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Rebecca Jimenez
l'odeur de l'enfer

Rebecca Jimenezl'odeur de l'enfer

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avril 2004

Comme Nabil et moi l'avions prédit, Théodore s'était joué d'Éléonore. Les faits remontaient à deux semaines et je m'en souvenais comme si c'était hier. Cela faisait trois mois déjà qu'ils se fréquentaient, il allait la voir à ses entraînements de volley, elle lui avait donné son premier baiser et surtout, elle était heureuse avec lui.

Ça m'avait fait plaisir que de la voir comme ça, Léo n'était pas vraiment le genre de fille qui avait confiance en elle, malgré qu'elle soit vraiment ravissante. Ses longs cheveux bruns encadraient parfaitement ses joues rondes et les maigres kilos qui lui faisaient grincer des dents sur la balance, ne la sublimaient qu'encore plus.

J'avais beau le lui répéter des centaines de fois tous les jours, elle avait toujours fait la sourde oreille, jusqu'à ce que Théodore ne la convainc une bonne fois pour toute qu'elle était jolie. Et pour une fois, elle l'avait cru. À ses dépends, malheureusement.

- Hmm Rebecca ? J'ai plus très faim au final.

Entrant à peine dans le self du lycée, je fronçais les sourcils en tournant ma tête vers Éléonore, qui grimaçait en attrapant la manche de mon pull pour nous faire reculer. Son visage anxieux fit immédiatement monter ma pression car je savais exactement pourquoi elle réagissait comme ça.

Depuis deux semaines, elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour esquiver Théodore, quitte à faire des détours de fou et à arriver en retard en cours. Alors qu'en soit, elle n'avait rien à se reprocher, c'était cette immondicité qui devrait avoir honte et se terrer dans un trou de souris.

Mais étant un mec plutôt connu dans l'école, évidemment qu'il ne payait pas pour ce qu'il avait fait.

Évidemment qu'il ne recevait aucune réponse à son irrespect envers mon amie. Et je pouvais être honnête avec vous ? Ça me foutait les boules jusqu'aux yeux.

- Allez viens, y a des frites et du steak, encourageais-je Éléonore en ne rebroussant pas chemin.

Pas cette fois.

- Mais je me suis gavée à la récré du matin, j'ai-

- Tu ne te défileras pas toute ta vie, Éléonore, claquais-je avant de la regarder droit dans ses yeux vitreux. Tu n'as rien fait de mal dans l'histoire, tu n'as pas à te sentir mal à l'aise, c'est lui le gros con dans l'histoire.

- Reb-

- Et on se dépêche, sinon je te promets que je risque de te tuer s'il ne reste plus de frites.

La brune semblait peser intérieurement le pour et le contre, avant de souffler et de hocher de la tête. Véritablement fière d'elle, je passais mon bras sur ses épaules et la faisais avancer vers le petit guichet où nous scannions respectivement nos cartes de cantine. À la vue du repas de fête auquel on avait le droit, je sentais mon estomac faire des sauts périlleux dans mon ventre et me languissais de croquer dans l'éclair au chocolat qui me faisait de l'œil.

𝘭'𝘰𝘥𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭'𝘦𝘯𝘧𝘦𝘳Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ