Partie 96

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Salut Salam Aw ni sogoma.

Des médecins rentrent en courant dans la chambre pendant que moi je pleure comme une folle. Ça y est ? C'est la fin ?

... : MADEMOISELLE VOUS DEVEZ SORTIR NOUS ALLONS NOUS OCCUPER DU PATIENT.

Moi : NON JE NE SORTIRAIS PAS JE VEUX VOIR MON PÈRE S'IL TE PLAÎT PAPA RÉVEILLE TOI ME LAISSE PAS J'AI BESOIN DE TOI S'IL TE PLAÎT.

Je criais comme une folle. Au fond de moi je savais qu'il était mort mais j'avais encore une lueur d'espoir.

Deux infirmiers finissent par me faire sortir.

J'étais devant la porte de la chambre.

Je pleurais de grosses larmes la tête entre les mains. Chaque personne qui passait devant moi me regardait avec pitié.

Au bout de trente minutes toutes les personnes présentent dans la chambre sortirent une à une.

Personne ne me parlait ou me regardait ils ont tous tracés tout droit.
Seul le médecin est venu vers moi.

Lui : Nous sommes vraiment désolés mais votre père n'a pas tenu le coup. Son coeur à cesser de battre à 23h12. Toutes mes condoléances mademoiselle.

Moi : NOOOOOON VOUS MENTEZ IL N'EST PAS MORT SVP DITES MOI QUE VOUS MENTEZ QUE C'EST FAUX...PAPAAAA.

Le médecin me lance un dernier regard rempli de peine puis s'en va en me laissant en pleur dans le couloir.

Je n'arrivais pas à y croire. Je venais à peine de retrouver mon père. Pourquoi moi ? Hein ? Pourquoi ?

Je finis par me calmer et rentre dans la chambre dans laquelle se trouvait le corps inerte de mon père recouvert d'un drap blanc.

Je tremblais mes larmes coulaient à flots.

J'avais l'impression d'être dans un cauchemar mais tout cela était bel et bien vrai.

Me voilà seule au monde, seule avec ma fille. Je suis désormais orpheline de mes deux parents.

Je m'approche du corps et soulève le drap jusqu'au niveau de son cou.

Je lui caresse le front tout en pleurant.
Moi : Papa...s'il te plaît réveille toi...ne nous..laisse pas seule.

C'est ridicule je l'admet mais pour moi il n'était pas mort ce n'était pas possible....

Je laisse mes larmes coulées je fixe intensément le visage de mon père il était tout pâle ses lèvres étaient sèches...il...Il ne respirait plus...Il était mort...

Deux hommes en blouse blanche viennent chercher le corps de mon père ils allaient l'emmener à la morgue.

Je les regarde faire. J'avais le regard vide. Je ne pleurais plus.

Il faudrait penser à mettre les autres au courant.

Je n'avais pas pris mon téléphone.

Je sors alors de la chambre et je me dirige vers l'accueil.

Il est minuit passé je me demande si Tata Aminta va répondre au téléphone.

Je demande à la dame d'appeler le numéro que je lui donne.

Elle appelle au bout de la troisième tentative quelqu'un décroche.

Elle me passe alors le fixe.

Moi : A..Allo ?

... : Oui c'est qui ?

Moi : Fathi c'est Fadeija...

Fadeija.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant