Chapitre 20

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PDV Leila

- Moi : Il faut que je te parle. On a des choses à s'expliquer.
- Zayna : Comme ?
- Moi : Tu te rappelles le jour de mon Mariage ?
- Zayna : Oui oui ?
- Moi : J'ai levé ma main et j'ai remarqué quelque chose chez toi ...
- Zayna : Quoi ça ?
- Moi : Ton geste ... C'est ... C'est le geste instinctif que fait une personne qu'on a battu.

Elle fut surprise et baissa les yeux.

- Moi : Tu te faisais battre ?
- Zayna : ...
- Moi : Zayna tu peux m'en parler.

Elle respira profondément.

- Zayna : Quand mes parents sont morts, on m'a donné à mon oncle. Au début ça allait bien mais à un moment donné, j'ai remarqué un changement chez lui. Il s'énervait hyper vite. Un autre jour, je l'ai vu entrain de boire. Ça m'a surpris parce que ma famille était très pieuse Macha'Allah. Des jours passèrent et ils commençaient à être très violent. Il lançait des verres, frappaient des choses et tout. Et un jour, je descendis très tard des cours. J'avais un gros examen. Lorsque je suis descendue, il a commencé à me crier dessus soit-disant je faisais ma pute dehors etc. C'est à partir de ce jour qu'il a commencé à me frapper. Il me frappait violemment. Une fois je me suis même cassée un bras. Et ça a duré 3 ans. C'est vrai que quand j'avais 18ans, je pouvais m'en aller, mais j'avais nul part où aller. Il y a environ 2 mois, j'ai décidé de prendre mes affaires et de m'en aller avant qu'il ne me tue. Et ... C'est comme ça que Nayra m'a trouvé dans la rue.

Je ... Je n'arrivai pas à y croire. Elle, elle ne pleurait pas. Montrant qu'elle est passée au-dessus de tout ça. Mais ... Des larmes coulèrent sur mes joues. Ce qui lui est arrivée était abominable. On ne devrait jamais frapper une femme. Jamais !

Je la pris dans mes bras et j'essuyai mes larmes.

- Moi : Zayna je suis vraiment désolée. Pas juste pour ce qui t'est arrivée mais aussi pour tout ce que je t'ai dit de mal.
- Zayna : Je t'avais compris dès le début. Ne t'inquiètes pas pour ça.
- Moi : Tiens.

Je lui donnai un sachet. Elle fut un peu surprise. Elle prit le sachet et quand elle vit ce qu'il y avait à l'intérieur, elle écarquilla ses yeux.

- Zayna : Oh Mon Dieu ! Il est magnifique !
- Moi : Tu as vu hein !
- Zayna : Merci beaucoup Leila.
- Moi : C'est normal.

Je lui avais acheté un coran dont la couverture c'était la Kabah. Lorsque je l'avais vu, j'ai tout de suite pensée à Zayna.

- Moi : Je pense que je vais rentrer chez moi. J'ai des choses à faire.
- Zayna : D'accord.

Je me levai et arrivée près de la porte, elle m'appela.

- Zayna : C'est quand que tu me raconteras ton histoire ?
- Moi : Mon quoi ?
- Zayna : Je sais qu'il y a quelque chose caché derrière tout ça.
- Moi : Bientôt In Cha Allah.

Je sortis de sa chambre et descendis vers le salon. Je vis Nayra, Ahmed et un autre homme.

- Nayra : Tu es là ! Leila je te présente Youssef.
- Moi : Enchanté.
- Youssef : De même !
- Moi : Ahmed on peut y aller où ?
- Ahmed : Oui oui.

On prit nos affaires et on dit au revoir à tout le monde.

- Moi : Nayra je t'appelle plus tard In Cha Allah.
- Nayra : Ok !

Arrivés à la maison, je préparais le dîner et on se mit à table.

- Ahmed : J'avais une idée.
- Moi : Oui ?
- Ahmed : Et si on allait à Paris ?
- Moi : À Paris ?
- Ahmed : Oui ! Pour 2 semaines. Ça va être comme notre Lune de Miel.

C'est vrai hein qu'on avait pas eu de Lune de Miel ou autre ...

- Moi : D'accord !
- Ahmed : Pour vrai ?
- Moi : Oui oui !

______1 semaine plus tard ______

Paris est une ville MAGNIFIQUE Macha'Allah ! Je suis tellement content d'être ici avec l'homme que j'aime. On a pris un très bon. Comme on vient d'arriver, on est allé nous doucher et nous reposer.

LE LENDEMAIN.

On est allé prendre notre petit déjeuner et on parlait du programme d'aujourd'hui.

On allait juste faire un tour, rien de sérieux. Ahmed a dit qu'on ira à la Tour Effeil un autre jour.

PDV Ahmed

Si Leila savait ce que je lui prépare. Ce n'est pas pour rien que j'ai dit qu'on aille à Paris hein. Samedi In Cha Allah, ça fera 4 mois de mariage. C'est vrai que pour certains ce n'est rien. Mais pour moi oui. Être mariée avec une femme pieuse et qu'on aime, il n'y a qu'Allah qui offre ça. Je ne peux compter le nombre de fois que je remercie Allah de m'avoir offert une femme si merveilleuse.

__________ Samedi soir _______

- Moi : Leila prépare toi.
- Leila : On va où ?
- Moi : C'est une surprise.

Elle sourit et elle alla mettre son plus beau jilbeb.

- Leila : Allez dis moi on va où !
- Moi : C'est une surprise !

Je sortis un bandeau.

- Leila : Tu vas me bander les yeux ?
- Moi : Oui oui.
- Leila : Olala je ne pourrais rien voir Ahmed !
- Ahmed : C'est ça le but d'une surprise hahaha.

Je lui bandai les yeux et lui tenai la main. On entra dans la voiture et le chauffeur conduit jusqu'à la Tour Effeil. On sortit de la voiture et j'aidai Leila à monter jusqu'en haut de la Tour. Là-bas, il y avait des serveurs et une table pour deux.

- Leila : Je peux voir maintenant. S'il te plait !
- Moi : Attend on est presqu'arrivés !

Je la fis asseoir sur sa chaise et je m'assis sur celle devant.

- Moi : À 3 tu enlèves le bandeau.
- Leila : D'accord ! Allez vite !
- Moi : 1 ,2, 0
- Leila : Ahmed !
- Moi : Hahahaha ! 3.

Elle enleva le bandeau et quand il vit la vue, ses yeux furent remplis de larmes. Elle était tellement surprise qu'elle ne pouvait même plus parler.

- Moi : Joyeux 4 mois ma chérie.

Leila commença à pleurer et Wallah je n'aime pas voir une femme pleurer.
Je la pris dans mes bras et elle se calma. Elle ne pouvait toujours ma parler.

Après avoir fini de manger, elle me regarda avec un sourire.

- Leila : Ahmed ... Je ... C'est magnifique. Je ne sais même pas quoi dire.
- Moi : Alors ne dis rien. C'est normal.

Le serveur me fit signe que c'était le temps. Je me mis près de Leila, un genou à terre.

- Moi : Leila, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée de toute ma vie. Tu es une femme merveilleuse, une femme pieuse, pudique, la femme que j'aime. Tu es ce qu'il y a  de plus précieux à mes yeux. Tu es celle qui me réconforte quand je ne vais pas bien, celle qui gravirait des montagnes pour moi. Je t'aime au plus profond de mon coeur. C'est pour ça.

Je sortis de ma poche la bague.

- Moi : Lorsqu'on s'est marié, c'était un mariage forcé. Maintenant je veux qu'on prenne un nouveau départ avec nos propres décisisons. Leila, veux-tu m'épouser ?

Leila pleurait comme une fontaine. Je me retenais pour rire. Hahaha.

- Leila : Oui oui !

Je la pris dans mes bras.

- Moi : Arrêtes de pleurer tu es moche comme ça.

Elle me donna un coup au bras en riant.

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Désolé du retard ! Les cours ont commencé hein .... Alors ? Vous en dites quoi ?!

Marié à une fornicatrice | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant