Chapitre 10

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PDV Leila

- Nayra : Elle est moche celle-là !
- Leila : Je sais hahaha !

Ça fait une heure qu'on est entrain de chercher une robe de mariée. Mais on a rien trouvé. Pas parce qu'elles ne me vont pas. Je répète tout me va à la perfection. Le problème c'est que rien est à mon goût.
Là je me suis rappelée de quelque chose ! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?!

- Moi : J'ai une idée ! Laisse faire les magasins !
- Nayra : Ta robe ?!
- Moi : Viens avec moi tu verras.

Je conduisis ma Gova jusqu'à arriver chez moi. Là je vis Ahmed assis dans le salon, le regard vide. Il est tellement bizarre ces temps-ci. Je m'occuperai de ça plus tard. Noor était dans la cuisine.

- Noor : Coucou les enfants !
- Moi : J'aurai quelque chose à te demander Noor.

Elle fronça les sourcils.

- Moi : Tu sais tu es une excellente couturière et tu connais mes goûts à la perfection donc j'aimerai que tu me couses ma robe de mariée pour le civil.

Elle avait les yeux grands ouverts ainsi que la bouche.

- Noor : Je ... Je ne sais pas quoi dire. Ça me fairait plaisir Princesse.

Je me jetai dans ses bras.

- Nayra : C'est bien beau tout ça mais tu serais capable de coudre une robe de mariée en 3 jours ?!
- Noor : 3 JOURS ?!
- Moi : oui ...
- Noor : Bon ... Je vais essayer.
- Moi : Merci !! Nayra je reviens.
- Nayra : Okey.

Je me dirigeai vers le salon et je ne trouvai pas Ahmed. Je montai les escaliers pour me diriger vers la chambre. Il était devant la fenêtre. Je cognai à la porte et il se tourna vers moi.

- Moi : Ça va ?
- Ahmed : Alhamdoulilah.

Ça se voyait clairement qu'il n'allait pas bien. Il ne sait pas mentir. Il s'assit sur le lit.

- Moi : Je voulais te remercier pour les conseils que tu m'as donné pour ma soeur. Je me suis expliquée avec elle et ça va maintenant.
- Ahmed : C'est normal. Tant mieux alors.

Je me sentais mal à l'aise. J'allai partir mais je pris la force qui me restait pour lui parler. Je m'avançai vers lui et je m'assis à côté.

- Moi : Ahmed qu'est que tu as ?
- Ahmed : Je n'ai rien.
- Moi : Écoutes c'est vrai. Je ... Je ne suis pas une bonne femme. Je ne cuisine pas, je ne suis pas là pour t'épauler et tout mais c'est parce que c'est nouveau pour moi. Je ... Je ne sais pas comment agir avec toi. Tu es ... différent ...
- Ahmed : De tes conquêtes.

Là je ne savais plus quoi dire. Il fallait que ce sujet s'amène tôt ou tard.

- Moi : Je sais que Khadija t'as parlé de ça me ce n'est pas ce que tu crois je ...
- Ahmed : Je sais.

J'étais choquée. On m'a toujours traité de pute, de salope, de voleuses d'homme sans me connaître. Sans essayer de savoir. Mes parents, ma soeur, Khadija eux tous. Mais lui. Je ...

- Ahmed : La plupart des personnes qui font des choses ... malsaines ont des passés plutôt difficile.
- Moi : Je ... C'est la première fois.
- Ahmed : Que quoi ?
- Moi : Qu'on essaye de me comprendre avant de me juger. Toute ma famille m'a jugé, m'a traité de tous les noms. Tous les amis que j'avais m'ont laissé tomber sans chercher pourquoi et ... Toi.

Pour la première fois depuis 1 an, des larmes coulaient sur ma joue. C'était bizarre parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré. J'ai gardé toute la peine que j'avais à l'intérieur de moi et me construisait une carapace. Mon égoïsme et tout ça est né avec.

Je n'avais pas remarqué mais Ahmed avança son pouce vers moi et m'essuyait mes larmes. On se regardait pendant peut être 5mn sans se quitter des yeux. Je n'avais remarqué mais Ahmed a des yeux bleus foncés qui nous font perdre à l'intérieur. Il enleva son pouce délicatement et je nettoyai mes larmes avec mes mains.

- Ahmed : Je suis désolé de t'avoir regardé ainsi depuis qu'on est là je ...
- Moi : J'ai l'habitude de toute façon.
- Ahmed : Alors tu t'es achetée une robe ?
- Moi : Non. Je n'en ai trouvé aucune de mon goût ..
- Ahmed : Plutôt aucune qui t'allait !
- Moi : Ey !

Je lui donnai un coup de coude amical et on se mit à rire. Ça faisait du bien. Son rire est ... NON ! Revenons à la réalité.

- Moi : Ahmed ?
- Ahmed : Hum ?
- Moi : Qu'est ce que tu as ?

Il se raidit de suite.

- Ahmed : Je t'ai dit je n'ai rien.
- Moi : Tu sais que tu mens très mal ?
- Ahmed : ...
- Moi : Si tu ne veux pas me dire je respecte ton choix.

Je me levai et allai descendre.

- Ahmed : Tu vas où ?
- Moi : Je vais aider Noor pour le dîner. Tu veux quelque chose ?
- Ahmed : Non ça va.
- Moi : Ok.

Je descendis vers la cuisine et je vis Noor entrain de faire des gratins de pomme de terre.

- Moi : Elle est où Nayra ?
- Noor : Elle est rentrée. Elle a dit qu'elle t'enverrait un message quand elle sera arrivée.
- Moi : Oh. C'est vrai qu'il est déjà 20h.
- Noor : Oui.

Je mis la table et je plaçai le repas. J'allai monter pour appeler Ahmed quand Noor m'interpella.

- Moi : Oui ?
- Noor : Écoutes. J'au remarqué que Ahmed est une personne très sensible et renfermé sur lui-même. Fais doucement avec lui. Et c'est juste à toi qu'il peut se confier étant sa femme. Comporte toi comme telle d'accord ?! Et tu arrêtes tes bêtises est ce clair ?
- Moi : Oui oui je sais.

Je montai et le trouvai entrain de finir sa prière.

- Moi : Ahmed le repas est prêt.
- Ahmed : D'accord j'arrive.

Le repas se passa dans le plus des calmes surtout avec ce qui s'est passé hier ...

J'ai débarassé la table et Noor a voulu terminer.

- Noor : Vas t'occuper de ton mari au lieu de la vaisselle.
- Moi : MDR. Bonne nuit alors.
- Noor : À toi aussi.

Je montai vers la chambre. Ahmed était couché sur le lit. Je me dirigeai vers les toilettes. Je me douchai et mis mon pyjama. Depuis qu'Ahmed m'a regardé avec une de ces façons la dernière fois alora que je portai ma lingerie, elles me dégoutent toutes.
Je me dirigeai vers le lit et me couchai. Ahmed se leva et je me dis bien il est encore dégoûté de moi.

- Moi : Bonne nuit alors.
- Ahmed : Ben ... Je vais juste mettre la tablette sur la coiffeuse.
- Moi : Tu vas dormir ... avec moi ?
- Ahmed : Ça te dérange ?
- Moi : Non non ça va.

Il se coucha de son côté et on éteignit la lumière. Je me sentai pas bien. Je vous explique ! Je n'arrive pas à dormir si je ne suis pas collé à quelqu'un. Hier j'ai mis 1000 et 1 coussins à côté de moi. MDR.

- Moi : Ahmed ?
- Ahmed : Oui ?

Il va penser quoi de moi si je lui dis ça ....

- Moi : Est ce que ... Est ce que je peux me coller à toi euh non me ... Roh et puis zut hum.

Je l'entendis rire de moi. J'étais rouge.

- Ahmed : Viens là.

Il ouvrit grands ses bras et je mis ma tête sur son torse. Il mit ses bras autour de moi et je m'endormis.

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Voilà ! Alors vous en dites quoi ???

Marié à une fornicatrice | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant