Chains (trad.)

Prologue

       Je m'étais penchée sur le mur en serrant mon estomac, haletant lourdement et me sentant engourdi. Le sang avait éclaboussé de partout, mais je ne pouvait pas vraiment me concentrer sur ça. En ce moment, tout ce à quoi je pouvais penser était son visage, ainsi que le sang autour de lui. Un couteau gisait sur le sol à côté de sa main ouverte, la lame luisante et teinté de rouge. Le même rouge que sur ma chemise. Mon estomac se serra à la pensée que c'était mon sang.
 
 
       "Buddy..." dit-je étouffé, couvrant ma bouche pendant que des larmes se formaient au coins de mes yeux.
 
 
       Les souvenirs défilèrent lorsque que je regardais son cadavre, me souvenant de son sourire lumineux et profond, et son rire sincère. Il m'avait adopté quand j'étais une petite fille après que mes parents m'ai quasiment abandonnés. Nous avons vécus seuls dans les montagnes, à des kilomètres loin des autres personnes avec seulement un ordinateur qui nous reliait au reste du monde. Malgré tout, nous n'étions jamais seuls, nous avons vécus tout les deux, et j'avais grandi heureuse et aimée. Il était censé être mon tuteur, mon protecteur.
 
 
       Et maintenant, il était mort.
 
 
       Et il avait essayé de me tuer.
 
 
       Sentant le vomit rampé jusqu'à l'arrière de ma gorge, je ne savait pas si je devais avaler ou tout simplement le laisser sortir. Pourquoi ? Pourquoi avait-il essayé de me tuer ? Nous avions eu tellement de plaisir au fil des années, pas une seule fois je n'avais vus un signe indiquant qu'il allait faire ça. Il n'y avait pas d'abus, pas de regards troublants ou de nuits terrifiantes. Il m'avait aimé comme sa propre fille, et je l'aimais comme un père ou un oncle. Tout ce que je pouvais imaginer était son chaleureux sourire affectueux sur son visage... Maintenant ses yeux était vitreux, ouvert et son expression était désormais gravés en permanence par la douleur. À ce stade, je ne pouvais plus me retenir, je me pencha sur le côté et vomi.
 
 
       Je ne pouvais pas comprendre. Ce matin, il avait été si normal quand il était partit en ville pour son voyage de shopping hebdomadaire. Il avait même plaisanté sur le fait de m'acheter des sous-vêtements sexy, même si je n'en avais pas besoin. Pourquoi était-il couvert de sang quand il avait trébuché hors de sa camionnette ? Pourquoi avait-il levé ce couteau vers moi quand je me suis approchée pour lui apporter les premiers soins ? Pourquoi continuait-il à regarder le sous-sol ?
 
 
       Le sous-sol.
 
 
Mes yeux se posèrent sur la porte derrière son cadavre, ma respiration encore lourde. J'y avais été quelques fois, mais pas souvent. Ce n'est pas que j'avais interdiction d'y aller, mais je ne voulais tout simplement pas y aller. Il l'avait rempli avec des objets sur les monstres et les assassins. Buddy était un fanatique d'horreur, il l'avait toujours été. Il avait passé beaucoup de temps là-bas, à regarder des films d'horreurs et des trucs du même style, mais maintenant que je repensais à ça, il est vrai qu'il allait là-bas, de plus en plus souvent.
 
 
       Était-ce ça la raison ? Il était devenu tellement obsédé par les tueurs en série des films qu'il avait décidé d'en devenir un ? L'idée était ridicule, si être un fan d'horreur était assez pour devenir un tueur, alors ça aurait été illégal maintenant, mais je savais que Buddy ne pouvais pas tuer quelqu'un. Il ne pouvait juste pas. Même pas un étranger, ni un intrus, et encore moins moi. Essuyant le vomi de ma bouche, je vacillai après quelque pas, en utilisant le mur comme soutien. La douleur traversa le côté où il m'avait poignardé, mais je ne me souciait pas de ça.
 
 
       Lentement je m'approcha de la porte et j'attrapa la poignée, je pris une profonde inspiration avant que je ne l'ouvre et entre dans la sombre salle.
 
 

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       Combien de temps c'était-il écoulé depuis la dernière fois qu'il avait vu le ciel ? Combien de temps s'était-il écoulé depuis la dernière fois qu'il avait pu se déplacer librement ?
   
 
       Telles étaient les questions qui tournaient dans l'esprit de Jack alors qu'il était assis dans le coin de la pièce, les bras suspendus au-dessus de sa tête par des attaches en métal et ses mains bloquées dans des mitaines en acier. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas tenu son derniers scalpel, si longtemps qu'il n'avait pas pu errer librement. L'esprit humain ne pouvait pas être inactif pendant si longtemps, et même si il n'était pas humain, il pouvait encore sentir le reste de sa santé mentale disparaître lentement. Une attaque ratée l'avait conduit à se faire capturer, mais au lieu d'être remis à la police, comme prévu, il avait été enchaîné dans la cave de sa victime, avec aucun moyen visible de fuite. Le seul réconfort était que son ravisseur lui avait permis de conserver son masque, le retirant seulement pour nourrir son prisonnier inhumains.
 
 
       La porte craqua et Jack se tendit, écoutant les pas descendre les marches. L'odeur de sang embua l'air, faisant gronder son estomac de faim. Deux jours s'étaient écoulés depuis son dernier repas, et maintenant, il était au plus maigre. La salive s'accumula au bord de sa bouche à l'idée de manger, mais il ne leva pas les yeux. Il ne voulait pas regarder son ravisseur, du moins pas de son propre chef. De toute façon, cet homme viendrait à lui tout seul et l'obligerait à le regarder. Il retirait le masque de Jack en dépit de ses mouvements de recule, et lui donnait une brochette d'organes sur un bâton afin de rester à l'écart de ses dents acérées. C'était toujours comme ça que ça se passait.
 
 
       Cependant... les pas se sont arrêtés.
 
 
       Pendant longtemps, rien ne s'est passé. Finalement, Jack releva lentement la tête, regardant à travers le tissu noire remplissant les orbites de son masque pour observer son ravisseur. Cependant, au lieu de l'homme grand à barbe, il vit la silhouette inconnue d'une adolescente, qui le fixait avec des yeux [c/e] qui s'élargissaient lentement.

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Et voila, j'ai enfin posté le début de la fanfiction que je suis en train de traduire, en espérant que l'histoire sois compréhensible malgré ma traduction.