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En média : Juste pour le fun, cette vidéo qui m'hypnotise depuis 1 semaine : Flawless, Beyoncé ft. Nicki Minaj. Live Tour. On ne l'appelle pas "Queen B" pour rien ! * Huge *

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Hey mes fanas de chocolat !!

Voilà un nouveau chapitre tout chaud tout beau après cette absence :D J'espère que vous pétez la forme de fou ! Car moi ouiii ! ^^

Vous avez été nombreux à me lire, voter et commenter durant ces 10 jours et ça m'a fait muchooo plaisir :* 1.5 K ues entre temps, j'ai cru que c'était un beug hahaha Incroyable !!

Bref, merci encore, car les mots me manquent pour vous dire à quel point vous êtes aussi CURVELICIOUS que la queen ! :*

J'espère que cette partie vous plaira mes chéris ! Je le dédicace à tous mes petits impatients et aux fans de Loubout' ! :*

Kisssses !!!

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Apolite

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Le dimanche passe plus vite que les autres jours, c'était scientifiquement prouvé.

C'est avec un goût amer qu'Alix se gara dans l'allée en face du building où résidaient les Moody. Et pour bien commencer cette semaine, elle vit en face de sa place de stationnement, la Ferrari rouge arriver et faire un créneau parfait en marche arrière. Évidemment, la seule fois où elle commençait à huit heures pétantes il fallait que ça en soit de même pour ce macho coiffé à la gomina ! Elle profita de cette occasion pour détailler l'homme de la trentaine. Il était assez sec, mais avait les épaules incroyablement larges. Son visage était fin, tout comme ses cheveux d'un blond presque blanc qui mettaient assez bien en valeur ses yeux couleur ocre. Il avait toujours son costume parfaitement repassé couleur bleu roi. Il portait des chaussures noires italiennes avec un bout extrêmement pointu, ce qui lui faisait des pieds démesurément grands.

Au premier regard il reconnut Alix, son sourire le trahit. Cette dernière était restée à côté de sa deux-chevaux grise cabossée. Alix resta postée là tout en le regardant s'avancer, parée à l'affronter. Le coup de gueule avec Madame Moody lui avait donné une force inouïe.

L'homme arriva bientôt à quelques centimètres d'elle. Alix leva la tête , plantant son regard dans le sien mais il ne dit rien, l'ignorant, et il passa son chemin. Enfin pas exactement... Il se dirigea vers le même trottoir qu'elle, le devançant de plusieurs mètres. Il s'arrêta dans l'immeuble où Alix était censée se rendre : l'immeuble où vivait les Moody. Sans une once d'hésitation il tapota le code - à défaut d'avoir le badge - et se glissa à l'intérieur de l'immeuble de son pas fier et assuré, petite sacoche à la main et sourire perfide sur le visage. Il habitait là ? Non impossible... Mais qu'est-ce qu'il venait faire ici ?

Alix attendit quelques secondes avant de s'engouffrer elle aussi dans le hall d'entrée, retrouvant les dorures, les palmiers dans des énormes vases en terre cuite posés sur la première marche, le tapis pourpre et les miroirs. Pourquoi y avait-il tant de miroirs ? Alix grimaça en voyant ses cernes qui ne semblaient pas l'avoir quittées depuis le samedi soir. Et ce réveil qui avait sonné à six heures et demi le matin même n'avait pas aidé.

Le seul qui ne semblait pas fatigué dans ce hall gigantesque c'était l'homme à la Ferrari. Il enchaîna les grandes enjambées avant de se précipiter presque en courant dans les escaliers. Alix appuya furtivement sur le bouton d'appel de l'ascenseur et s'y introduisit. Elle avait l'oreille tendue, écoutant le cuir italien fouler le tapis rouge et faisant grincer le parquet. Elle suivait à travers les étages, discernant son ombre, apercevant parfois un pant de costume. Il ne s'arrêta pas au premier, ni au second, mais au troisième. C'était également la destination d'Alix. L'ascenseur s'ouvrit sur Madame Moody en train de serrer la main à l'homme à la Ferrari.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant