police nationale bonjour, au petit matin 8h30

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Je dormais paisiblement, à poing fermé quand je me fit réveiller brusquement par une secousse.

J'ouvris les yeux et vis deux policiers debout, chacun sur mes côtés.

Par politesse, je me redressa et leurs dîmes :

- " Bonjour, je suppose que vous êtes là pour me poser des questions, n'est-ce pas ? "

L'un des deux reprit :

- " Bonjour, oui c'est exact. Nous voudrions d'abord savoir si vous voudriez porter plainte contre Mr Hizayah pour l'agression que vous avez reçue ? "

- " Non ce n'est pas nécessaire, cependant puis-je savoir qu'est ce que sa femme et son fils sont devenue ? "

Je venais de me rendre compte que, j'avais déjà entendue auparavant ce nom de famille, mais où. Ah oui, je me souviens c'est mon médecin, cette femme ... 

Elle fait partie de sa famille ? Qui est-elle pour cet homme ? C'est pour ça donc qu'elle me regardait de cette manière ? 

Il reprit : 

- " Le fils est en soins intensif dans le même établissement que vous, et la femme est suivit psychologiquement pour le traumatisme qu'elle a vécue."

- " D'accord merci pour ces renseignements." dis-je le cœur lourd.

En réalité, si je n'avais pas intervenue dans ce vacarme peut-être que cette famille aurait était beaucoup plus détruite, la femme avait peur de son mari mais je me rappelle que je voyais une étincelle de regret dans ses yeux, comme si c'était de sa faute à elle, comme si elle aimait celui qui l'a frappait, l'humiliait etc. 


Deux semaines on passées je n'avais plus revues mon médecin. Elle avait comme disparue de la population, enfin bref aujourd'hui était ma sortie. J'avais remis mon niqab avant de sortir rejoindre le taxis que j'avais appelée auparavant.

J'étais en fauteuil du coup ce n'était pas très facile de se déplacer d'ailleurs en arrivant devant chez moi, je vis une groupée de fille se diriger en mon sens. Toutes étaient voilées sans exceptions, trois portaient le hijab et trois autres le jilbab.

En effet elle s'arrêtèrent toutes à mes pieds, elles étaient vraiment très belles et leurs voiles les rendaient plus jolies. Quand l'une m'interrompt dans mon observation : 

- " As Salam Alaykoum, tu veux qu'on t'aide fissabillah oukhty ? "

-  : " Alaykoum Salam, oui je veux bien s'il te plait peux-tu m'aider en poussant mon fauteuil jusqu'à ce bâtiment là bas ? "

- " Oui il n'y a pas de soucis, et sans indiscrétion c'est toi qui a sauvée Khalti Fella ? "

-  : " C'est comme ça qu'elle s'appelle ? Alors oui, mais disons que je ne l'ai pas sauvée ou alors c'était grâce à l'aide du Tout Puissant oukhty ! "

Elle me sourit et acquiesce d'un mouvement de tête vertical. 

Jasmine, la tempête.Where stories live. Discover now