouvoir y déposer un baiser.

Alone In My Dark Memories [EN ARRÊT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant