Partie 55

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Idrissa en multimédia.

Salut Salam Aw ni sogoma.

Moi : QUOI ?! TU PENSAIS QUE J'ALLAIS TOMBER A TES PIEDS APRÈS TOUT CE QUE M'AS FAIS ?! J'AI HONTE DE REGARDER MA FILLE DANS LES YEUX EN ME DISANT QU'ELLE EST NÉE D'UN VIOL PUTAIN... t'as gâché ma vie Cheick..

J'étais en larmes devant lui le passé refaisait surface. Toutes les larmes que je refoulais coulaient. A chacune de mes paroles je sentais mon coeur se compresser. Et mes jambes flancher.

... : QUOI ?

Putain de merde.

Je me retourne pour voir qui c'était. Tata Awa.

Je la regarde les yeux plein de larmes elle me regardait comme si j'avais fais une grosse bêtise.

Cheick : Mama c'est pas ce que tu crois.

J'étais incapable de parler.

Elle : J'ai... J'ai tout entendu. Cheick... Comment t'as pu faire ça ?

S'en était de trop je me suis précipitée vers la porte de mon ancienne chambre j'ai fermé la porte à clé. J'ai déposé Kika sur lit et je me suis assise à côté d'elle.

J'avais la tête entre les mains. Les larmes m'aveuglaient je me sentais tellement mal. Certes je voulais qu'ils sachent la vérité mais pas que Kika était née d'un viol. C'était pire qu'une humiliation pour moi.

Je pleurais fort. Je sentais des présences derrière la porte.

A force de pleurer je me suis endormie au près de Kika qui dormait aussi.

A mon réveil j'étais toujours dans mon ancienne chambre.

Ma fille était réveillée elle avait les yeux grands ouverts elle me fixait.

À sa vue je me mis automatiquement à sourire.

Moi : Kikaa bébé tu es réveillée depuis longtemps ? Aller viens voir Mama.

Je la dépose sur ma poitrine et me met à jouer avec elle.

Je n'avais nul par où aller donc j'ai décidé de restée chez mon père. Il ne pouvait rien faire contre moi et je n'allais pas beaucoup durer ne vous inquiétez pas.

Après je suis allée me rincer le visage puis je suis descendu au salon. J'ai pu constater qu'il était 22h.

Il n'y avait plus personne. Ils étaient sûrement tous rentrés.

Je mets Kika dans son cosy et par manger.

J'étais dans mes pensées quand j'entendis ma fille crié. Prise de panique je couru jusqu'au salon.

Moi : Kika ?

Elle était dans mes bras de mon père.

Moi : Tu lâches ma fille toi.

Je ne supportais vraiment pas qu'il la touche. Je n'avais pas oublié toutes les paroles qu'il m'avait dit.

Je m'avance vers lui et lui prend Kika des mains.

Moi : Plus jamais tu ne touches ma fille Ok ?

Lui : Tu es bien la fille a ta mère. Toujours aussi sauvage.

Et ça recommence.

Je tourne mes talons et pars m'installer sur une chaise.

On se fixait dans le blancs des yeux.

Lui : Pourquoi es tu revenue ?

Moi : Tu n'es pas content de revoir ta fille ?

Lui : Non.

Fadeija.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant