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Hello les chocovores !

Miss Imprévus que je suis, je vous publie la suite avec du retard, mais je suis trop en mode inspiration, donc la suite arrive bientôt !  ( Je donne pas de date parce que ça m'a pas porté chance la dernière fois ^^).

Je vous ai suffisamment fait languir. Je vous laisse vous jeter sur la suite. N'hésitez pas à me laisser vos impressions ! Faites péter les étoiles et les commentaires pour que je sache ce que vous en pensez ! Des besos en puissance !

ENJOY

— Apolite

**

Nina regarda longuement Octave avec une sorte de sourire niais qu'Alix avait rarement vu sur son visage. Les parents d'Octave fixaient les lèvres de Nina avec insistance, attendant qu'elles bougent pour émettre une réponse que tous attendaient dans un silence beaucoup trop long.

— Vous voyez bien que vous le faites languir, finit par dire la Comtesse avec un mouvement de tête pressant.

— Et nous aussi ! surenchérit le père d'Octave dans un rire plein de trémolos qui trahissait son angoisse.

Alix scrutait la scène, dépitée. Elle ne comprenait pas ce qui était le plus irréaliste : la proposition d'Octave ou le fait que Nina mette autant de temps à la décliner. Soudain, on entendit Nina prendre une profonde respiration. Même Alix se mit à fixer ses lèvres, guettant le premier rictus, attendant une pique incendiaire. Dans un souffle très faible d'abord elle prononça une monosyllabe inaudible qu'elle redoubla au bout d'un moment. :

— Oui, rit-elle en se mettant les deux mains sur la bouche.

— Quoi ?! bredouilla Alix.

Nina se mit à sautiller. On n'aurait pas rêvé plus cliché comme réaction ! Et sans qu'Alix ne comprenne comment, Octave lui passa la bague sertie de l' énorme diamant. Nina le contempla puis se mit à sautiller encore plus frénétiquement. Alix eut une violente envie de la gifler.

C'est dans un geste aussi soudain que naturel que Nina et Octave s'embrassèrent. C'était un de ces baisers dignes d'un roman et qu'on ne voit réellement jamais. Alix en eut un pincement au coeur. Leurs lèvres échangèrent un baiser si passionné qu'il en égalait presque ceux que Hans et elle-même échangeaient il y a encore de heures de cela. C'était stupéfiant d'hypocrisie et à la fois effrayant de vraisemblance. Les parents d'Octave se précipitèrent pour embrasser les nouveaux mariés dans des cris de liesse. Nina souriait à pleines dents et Octave la tenait dans ses bras comme s'ils avaient toujours formés un couple uni et soudé.

Il y eut des larmes de joie essuyées et tout un échange de félicitations déconcertantes que la jeune femme regardait en retrait. Elle finit par se décider à entrainer Nina à l'écart et l'enlaça faussement sous le regard bienveillant des Amondrique de NeufBourg.

— Nina, dans mes bras ! Je suis si heureuse pour toi ! cria-t-elle suffisamment fort pour que tout le monde puisse entendre.

Elle l'enlaça soudain avec une force qui coupa le souffle de Nina.

— Qu'est-ce que tu fais imbécile ? lui chuchota Alix à l'oreille.

— Je me sauve d'une vie de misère, répondit l'autre en regardant son alliance. Ce mec recherche désespérément une femme, je ne sais pourquoi, mais il se trouve que ce soit une des choses qui me définissent, donc pourquoi pas moi ?

Nina voulut se défaire de l'étreinte, mais Alix la renforça davantage.

— Il est gay, abrutie ! Il me l'a avoué hier soir ! Tu penses vraiment que tu vas être heureuse avec... lui ? Même sans ça, regarde-le. Il n'a clairement pas la lumière à tous les étages.

Les Louboutin sont les meilleures amies de la femme [ EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant