01 - présentation

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« Mais la vie sépare ceux qui s'aiment. Surtout quand ils lâchent prise et baissent les bras après s'être un peu trop battu, un peu trop fatigué à essayer de gagner contre la vie. »


« Ils sont deux hommes qui s'étaient peut-être aimer trop rapidement, trop fortement, trop accidentellement et qui n'avaient pas vus que c'était trop dangereux pour eux-mêmes. »

Il y avait Dylan O'Brien d'un côté, âgé de 22 ans. Il avait de cours cheveux bruns clairs et des yeux marron qui attirent l'attention. Il est grand de taille et avait une belle carrure qu'il entretenait un minimum. Il avait une mâchoire carrée qui faisait tombée plus d'une femme. Il avait un sourire charmeur et attirant, surtout quand il était dans le coin. Il pourrait avoir toutes les femmes du monde à ses pieds s'il le voulait mais ce n'était point ce qu'il désirait. Il était bien trop timide et fermé que pour être immédiatement remarquer et ainsi, attirer l'attention de tout le monde sur lui. Surtout qu'il n'aimait pas vraiment avoir tous les regards braqués sur lui, il préférait encore être invisible. Il n'aimait pas quand on lui prêtait trop d'attention. Il avait souvent vécu sa vie seul, ne demandant rien à personne et avec quelques amis uniquement, il faisait les quatre cents coups. Il aimait bien son petit cercle fermé de personnes. Il protégeait très bien les personnes qu'il aimait parce que c'était sa façon à lui de leur montrer ce qu'il ressent pour eux. Il a toujours aimé être dans un petit groupe de personnes, où il y a la place pour tout le monde et où chacun est libre de dire ce qu'il souhaite. Il avait gardé contact avec ses amis –meilleurs amis même- parce qu'il ne se voyait pas continuer sa vie sans une partie d'eux près de lui. Il n'avait pas non plus l'habitude d'être seul au monde pendant énormément de temps. Il restait et communiquait avec les personnes qu'il aimait et c'était parfait ainsi. Il ne se souciait pas plus que cela du regard des autres sur lui.

Tant que les personnes qu'il aimait allaient bien, c'était tout ce qui comptait pour lui et rien de plus. Il aurait aimé que sa vie soit plus facile et qu'il sache s'intégrer plus facilement en société, être moins timide, mais c'est dans sa façon d'être et c'était comme ça que ses proches l'avaient toujours aimés. C'était un amour qui avait toujours été réciproque et qui le sera sûrement pour le meilleur comme pour le pire, pour la vie comme pour la mort. Il souriait souvent, ne comprenant pas les personnes qui ont tendance à tout le temps pleurer ou à tout le temps tirer le temps. Il a toujours trouvé que la vie était bien trop courte que pour être prise par le mauvais côté, que pour être prise dans le mauvais sens des choses. Il a toujours aimé l'idée de grandir, autant en âge qu'en t'aille, qu'en poids et qu'en maturité. Mais il est tout de même resté le petit enfant qui a peur des monstres sous son lit le soir, au fond de lui-même. Il avait peur d'un peu de tout, mais cachait à merveille cette faiblesse qu'il a. Il aimait beaucoup le monde, essayant d'entretenir le sien du mieux qu'il le pouvait. Il avait le regard sur le monde, une main sur le cœur, deux paires d'yeux sur ceux qu'il aimait, le cœur dans les étoiles pour les personnes qu'il aimait et qui ont rejoint le ciel, les pieds dans le vide et l'âme dans les profondeurs de la Terre pour vérifier qu'elle tournait et fonctionnait correctement. Il se voyait ainsi, peu sociable mais protecteur avec ce qu'il aimait, renfermé mais ouvert à tout type de discussion. Il était comme ça Dylan, un homme qui savait plus prendre soin des autres que de lui-même et aimait son prochain plus qu'il ne s'aimera jamais lui-même.

Puis, il y avait Louis Tomlinson, 22 ans aussi mais plus jeune que Dylan de quelques mois. Il était à la fois son opposé et son double. Il partageait une vision du monde moins douce, moins belle et beaucoup sombre. Il avait la haine envers pas mal de monde alors que le plus âgé avait du mal à détester les personnes même celles qu'il n'aime pas forcément alors qu'elles lui ont fait du mal. Il avait aussi des cheveux bruns, mais des yeux bleus comme le ciel. Il avait souvent une barbe de quelques jours. Il n'avait pas toujours eu une vie toute rose, connaissant son père seulement parce que sa mère l'avait fait bouger son cul pour rencontrer son fils ; avec qui les tensions étaient palpables. Il avait un corps maigrelet mais comme même musclé. Il avait perdu pas mal de personnes dans sa vie, qu'il aimait énormément et dont leur absence l'entaillait toujours un peu plus profondément chaque jour. Il était quelqu'un de sociable qui aimait faire le fou dans la rue et qui s'en était toujours foutu que les gens puissent le regarder. Il ne portait pas plus d'attention aux inconnus, à l'autrui qu'à lui-même. Il vivait plus pour lui-même que pour les autres, s'en foutait de ce qu'il faisait ou non puisse faire mal à ceux qu'ils l'aiment. Il avait toujours fonctionné de la sorte, il agissait et ensuite s'excusait. Il faisait courir plusieurs personnes à leur perte ; celles qui s'attachent bien trop vite. Il aimait comparer les choses pour que plus personne ne comprennent rien à ce qu'il dit. Il aimait voir le visage des personnes dont les traits étaient tirés pour montrer la confusion, la peur, la tristesse, la rage, la haine, la colère, l'amertume, le surplus, le malsaine, la gêne.

Toutes ces émotions et sentiments qui peuvent être bons, en fonction de la situation mais qui sont surtout mauvais et sales. Il aimait bien qu'on fasse attention à lui, qu'on le voit comme quelqu'un de bien alors que dans le fond, sa vision du monde est mauvaise et sale. Il n'aime pas beaucoup de monde et préfère encore rester seul toute sa vie que de se retrouver avec quelqu'un qui n'aimait pas. Il avait un regard sur l'avenir assez médiocre, il se demandait quelle merde l'attendait le lendemain et non ce qu'il pourrait y avoir de bon à retrouver. Il aurait aimé être quelqu'un d'heureux, mais dans sa façon d'être, il a toujours regardé après les mauvaises choses avant les bonnes. Il a toujours été un pessimiste de première, en faisant voir à ceux qu'il aimait, toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il a toujours eu un œil observateur sur les choses. Il savait beaucoup de choses, sur pas mal de personnes qui ignorent même son nom. Il se posait souvent des questions, allant dans tous les sens sur ce que peut bien être la vie des autres qui à l'air si passionnante. Il emploi souvent le sarcasme ou l'ironie, qui sont ces façons favorites pour parler. Il a toujours adoré mettre les autres sur le cul et leur ôter les mots de la bouche pour ne pas que ses tympans subissent encore d'autres conneries dans les oreilles. Il a toujours détesté ceux qui pétaient plus haut que leur cul et c'était ce que le dérangeait le plus ; les types d'individus. Les seuls avec qui le courant passait bien était ou bien les dépressifs ; suicidaires ; mégalomanes ; fous ; mal dans leur peau ; dépourvus de confiance en eux ou bien c'était avec les personnes ayant un cœur en or. Il avait l'air d'être quelqu'un qui avait énormément confiance en lui, qui savait tout sur tout, qui était bien dans sa tête ; comme dans son corps et comme dans sa peau. Mais ce n'était qu'une illusion. Il cachait bien son jeu et ne s'en attribuait pas les mérites parce que sa vie à lui, il préfère la garder pour lui. Il a toujours été quelqu'un de très secret et mystérieux qui dévoile très peu de choses sur lui en attendant de tout savoir sur l'autre.

Mais une seule personne dans ce monde à réussit à le percer a jour, à savoir qui il était vraiment. Une seule personne a réussit à gagner sa confiance éternelle et à le connaître par cœur ; lui et sa vie. Une seule personne a réussit à avoir son cœur et le faire battre à la chamade. Une seule personne a véritablement attisée sa curiosité. Une seule personne a réussit à se faire aimer de lui d'un amour fou, charnel, possessif, diabolique, rapide, fort ; Dylan. Il était la seule personne qui avait réussit ce qui paraissait totalement impossible et improbable. Louis amoureux ? Beaucoup en aurait rit, mais pourtant c'était la vérité, Louis aimait Dylan et Dylan aimait Louis.

Sauf qu'ils s'étaient aimés trop vite et trop fortement ; leurs cœurs n'étaient plus que débris au milieu des disputes, de la rage de l'un contre lui-même et de la tristesse de l'autre envers eux deux.

« Il avait mon cœur entre les mains ; mon âme dans ses bras ; mon esprit dans son regard ; mon amour dans sa peau ; mes peines dans le sang. L'amour est fou au point qu'il y ait toujours un perdant dans l'histoire ; nous.
-Dylan »

« Je croyais que notre amour était plus fort que toutes ces conneries. Mais c'était aller trop vite, on a sauté des étapes et on se retrouve comme ça maintenant ; au bord du vide entre la rupture, la trahison, la tromperie, l'alcool et les mensonges.
-Louis »

Underworld//LoulanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant