Chapitre 8

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Rose

Si on me donnait le choix entre mourir et laisser Damien m'accompagner faire du shopping, j'aurais choisi la mort. Le problème, c'est que je ne le savais pas il y a deux heures et demi. Mon enfoirée de culpabilité m'avais fait accepter, de peur qu'il ne craque. 

- Et, regarde ! Ces sous-vêtements t'iraient à merveille !

Je soupira. Oui, ça fait deux heures qu'il se comporte comme un gamin en me balançant des phrase loufoques et pleines de sous-entendus, en me montrant des vêtement plus qu'indécents. Je craqua. Je sorti mon téléphone.

> Moi : Slt, tu voudrais pas me rejoindre au centre commerciale par hasard ?

Je n'avais vu Louise qu'une fois, mais elle m'avait semblée très sympathique, alors je me suis dit qu'une compagnie AUTRE que celle du connard ne me ferais pas de mal.

- T'as vu ces talons Collins ? Ils t'iraient à ravir.

Son ton sérieux me surpris, alors je tourna la tête. Mes yeux s'écarquillèrent. C'est vrai qu'ils sont magnifiques.

- Scott, ils sont bien trop chères pour moi.

Il fallait qu'il croit que je sois pauvre.

> Louise : Bien sûre !

> Moi : Merci, parce que j'ai grand besoins d'aide.

> Louise : pk ?

> Moi : Ya un pervers qui me poursuis depuis deux heures, il m'aborde sans cesse, et ça me fais chier.

>  Louise : MERDE ! J'arrive tout de suite, je te rejoins à la fontaine dans cinq minutes !

Je n'eu pas le temps de lui demander comment elle pouvait être là en si peu de temps que l'abruti s'approcha de moi, et me fit une mou blessée. 

- Tu accordes plus d'importance à ton téléphone qu'à moi ?

Bien que je sache qu'il faisait tout pour oublier son deuil, je poussa un soupir exaspéré.

- Putain t'es obligé de l'ouvrir TOUTES LES DEUX SECONDES ?

Il semblais être satisfait de ma réaction car il esquissa un sourire et passa un bras autour de ma taille et m'entraîna vers un magasin. Le pire dans tout ça, c'est que me surpris à ne pas le repousser. C'est parce qu'il est en deuil Rose, c'est juste pour lui faire plaisir. Une autre voix me murmura Menteuse. Ta gueule voix 2 de merde !

-Ce soir, on va au club ? Me dit le blond alors que nous entrons dans le magasin. 

- Si c'est pour que t'ailles baiser une meuf pendant que je doit m'assurer que tu ne prennes pas de balle dans la gueule, c'est sans moi.

- Jalouse, Collins ?

Je mima un haut le coeur et lui lança.

- Je préfère baiser un ravet que toi.

Il manqua de se décrocher la machoire, la referma, et me montra une robe bustier rouge fendue.

- Elle sera parfaite pour ce soir. 

Je sorti soudainement du magasin en me souvenant de mon rendez-vous avec Louise. J'entendis les pas du connard qui me poursuivais. J'aprecus ma nouvelle amie en train de pianoter sur son téléphone.

- Louise ! 

L'interessée releva la tête et son visage s'illumina lorsqu'elle me reconnu.

- Rose ! Comment vas-tu ?

ForeverWhere stories live. Discover now