épisode quatre-vingt-dix

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– J'étais sûr que je pouvais t'aider à te relaxer, murmure-t-il à mon oreille.

Je sens un frisson me parcourir et la situation empire lorsque l'une de ses mains remonte vers ma nuque pour écarter mes cheveux et y déposer un baiser. Ma respiration se coupe et mon corps réagit instinctivement en se calant contre lui. Je le sens sourire et il continue de tracer une ligne de baisers sur ma nuque, jusqu'à arriver derrière mon oreille. Une décharge électrique s'empare de mon corps et éteint tous les systèmes de défense.

– Nate... je murmure.

– Oui ? répond-t-il d'une voix plus rauque que d'habitude.

– Ne t'arrête pas.

Il ne répond pas immédiatement et je rouvre les yeux. Je me tourne vers lui et découvre que son regard s'est assombri par une lueur étrange.

– Tu es sûre ? demande-t-il.

J'hoche la tête, incapable de formuler une phrase complète.

Immédiatement, il s'empare de mes lèvres pour m'offrir un baiser fiévreux. Je me laisse aller dans ses bras alors que ses mains quittent mes épaules. Elles approchent dangereusement de ma poitrine et une petite alarme s'allume dans mon cerveau. Je tente de l'éteindre, mais elle se fait plus bruyante à mesure que ses mains avancent. Je pose les miennes dessus et les dévie jusqu'à ma taille sans rompre le baiser. Il semble saisir le message puisqu'il ne cherche pas à lutter.

Sa main remonte jusqu'à mon visage et se pose sur ma mâchoire alors que son corps exerce une agréable pression sur le miens. Mon dos touche le matelas et mes mains passent sous son t-shirt, rencontrant sa peau nue.

– OCTAVIA ? T'ES LA ?

Nous nous redressons immédiatement et échangeons un regard paniqué.

– Je croyais que ton père était pas censé revenir maintenant, souffle Nath, horrifié.

– Bah apparemment, ses plans ont changé, je réplique.

– Qu'est-ce qu'on fait ? demande Nath.

– Ok... Situation de crise, je souffle en parcourant la chambre du regard. Faut que tu te caches, maintenant.

– Quoi ? Mais ?

– Nath... je souffle. Je suis seule dans ma chambre, sur mon lit, avec un garçon...

Il blêmit.

– La dernière fois, il m'a bien fait comprendre que j'avais interdiction de m'approcher de ton lit...

– Sérieux ? je m'exclame avant de me redresser et de le pousser jusqu'au dressing.

Je referme la porte au moment où mon père ouvre la porte.

– HEY ! je m'exclame avec un grand sourire innocent.

Mon père fronce les sourcils et demande :

– Qui est mort ?

– Personne, enfin pas ici en tout cas, je réponds.

Il plisse les yeux et jette un coup d'œil à la porte du dressing à laquelle je suis adossée.

– Je peux savoir pourquoi il y a deux tasses dans la cuisine ?

– Je-J'ai rapporté celle que j'avais prise ce matin et visiblement j'ai oublié qu'elle était là quand je me suis servie un café en rentrant de ma balade avec Nath.

– Mouais... marmonne mon père. Le cinéma c'était bien ?

– Oh euh... oui... Enfin, Neil est mort et j'ai pleuré.

this is me trying || Amour SucréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant