Chapitre 19

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Un des hommes dépose une fille blonde , elle semble avoir dans les dix huit ans. Elle est attachée, elle aussi  mais elle est évanouit. L'homme referme la porte aussitôt, la fille n'a pas l'air de bouger.

- Tu crois qu'elle va bien? Me demandait Maggie inquiète.

- Je sais pas, mais on va bientôt le savoir! Disais-je en réussissant enfin à couper la corde.

Je me débarrasse de celle-ci et libère Maggie.

J'assois la fille, je remarque qu'elle porte la même veste que ma soeur lorsque nous avions été séparé. Je me met à lui tapoter le visage pour la faire revenir à elle. Elle ouvre légèrement les yeux, et m'appelle par le prénom de ma sœur:

- Jessie?! Où on est? Disait-elle encore sonnée.

- Ça va allez! Tu t'appelles comment? Lui demandais-je.

- Désolée... Je t'ai prise pour mon ami, tu lui ressembles... Où on est? Et Jessie, elle est où? Je m'appelle Alicia Disait-elle complètement perdue.

- Tu t'es fais kidnapper par ces types! C'est Jessie qui t'as donné cette veste? L'interrogeais-je tout en douceur pour ne pas la brusquer.

- Oui, c'est elle, mais pourquoi vous me demandez ça? Je veux savoir si elle va bien! Paniquait-elle en essayer de se relever.Je lui coupe la corde qui lui serre les poignets.

- Ecoute Jessie c'est ma petite sœur! On a été séparé au début de l'épidémie. T'étais avec elle quand ces types te sont tombés dessus?

- Oui, mais je crois qu'elle a pu s'enfouir... Mais je n'en suis pas certaine! Elle serait tellement heureuse de savoir que t'es en vie! Elle me parle tout le temps de toi... Et ton frère aussi... Jason il...
Je lui coupe immédiatement la parole:

- Quoi! Jason il est en vie aussi, il est avec vous? Vous avez un groupe? Combien vous êtes? La harcelais-je de questions.

- Aria, doucement! Elle est choquée...Me disait Maggie en me saisissant par le bras.

- Oui il est en vie et c'est grâce à lui et deux autres gars que nous sommes encore de ce monde Jessie et moi!On a trouvé un abris pas très loin de la ville où ces hommes m'ont enlever. Elle est à 10 kilomètres en direction de l'ouest. Qu'est ce qu'ils vont faire de nous? S'inquiétait-elle en me prenant la main comme si nous étions des amis proches.
Maggie et moi, dirigeons nos regards vers les bocaux sur l'étagère.

- Oh! Mon dieu! S'exclamait Alicia toute tremblante de peur.

- On pense que ce sont des cannibales! Lui expliquait Maggie d'un calme exemplaire.

Soudain, on entend des pas qui se rapproche de la porte. Nous reprenons place comme si nous étions encore attachées.
Le gros costaud, entre et s'exclame :

-  Mmm, alors par laquelle, nous allons commencer... ( en se frottant le menton ). Comme si ce genre de type pouvait réfléchir.

-Laissez nous tranquilles! Criait Alicia.

- La fermes! C'est sûre, je vais pas commencer par toi! T'es bien trop nerveuse! Ta chaire ne serais pas assez tendre! Lançait-il à Alicia d'un rire machiavélique.

Il fait le tour de Maggie et moi puis s'accroupit devant moi. J'ai peur mais mon instinct de survie prend le dessus. Je suis bien décidée à ne pas me laisser faire.
Il se rapproche de moi, et me rigole au nez, je lui crache en plein visage.

- T'as du caractère petite conne! S'étonnait-il.

Il se rapproche de moi et balade son couteau le long de mon corps. Puis se penche vers moi et se met à me sentir le cou.  Je profite de ce moment là pour lui arracher le globe de l'oreille avec mes dents. Je le recrache aussitôt et me lève d'un coup pour venir lui enfoncer mon couteau en plein dans le crâne.
Il s'écroule et son sang vient s'étendre sur le sol.
Alicia n'ose plus bouger, Maggie fouille le corps et dégote un silencieux. Elle vérifie les balles, il est chargé a bloque.

- Alicia vient! On va se sortir de là! Mais pour ça va falloir que t'es confiance en nous ! D'accord? Lui demandais-je en la prenant par les épaules.

- D'accord... Murmurait-elle encore choquée de voir le corps gisant de l'homme .

Je passe en première en restant à croupis. L'arrière cour est remplis de plusieurs barils et de grosses caisses en bois. Eh! merde! Elle est aussi surveillée par plusieurs hommes mais le fait qu'il fait preque nuit me redonne espoir. Ils nous remarquerons moins dans la pénombre. Je les espionnes quelques secondes et remarquent qu'ils font une ronde en huit,toutes les trente secondes.

-   Bon les filles! Vous voyez le baril là-bas! Celui contre le grillage? Il faut qu'on se débrouille pour l'atteindre! Une fois à son niveau, on aura plus qu'à grimper dessus et à sauter par dessus le grillage c'est pas haut! On devrait pouvoir y arriver! Leur expliquais-je.

- C'est un peu risqué! Chuchotait Maggie, en voyant tout les hommes dans la cour.

- Encore une fois, on a pas vraiment le choix...Suffit de suivre leur ronde en forme de huit. La raisonnais-je.

-Comment tu sais tout ça? Me demandait Maggie.

-C'est à force de regarder mon frère jouer aux jeux vidéo!

- Là on est pas dans un jeu Aria! C'est la vrai vie! On a qu'une vie et pas cent!

J'ignore cette phrase et avance, je fais signe aux filles de rester baissé le plus possible en se déplaçant. On passe le premier gars sans aucun problème, le deuxième est un peu plus compliqué, il a pas l'air de vouloir bouger." Aller casses toi" Dis-je dans ma tête. Le premier va pas tarder à revenir sur ces pas, j'ai pas le choix... J'attrape le type par derrière et l'égorge d'un coup sec et rapide. Je l'accompagne dans sa chute afin que le bruit n'attire pas les autres.
Maggie me regarde avec des gros yeux.

-C'était lui ou nous! Lui faisais-je remarquer.

Nous continuons et passons les autres sans problème, nous grimpons toutes les trois sur le baril. Maggie saute la première. Je fais passer Alicia devant moi et au moment où elle s'apprête à sauter, une balle lui traverse la poitrine.

- Non! Hurlais-je en la prenant dans mes bras. J'essaye d'empêcher le sang de sortir de sa poitrine mais rien à faire...

-Aria! C'est trop tard! Dépêches toi! Me criait Maggie.

Je la pose, la laissant sans vie. Les hommes me tire dessus, et au moment où je saute une balle m'érafle l'épaule.

-Ça va t'es touché?! Me criait Maggie en vérifiant mon épaule.

-C'est rien, ça m'a à peine frôlé ! La rassurais-je en m'essuyant mes mains pleines de sang d'Alicia sur mon short.

Nous nous mettons à courir le plus vite possible, j'entends  les hommes qui  démarrent leurs véhicules pour nous poursuivre. Nous accélérons, mais ils ne vont pas tarder à nous rattraper. La nuit est quasiment tombée, nous courrons presque à l'aveuglette.

-A gauche! Criais-je à Maggie.

Elle m'obéit, je la suis. J'entends le bruit des moteurs qui se rapprochent.Nous sommes à bout de souffle.
Quand tout à coup nous tombons nez à nez avec une voiture aveuglées par ses phares...

Mon combat, ma survieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant