Deux âmes, Un diable ⚠️EN PAUSE⚠️

Chapitre 4

Pov Julian

Ça fait 1 semaine qu'elle est dans la chambre. On ne sait pas revu pendant ces 1 semaines. Elle passe ses journées avec Amy et Luc. Ils sont contents tous les deux, ils ont quelqu'un avec qui s'amuser. Pendant ce temps, j'essaie de préparer un plan pour la mission principale, mais je n'ai pas beaucoup de temps avec les problèmes dans la mafia, c'est ça être le chef. Il faut que je m'occupe de tous ces problèmes.

—TOC, TOC, TOC.

—Entrez. Répondis-je en espérant que ce ne soit pas pour un gros problème.

—Tu veux aller t'entraîner ? Me demande Luc espérant une réponse positive.

—Je prends mes affaires et on y va, lui répondis-je content d'enfin pouvoir aller me défouler après cette longue semaine.

Après avoir pris mes affaires de boxe, je me dirige vers ma moto, une Ducati corse noir, elle est splendide, c'est une de mes motos préférées. Je vois Luc sur sa moto qui s'approche de moi.

—T'es prêt ? On fait la course ? Me dit-il d'un air joueur.

—Tu sais très bien que je vais gagner.

—On verra. Attention 1, 2, 3, GO.

On part à fond, je suis directement devant lui. Je sens le moteur vibrer sous moi, j'ai l'impression que le monde autour de moi se réduit, tout devient flou, presque irréel. Il n'y a plus que moi et la moto. C'est une sensation de liberté, de délivrance, mais aussi une sensation de puissance. L'adrénaline coule dans mon sang, ce qui me permet de réagir plus vite. Mes muscles se contractent à chaque virage pour me pencher au bon moment.

10 minutes plus tard, on arrive devant la salle de boxe. On descend de nos motos. Je vois Luc se diriger rapidement vers la porte.

—Attends, qui a gagné ? Lui demandais-je alors que je sais parfaitement que j'ai gagné.

—Bon, ok t'a encore gagné, me répondit il, avant de rentrer dans la salle.

Je le suis et on se change. On met nos bandes de poignets et on prend nos gants pour les poser dans la salle. On commence d'abord par un échauffement, puis on travaille nos déplacements, nos coups et esquive. On continue avec le sac de frappe, je commence à frapper, à chaque coup, c'est comme si tout ce qui m'entoure s'arrête, le temps ne s'écoule plus, chaque problème, chaque frustration s'en vont au fur et à mesure que mes coups retentissent. Je continue jusqu'à ce que je ne tiens presque plus debout. Luc qui était au côté de moi a fait pareil, ont est trempé on fini la séance par un combat, en essayant de ne pas trop se faire mal, ce qu'on ne réussit pas trop, ma lèvre était en sang et nos visage sont couverts de sang. Mais je suis heureux, ce qui est rare, l'adrénaline est ma raison de vivre et elle coule dans mon sang en ce moment.

Après être rentrée à moto sous la pluie, on court dans la maison pour se diriger vers la salle de bain.

—Je te laisse aller à la salle de bain en premier, je vais faire à manger, lui dis.

—Ok, je te dis quand j'ai fini, répliqua-t-il.

Il entre dans la salle de bain, pendant ce temps, je fais a manger pour nous 2. Des coquillettes au jambon, simple mais efficace, en plus, c'est trop bon. Quand Luc arrive dans la cuisine, je lui laisse surveiller la cuisson pour aller me laver. J'arrive dans la salle de bain, j'ouvre la porte et là, je vis Claire.

Putain.

Je m'arrête net en la voyant. Son regard est toujours fixé sur le miroir, jusqu'à ce qu'elle se rende compte de ma présence. Elle est habillée que d'une serviette, quelques mèches encore humides sont collés à son cou. Un silence lourd s'installe entre nous. Pourquoi elle est là ? Qu'est-ce qu'elle fait là, dans ma salle de bain ? Je devrais la virer d'ici la remettre à sa place. Mais pour une raison qui m'échappe, je n'y arrive pas, je suis figé ici à l'observer.

—Je... Je suis désolé.

Sa voix est hésitante, mais il y a quelque chose dans son regard qui m'intrigue. Peut-être parce que, malgré tout, cette étincelle brille encore. Pourtant, ça ne devrait pas m'intéresser.

—Je croyais que c'était la salle de bain à Amy, continue-t-elle.

—Non, ma réponse est sèche, elle commence à m'énerver. C'est ma salle de bain. Tu te crois chez toi ?

Elle fronce les sourcils. Elle crispe ses doigts sur la serviette, comme si elle voulait dire quelque chose de cinglant, mais qu'elle évite.

—Non.

Son ton est neutre, mais dans ses yeux une lueur s'allume. Comme un défi silencieux.

Je fais un pas en avant pour voir si elle va reculer. Elle ne recule pas.

—La prochaine fois, vérifie avant de mettre les pieds dans un endroit où tu n'as rien à foutre, lui dit je froidement.

Je m'apprête à détourner le regard quand un détail me trouble. Une goutte d'eau glisse lentement de son cou à son épaule avant de disparaître sous la serviette. Je serre mes poings, énervée de prêter attention à ces détails qui ne devraient pas m'intéresser.

Elle ne me répond pas. Elle me regarde.

—Tu veux quoi ?

Elle me prend par surprise avec sa question.

—Rien, répliquais je aussitôt

Mensonge. Parce ce qu'à cet instant précis, je veux juste savoir pourquoi elle ne baisse jamais les yeux, pourquoi cet éclat dans ses yeux ne s'éteint pas malgré les horreurs qu'elle a du voir. Pourquoi elle n'a pas peur.

—Alors sors et laisse-moi m'habiller, dit-elle doucement, ce qui m'irrita.

Elle n'a pas le droit de me dire quoi faire. Pas ici. Pas chez moi. Mais je ne sais pas pourquoi, mais je tourne les talons et pars en claquant la porte. Je vais dans ma chambre pour attendre qu'elle finisse. En me mettant sur mon lit, je me rends compte que depuis le début mon cœur bat très vite. Je passe une main dans mes cheveux. Qu'est-ce qu'y ne tourne pas rond chez moi ?

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Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plus. À bientôt.
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