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l'odeur de l'enfer
Rebecca Jimenez

l'odeur de l'enferRebecca Jimenez

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août 2003

Un sourire aux lèvres, je regardais Amine et Tarik pousser les valises pour qu'elles rentrent dans le coffre et ne pouvais m'empêcher de rire en les voyant faire. Ils ressemblaient vraiment à deux idiots qui ne savaient pas s'y prendre et, vu de loin, c'était vraiment hilarant.

- Et toi au lieu d'rigoler comme une grosse vache, viens aider non ? râlait d'ailleurs Amine en calant son épaule sur un bagage pour appuyer dessus.

- T'inquiètes, je suis bien d'où je suis.

- Non mais c'est toujours pas prêt ? On prend grave du retard sur notre trajet là. Talia arrivait dans mon dos, en pointant du doigt son portable qui était dans sa main.

- Au lieu de venir te plaindre, aide aussi, cette fois, c'était Tarik qui lui répondait.

Comme de par hasard.

- Une princesse ne se salit jamais les mains, retiens ça Andrieu.

- Guelek princesse.

Un bras s'entourait autour de mes épaules et je tournais simplement ma tête pour voir Nabil qui avait des lunettes de soleil sur le nez. Avec un sourire en coin, j'attrapais sa paire pour la mettre et me collais un peu plus à lui, laissant son eau de parfum chatouiller mes narines. Il y avait quelque chose de rassurant et d'apaisant chez mon coéquipier, je me sentais toujours à l'aise quand il était dans le coin.

Après quelques secondes de silence, Nabil finissait par renifler et je levais les yeux vers lui tandis qu'il fixait nos frères en plein travail.

- Tu penses qu'on va réussir à partir ? me demandait le corse.

- Bonne question. Ça m'a pas l'air gagné avec Amine et Tarik.

- Continuez à jacter au lieu de venir nous aider, râlait son frère après avoir réussi à faire rentrer l'avant-dernier bagage.

- Vous le faites mieux que nous, riait Nabil en laissant tomber son bras contre mon cou pour me rapprocher de lui.

- Ouais décale de ma reus si tu veux pas que mon pied rencontre ta tête, au tour d'Amine de grogner et de dévisager mon binôme.

- Tranquille, c'est ma reus à moi aussi.

- On te croit, ouais.

Arrivant de nulle part, le plus grand de mes frères me détachait de Nabil, me faisant rire et je narguais Andrieu en posant mon pouce sur mon nez avant de tirer ma langue. Discrètement, ce dernier, vexé, me levait son majeur avant de me faire un clin d'œil et de se tourner vers Kémil. Charmant.

Nahïl remplaçait Nabil en posant son bras sur mes épaules, et il embrassait le sommet de mon crâne avant que je ne le questionne :

- Tout le monde est là ?

𝘭'𝘰𝘥𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭'𝘦𝘯𝘧𝘦𝘳Where stories live. Discover now