Guilty

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(Lisez la partie à la fin, j'ai mis en gras les thèmes important afin que vous ne perdiez pas trop de temps. Bonne lecture.)

Le soleil darde ses rayons à travers la fenêtre de ma chambre. Je plisse les yeux en me retournant dans le lit, étonné que mon réveil n'ait pas sonné, surtout que c'est aujourd'hui que j'ai prévu d'aller voir la mère de Zayn.

Vers dix heures, Harry passe me prendre en voiture. Il s'est proposé pour m'emmener chez Mme Malik. Quelques jours plus tôt, je leur ai tout raconté, à Taylor et à lui : le collier, mon frère Louis, et le fait que ma relation avec Zayn soit passée de zéro à dix sur dix en moins d'une semaine.

- Nerveux ? Me dit Harry en s'arrêtant devant l'appartement de Mme Malik.

On est dans un de ces complexes résidentiels où tout, les logements et les arbustes qui les entourent, est d'une parfaite banalité. L'appartement de Mme Malik est le dernier de l'allée. Une voiture mangée par la rouille est garée devant et quelques journaux roulés jonchent le paillasson.

- Tu veux que je t'accompagne ?

Je secoue la tête et dors de la voiture, le collier serré dans ma paume. Dix marches me séparent de la porte. Je les monte lentement en essayant de me calmer - moi et mon coeur qui bat à tout rompre.

À la huitième marche, je me retourne vers la voiture d'Harry. Il lève les pouces en signe d'encouragement et j'en ai fait autant, heureux qu'il soit là. Et heureux d'être allé si loin.

Les mains légèrement tremblantes, j'inspire à fond avant de continuer jusqu'à l'entrée. J'appuie enfin sur la sonnette. À l'intérieur, un mouvement se fait entendre. Deux secondes plus tard, la porte s'ouvre.

- C'est pour quoi ? Demande la femme.

Elle est plus âgée que je ne l'imaginais : soixante ans bien tassés, les cheveux gris argentés et la bouche tordue.

- Vous êtes bien Trisha Malik ? Dis-je d'une toute petite voix.

- Et vous êtes...?

Elle me dévisage en plissant de minuscules yeux bleus. Les rides profondes qui les entourent s'étirent en de grosses branches.

- Je crois que j'ai quelque chose qui vous appartient, madame...

Sa bouche se crispe.

- Et moi je crois que vous vous trompez de personne.

Elle s'apprête à refermer la porte, mais j'arrive à l'en empêcher en coinçant mon pied dans l'embrasure. Je fais pendiller le collier sous ses yeux.

- Où est-ce que vous avez trouvé ça ?

Elle regarde derrière moi, dans la rue, pour voir si je suis seule.

- Zayn tenait à ce que je vous le remette.

- Mais qui êtes-vous ? Répète-t-elle.

- Je sais que ça parait absurde, mais je suis un ami de votre fils.

- Mon fils est mort !

Encore une fois, elle veut refermer la porte, mais mon pied est toujours là.

- Je vous en pris, madame Malik. Je sais, ça a l'air dingue, mais écoutez-moi. Je rêve de lui...

Elle secoue la tête, puis me laisse sur le seule en disant qu'elle va appeler la police.

- Attendez !

J'ouvre brusquement la porte en grand.

La mère de Zayn décroche le téléphone et appuie sur le bouton de tonalité.

Alors je déballe tout, lâchant en vrac tous les détails que Zayn m'a racontés : la fête des Mères et le pain perdu ramollis ; le bouquet de fleurs des champs qu'il lui a offert ; la façon dont on lui a arraché le collier.

- Il a été balancé dans la salle de bains. Vous l'avez cherché partout, mais impossible de le retrouver. Il était coincé dans le radiateur.

Mme Malik s'arrête net et lâche le combiné. Sa main tremble, plaquée sur sa bouche.

- Zayn veut que vous sachiez qu'il ne vous en veut pas.

- Comment savez-vous tout ça ? Demande-t-elle en revenant vers moi.

- Il me parle... En rêve.

Elle prend le collier que je lui tends et essaie de dire quelque chose. Ses lèvres remuent pour former des mots, mais aucun son ne sort.

- Je sais que ça n'a pas de sens, mais ce n'est peut-être pas le plus important. La seule chose qui compte dans l'immédiat, c'est que vous arrêtiez de vivre dans la culpabilité.

Peut-être que j'en ferais autant.

( Désolé pour ce long retard mais j'ai eu une periode vraiment difficile et que ça m'est juste sorti de l'esprit. C'est ma faute et j'espere juste que vous ne m'avez pas abandonnée en chemin. Je vous aimes même si j'interragis pas souvent avec vous. Sachez-le. Et je vous adore de voter autant pour ma réecriture. Peut-être que je posterais un jour un de mes écrits. En attendant je comptes réecrire le dernier chapitre et commencer une nouvelle réecriture qui vous étonneras surement aussi. Mais pour cela, quelle ambiance voulez vous ? Étrange ? Romantique ? Effrayante ? Dites-moi ! Bisous à tous, et j'essairais de plus m'investir à partir de maintenant.)


The Ghost Of My Dreams (Ziall)On viuen les histories. Descobreix ara