Fadeija.

Partie 92

Salut Salam Aw ni sogoma.

Je me réveille tôt car je devais aller à ma séance de rééducation.

Je fais mon rituel du matin puis appelle Ossan pour lui dire que j'avais fini.

Je n'avais pas vu Fathi depuis samedi. A mon retour je passerais chez elle.

Mon père et Kika dormaient encore donc je referme la porte et sors accompagné de Ossan.

Ossan : Sinon avec Saïd.

Moi : Quoi avec Saïd ?

Lui : Ohh calme c'est bon.

Moi : Désolée. Je ne voulais pas m'emporter.

Lui : Hmm.

Il me dépose à l'hôpital puis me dis qu'il reviendra quand j'aurais fini.

J'attends mon tour comme d'habitude puis je rentre.

Je fais des exercices nouveaux, différents de ce que j'avais l'habitude de faire.

La séance terminée Ossan vient me chercher. Je devais aller à la bijouterie pour récupérer un collier.

Je demande alors à Ossan de me déposer au centre commercial.

Je lui dis de rester dans la voiture pendant que j'y vais.

J'arrive dans la bijouterie je dis ce que je suis venue faire. On me donne ma commande puis je sors.

En sortant je vois Saïd. Et bah il a pas perdu de temps le Saïd hein. Il m'a vite remplacé quand même.

Je le fixe intensément jusqu'à ce qu'il tourne la tête vers moi. Son sourire c'est instantanément effacé.

Je lui souris hypocritement puis fais rouler mon fauteuil jusqu'à la voiture. A ce moment précis je n'avais qu'une seule envie. Pleurer.

Ossan m'aide à monter.

Je lui dis sèchement de me déposer chez moi.

Ossan m'aide à descendre puis s'en va.
Je monte chez moi et trouve Fathi mon père et Kika devant la télé. Je lance un Bonjour collectif et je vais me laver les mains avant de me poser avec eux.

Fathi me regardait comme si elle avait quelque chose à me dire.

Nous restons un peu avec mon père puis ce dernier me dit qu'il a une course à faire et qu'il reviendra dans quelques heures. Tant mieux je pourrais parler avec Fathi.

Il met sa veste puis nous dis au revoir.
Fathi : Je pense qu'on doit parler toi et moi.

Moi : Ouais je crois aussi. Kika va jouer dans ta chambre stp.

Elle se lève et s'en va dans sa chambre.

Elle : Alors comment ça c'est passé Samedi ?

Moi : Bien bien.

Elle : Et dimanche ?

Moi : Mal.

Elle : Comment ça ?

Elle : Il n'y aura plus de mariage.

Je l'avais tranquillement comme si c'était normal.

Elle était en train de boire je peux vous dire qu'elle s'est étouffée.

Elle : QUOI ?!

Moi : Cries pas stp.

Elle : Attends répète ce que t'as dis.

Moi : Il n'y aura de mariage.

Elle : Et je peux savoir pourquoi ?

Moi : Car je ne veux pas me marier avec un putain d'assassin.