AKUMA D. ARYA (Tome 2) - ONE PIECE

Chapitre 37 - Il faut savoir pardonner

19 Mai 1524

UN CERTAIN MOUSSAILLON, SUR UNE CERTAINE ILE DU NOUVEAU MONDE

-C'est quoi, ce truc qui s'approche dans le ciel? me demanda un compagnon à mes côtés en pointant quelque chose du doigt.

Je regardai avec attention. Sûrement un oiseau... Ou deux... Il n'était pas rare d'en voir. Les formes s'approchaient de plus en plus. Des ailes. Deux visages.

-C'est Akuma D. Arya!!! criai-je en voyant atterrir la jeune fille devant nous.

Elle était très belle, avec de longs cheveux roux et un visage blanc. On pouvait se perdre dans ses yeux noirs profonds. Elle était belle. Mais terrifiante. Derrière elle se trouvait un jeune homme, très beau lui aussi. Il portait des vêtements très nobles et son regard faisait instinctivement reculer.

-J'aimerai voir votre capitaine, dit-elle.

Je regardai les hommes autour de moi. Personne ne se décidait à y aller. Je finis par hocher la tête.

-Je... J'y vais tout de suite... balbutiai-je en baissant les yeux.

Je courus vers notre capitaine. Il était en train de boire avec les lieutenants.

-Capitaine!!! Capitaine!!! Akuma D. Arya veut vous voir!!!

Le capitaine me regarda avec surprise.

-Tu as bien dit Arya?! répéta t-il, presque en criant.

-Oui... soufflai-je.

A ce moment, les deux invités apparurent sans permission.

-Bonjour, Shanks, dit Arya d'une voix froide. J'ai beaucoup de choses à discuter avec toi.

Notre capitaine connaissait Arya?!

-Je me doute. Ben, Yasopp, vous pouvez nous laisser seuls un moment?

Avant que les deux lieutenants puissent répondre, Arya dit:

-Yasopp? Le père d'Usopp... Le destin nous joue de ces tours... C'est amusant. Et toi, tu es Ben Beckman... J'ai beaucoup entendu parler de toi.

Les lieutenants serrèrent les dents au ton ironique de la nouvelle venue.

-Allez, ramène-toi, me dit Ben Beckman en me prenant par l'épaule. On va les laisser seuls.

-Ce n'est pas trop risqué de laisser le capitaine seul avec Arya et Aizen?

Yasopp me foudroya du regard.

-Aie confiance en notre capitaine, dit-il.

On s'éloigna en silence.

PORTGAS D. ARYA (PRINCESSE SANGLANTE)

-Je te rencontre enfin, Shanks, dis-je.

Shanks, celui qui était mon père, baissa la tête.

-J'ai des explications à te fournir... Je m'en doute... souffla t-il.

-Je ne savais pas mon père aussi pathétique! le coupai-je en haussant le ton. Lève la tête et regarde-moi dans les yeux! Agis comme un homme!

Il s'exécuta et me sourit.

-Tu tiens vraiment à ce que je te raconte une histoire d'amour tragique? dit-il en riant.

-J'y tiens. Ma mère Emi m'a donné sa version. Je veux la tienne.